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Fondation Ikia Sassou : Bientôt la construction des maisons des femmes veuves au Congo


Alwihda Info | Par Jonas Mvouanzi - 24 Juin 2014


Fondation Ikia Sassou : Bientôt des maisons des femmes veuves au Congo
Dans le cadre de la défense des droits des personnes veuves et orphelines, la fondation Ikia Sassou N’Guesso entend construire sur l’ensemble du territoire national les maisons des femmes veuves. L’information a été donnée par son vice-président, Driss Senda, au cours d’une journée de sensibilisation, le 24 juin 2014, au palais du parlement à Brazzaville.


En rapport avec la journée internationale des femmes veuves, célébrée le 23 juin de chaque année, la fondation Ikia Sassou, en partenariat avec le ministère des affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, a organisé une journée de sensibilisation en faveur de leur droit, en présence du ministre de tutelle, Emilienne Raoul et du vice-président de cette fondation, Driss Senda.

D’entrée de jeu, Driss Senda a indiqué que , la célébration de cette journée est un moyen de lutter contre les dérives observées dans le vécu quotidien à l’endroit des femmes veuves. Et pour rétablir la veuve dans ses droits au Congo, il a révélé que sa fondation construirait des maisons des femmes veuves sur l’ensemble du territoire national.

Le point d’orgue de cette journée de sensibilisation a été l’échange interactif avec les veuves sur les thématiques retenues pour la circonstance. IL s’agit de la problématique ayant trait à « la nécessité d’un cadre juridique pour la femme veuve et les enfants orphelins du Congo » développée par maitre Jocelyne Milandou ainsi que du « rôle de la femme veuve dans la société congolaise » débattue par le psychologue Kouanga. « Les orphelins sont-ils un obstacle pour le Congo ? » L’abbé Hydevert est venu apporter quelques éléments de réponse à cette dernière thématique.

De tous ces thèmes, celui qui se rapporte au cadre juridique de la femme veuve a suscité beaucoup d’attention de la part des participants. Jocelyne Milandou qui l’a animé est partie d’un constat selon lequel la législation sur les droits de la personne humaine est souvent foulée au pied. Pour appuyer son argumentaire, l’oratrice s’est appesantie sur un ensemble d’arsenal juridique qui garantit et reconnaisse le caractère sacré de la personne humaine au Congo. Elle a énuméré la charte des nations unies de 1945, la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 et la charte africaine des droits de l’homme de 1981.

Parlant des instruments juridiques nationaux, un accent particulier a été mis surtout sur la loi fondamentale de 2002, en vigueur actuellement au Congo et le code de la famille congolaise du 1è octobre 1984. Dans son exposé, elle a précisé que, une femme veuve peut se remarier, il suffit de respecter le délai de viduité et que lorsqu’un des conjoints décède, l’époux ou l’épouse ne peut ou pas porter un deuil qui n’excède pas un délai d’une année. Tous les rites imposés à la femme veuve sont des traitements cruels et dégradants, a conclu Jocelyne Milandou.

Cette initiative de la fondation Ikia Sassou que préside Claudia Sassou Lemboumba est à encourager dans le sens que de nombreuses femmes veuves méconnaissent souvent leurs droits. Une chose à déplorer, c’est la présence timide de ces femmes à cette journée de sensibilisation. Pourtant, c’est en ce genre d’occasions que les concernées au premier chef devraient s’approprier des condiments nécessaires pour ne plus être des victimes expiatoires de certaines familles mal intentionnées. Mais hélas !






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