Une partie du panel, avec au centre, son Excellence Mme Teresa Avoro Nguema, la présidente Mme Danielle Nlate, et Mme Ndongo Manuella de la CEMAC.
Le Palais des congrès de la ville d’Ebibeyin (Guinée Equatoriale) a servi de cadre à une conférence-débat, portant sur la ZLECAF et la facilitation des échanges en Afrique centrale.
Autour de la table, plusieurs hauts responsables des douanes camerounaises et gabonaises, les responsables des ministères du Commerce du Gabon et du Cameroun, les représentants du Port Autonome de Douala, du Port Synthèse, du Conseil National des Chargeurs du Cameroun (CNCC), la Chambre de Commerce de Guinée Equatoriale, la Commission de la CEMAC, ainsi que les participants de hauts niveaux de l'UNOCA, dans une délégation conduite par M. Dongar Narcisse. Le ministère de l'Intégration régionale du Gabon y était également représenté par une délégation conduite par M. Pierre Ondzaga Zomo.
Cette rencontre entre les acteurs et partenaires qui participent dans les procédures commerciales, était présidée par Son Excellence Mme Teresa Avoro Nguema, conseillère présidentielle de Guinée équatoriale, et modérée par Mme Danielle Nlate, présidente des Femmes Actives d’Afrique centrale (REFAC), par ailleurs promotrice de la FOTRAC, une manifestation foraine organisée en partenariat avec le gouvernement du Cameroun par le parrainage du ministère du Commerce, et qui bénéficie du soutien de l’UNOCA (Bureau des Nations Unies pour l’Afrique centrale), la CEMAC du gouvernement de Guinée Equatoriale. et de nombreuses entreprises citoyennes.
Il était donc question pour les différents responsables de ces structures et administrations concernées, non seulement de présenter les missions qui sont les leurs, mais également de dérouler les actions mises en œuvre pour faciliter la fluidité des échanges, le long des corridors, entre les différents pays d’Afrique centrale.
D’entrée de jeu, le sous-directeur du Commerce extérieur au ministère du Commerce du Cameroun, Atangana Jean Christian, a exposé sur la ZLECAF qui est un vaste marché créé par les Etats, pour faire circuler librement les produits, et ceci sans paiements de droits de douanes. Au Cameroun, une stratégie nationale d’application sous-tend cette action.
Et pour sa part, le colonel des Douanes Michel Remanda, directeur régional des Douanes Nord du Gabon, reconnait qu’il faut respecter la réglementation en vigueur pour être en sécurité dans le domaine des échanges.
Alors que Ella Ella Joseph, le représentant des Douanes camerounaises rappelle qu’en ce qui concerne la ZLECAF, la Douane a mis en place un comité multisectoriel de veuille, le long du principal corridor d’Afrique centrale, et l’on dispose d’un numéro vert (8044), pour toute information ou dénonciation. Bien plus, l’exigence de la présentation d’un certificat d’origine reste une priorité pour tous les importateurs et exportateurs.
Réduction drastique des postes de contrôle
En ce qui concerne le Port Autonome de Douala (PAD), Mme Mayo Michèle qui en est la chargée d’études à la cellule de facilitation des échanges et de régulation des activités maritimes, a présenté les différents avantages accordés aux importateurs et exportateurs qui transitent par le port de Douala. Par exemple, les pays de l’hinterland (RCA et Tchad), dont les marchandises sont en transit bénéficient d’une réduction de la taxe d’encombrement. Ici, la dématérialisation des procédures de dédouanement reste le principal cheval de bataille du top management du PAD.
L’objectif de fluidité le long du corridor menant aux pays de l’hinterland (Tchad et RCA), est également poursuivi par le Port Synthèse, où l’on effectue périodiquement des descentes sur le terrain, avec une équipe intersectorielle (Port Autonome de Douala, Port Autonome de Kribi, Douane, Gendarmerie). Le résultat ainsi obtenu est que ces visites inopinées ont permis de réduire de façon drastique les tracasseries, dont étaient victimes les transporteurs et opérateurs le long du corridor.
En effet, comme l'a si bien rappelé Mme Ngono Manga, une illustration en est le nombre de postes de contrôles qui est passée de 149 à 28 seulement, rendant ainsi la vie des opérateurs facile. Par ailleurs, des recommandations ont été faites pour les autres corridors à destination du Gabon et de Guinée équatoriale, afin qu’ils fassent également l’objet de visites inopinées, avec en prime, la réduction du nombre de postes de contrôle fictifs et illégaux.
Et au niveau de la CEMAC, la représentante Mme Ndongo Manuela a rappelé qu'une brigade mixte est en gestation pour le même objectif d’assainissement. Sur un autre plan, Kassala Hamidou, chef de service de la facilitation des échanges au Conseil National des Chargeurs du Cameroun (CNCC), a mentionné que le CNCC, présent dans 8 des 10 régions du Cameroun, a construit plusieurs magasins de stockage.
Malgré les écueils et autres dysfonctionnements encore existants sur le chemin de la facilitation, des efforts sont réalisés chaque jour par les pays de la sous-région, en vue de rendre plus fluides les échanges intracommunautaires. Ainsi donc, la conférence-débat d'Ebibeyin a permis aux nombreuses femmes en provenance des pays d'Afrique centrale et de l'Ouest, d'être mieux édifiées sur les opérations de commercialisation de leurs produits, avec en toile de fond, la transition de l'informel au formel.
