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AFRIQUE

Gabon : Le Conseil national des rites et traditions donne un ultimatum de 6 mois aux marabouts étrangers de quitter le pays


Alwihda Info | Par - 29 Octobre 2023


Ces féticheurs étrangers seraient de nationalité béninoise, togolaise et congolaise.


Gabon : Le Conseil national des rites et traditions donne un ultimatum de 6 mois aux marabouts étrangers de quitter le pays
Réunis au sein d’un Conseil national des rites et traditions du Gabon, les traditionnalistes locaux  « ont donné six mois aux marabouts étrangers pour partir du pays avec leurs fétiches », a rapporté ce dimanche 29 octobre 2023, le journal local Gabon Review.
 
Selon le même journal, les traditionnalistes gabonais ont mis en place un  bureau ad hoc du Conseil national des rites et traditions du Gabon avec à sa tête, Junior Xavier Ndong Ndong intronisé le 27 octobre.
 
«C’est une responsabilité historique parce que c’est la première fois que les enfants du Gabon, propriétaires du pays, s’organisent pour créer une fédération qui va parler des rites et traditions de leur pays», a indiqué M. Ndong.
 
«Il faut prendre date à partir de ce jour que le Gabon va entrer dans une nouvelle dimension de son histoire parce que désormais la tradition du Gabon va devenir la pierre angulaire du Gabon», a-t-il ajouté.
 
«A partir de ce jour, tous ceux qui pratiquent les fétiches, les marabouts étrangers sur le territoire gabonais, ils ont six mois pour arrêter ce qu’ils font et partir du Gabon», a-t-il soutenu donnant le ton.
 
«Ici il y a beaucoup de Béninois, des Togolais et même des Congolais. Quand ils veulent faire leurs cérémonies, ils le font sans aviser personne et sur la route interrompant la circulation puisque leur moukoukwè doit finir de faire ce qu’il à faire», a témoigné au journal, un habitant de Belle-Vue II.
 
Selon lui, des disputes ont souvent éclaté entre Gabonais et étrangers du fait de ce genre de pratiques. «Dans nos maisons, qu’ils louent, ils font des incantations. Ils plantent des objets bizarres et ils se vantent d’avoir des relations bien placées dans le pays», a-t-il ajouté certain que la plupart des propriétaires des maisons occupées par ces expatriés sont sous le coup des sorts. «Ils nous maraboutent. Ce qui explique le fait qu’ils restent là malgré nous».
Peter Kum
Peter Kum est un jeune journaliste doté d’une expérience d’une quinzaine d’années dans la collecte... En savoir plus sur cet auteur



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