En définitive, la FOTRAC que des organisations comme la CEMAC et l’UNOCA ont bien fait de soutenir, apparait comme un espace privilégié de l’intégration sous-régionale, de la libre circulation des biens et des personnes, en vue du processus de mise en place effective de la ZLECAF que les dirigeant africains appellent de tous leurs vœux.
Autour de la table, plusieurs hauts responsables des douanes camerounaises et gabonaises, les responsables des ministères du Commerce du Gabon et du Cameroun, les représentants du Port Autonome de Douala, du Port Synthèse, du Conseil National des Chargeurs du Cameroun (CNCC), la Chambre de Commerce de Guinée Equatoriale, la Commission de la CEMAC, ainsi que les participants de hauts niveaux de l'UNOCA, dans une délégation conduite par M. Dongar Narcisse. Le ministère de l'Intégration régionale du Gabon y était également représenté par une délégation conduite par M. Pierre Ondzaga Zomo.
Cette rencontre entre les acteurs et partenaires qui participent dans les procédures commerciales, était présidée par Son Excellence Mme Teresa Avoro Nguema, conseillère présidentielle de Guinée équatoriale, et modérée par Mme Danielle Nlate, présidente des Femmes Actives d’Afrique centrale (REFAC), par ailleurs promotrice de la FOTRAC, une manifestation foraine organisée en partenariat avec le gouvernement du Cameroun par le parrainage du ministère du Commerce, et qui bénéficie du soutien de l’UNOCA (Bureau des Nations Unies pour l’Afrique centrale), la CEMAC du gouvernement de Guinée Equatoriale. et de nombreuses entreprises citoyennes.
Il était donc question pour les différents responsables de ces structures et administrations concernées, non seulement de présenter les missions qui sont les leurs, mais également de dérouler les actions mises en œuvre pour faciliter la fluidité des échanges, le long des corridors, entre les différents pays d’Afrique centrale.
D’entrée de jeu, le sous-directeur du Commerce extérieur au ministère du Commerce du Cameroun, Atangana Jean Christian, a exposé sur la ZLECAF qui est un vaste marché créé par les Etats, pour faire circuler librement les produits, et ceci sans paiements de droits de douanes. Au Cameroun, une stratégie nationale d’application sous-tend cette action.
Et pour sa part, le colonel des Douanes Michel Remanda, directeur régional des Douanes Nord du Gabon, reconnait qu’il faut respecter la réglementation en vigueur pour être en sécurité dans le domaine des échanges.
Alors que Ella Ella Joseph, le représentant des Douanes camerounaises rappelle qu’en ce qui concerne la ZLECAF, la Douane a mis en place un comité multisectoriel de veuille, le long du principal corridor d’Afrique centrale, et l’on dispose d’un numéro vert (8044), pour toute information ou dénonciation. Bien plus, l’exigence de la présentation d’un certificat d’origine reste une priorité pour tous les importateurs et exportateurs.
Réduction drastique des postes de contrôle
En ce qui concerne le Port Autonome de Douala (PAD), Mme Mayo Michèle qui en est la chargée d’études à la cellule de facilitation des échanges et de régulation des activités maritimes, a présenté les différents avantages accordés aux importateurs et exportateurs qui transitent par le port de Douala. Par exemple, les pays de l’hinterland (RCA et Tchad), dont les marchandises sont en transit bénéficient d’une réduction de la taxe d’encombrement. Ici, la dématérialisation des procédures de dédouanement reste le principal cheval de bataille du top management du PAD.
L’objectif de fluidité le long du corridor menant aux pays de l’hinterland (Tchad et RCA), est également poursuivi par le Port Synthèse, où l’on effectue périodiquement des descentes sur le terrain, avec une équipe intersectorielle (Port Autonome de Douala, Port Autonome de Kribi, Douane, Gendarmerie). Le résultat ainsi obtenu est que ces visites inopinées ont permis de réduire de façon drastique les tracasseries, dont étaient victimes les transporteurs et opérateurs le long du corridor.
En effet, comme l'a si bien rappelé Mme Ngono Manga, une illustration en est le nombre de postes de contrôles qui est passée de 149 à 28 seulement, rendant ainsi la vie des opérateurs facile. Par ailleurs, des recommandations ont été faites pour les autres corridors à destination du Gabon et de Guinée équatoriale, afin qu’ils fassent également l’objet de visites inopinées, avec en prime, la réduction du nombre de postes de contrôle fictifs et illégaux.
Et au niveau de la CEMAC, la représentante Mme Ndongo Manuela a rappelé qu'une brigade mixte est en gestation pour le même objectif d’assainissement. Sur un autre plan, Kassala Hamidou, chef de service de la facilitation des échanges au Conseil National des Chargeurs du Cameroun (CNCC), a mentionné que le CNCC, présent dans 8 des 10 régions du Cameroun, a construit plusieurs magasins de stockage.
Malgré les écueils et autres dysfonctionnements encore existants sur le chemin de la facilitation, des efforts sont réalisés chaque jour par les pays de la sous-région, en vue de rendre plus fluides les échanges intracommunautaires. Ainsi donc, la conférence-débat d'Ebibeyin a permis aux nombreuses femmes en provenance des pays d'Afrique centrale et de l'Ouest, d'être mieux édifiées sur les opérations de commercialisation de leurs produits, avec en toile de fond, la transition de l'informel au formel.
En définitive, la FOTRAC que des organisations comme la CEMAC et l’UNOCA ont bien fait de soutenir, apparait comme un espace privilégié de l’intégration sous-régionale, de la libre circulation des biens et des personnes, en vue du processus de mise en place effective de la ZLECAF que les dirigeant africains appellent de tous leurs vœux.