« Fini la phase de reconversion des entreprises. Fini les quatre années de patiente observée à faire appliquer le décret du 22 mai portant interdiction des sachets plastique, fini le laissé-allé…, La phase de contrôle et de répression a démarré et ne s’arrêtera pas…. Il est grand temps de nous tourner vers des emballages plus écologiques ».
C’est en ces termes que la ministre ivoirienne de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, Anne Désirée Ouloto a appelé à compter de ce 23 mars, à l’occasion d’une conférence de presse à Abidjan-Cocody, à l’arrêt immédiat, de la production, de l’importation, de la commercialisation, de la détention ou de l’utilisation des sachets plastiques.
« On ne peut plus laisser certains, de par leurs activités économiques et commerciales illégales dégrader les ouvrages d’assainissement, provoquer l’insalubrité, porter atteinte à l’esthétique urbaine, mettre en péril la santé des populations. Et attendre que d’autres viennent réparer leurs erreurs », s’est-elle indigné.
Celle qui a été surnommée « maman bulldozers », pour son ferme engagement contre l’insalubrité a annoncé que la brigade de la salubrité, la police nationale et la gendarmerie nationale traqueront les contrevenants pour faire appliquer le décret d’interdiction des sachets plastiques.
Elle a plutôt appelé les entreprises à être citoyennes, en ayant le devoir de s’inscrire dans une démarche responsable et de développement durable. « C’est à elles de proposer aux consommateurs des alternatives aux sachets plastiques, respectueuses de l’environnement », a-t-elle lancé.
La ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable a adressé un satisfecit aux entreprises éco-citoyennes, c'est-à-dire, celles qui se sont reconverties sans attendre que la puissance publique les contraigne à respecter les textes. Non sans inviter les réfractaires à leur emboîter le pas.
Journalistes et bloggueurs mis en mission d'accompagnement
Faisant remarquer que les sachets plastiques et biodégradables ont une durée de vie respective de 100 et 30 ans et que l’insalubrité dans les villes ivoiriennes est constituée de 90% de déchets plastiques, Anne Désirée Ouloto a mis les hommes de médias et bloggeurs en mission d’accompagnement. Ce par la sensibilisation, l’éducation à la propreté, le civisme, l’intérêt pour eux populations, etc., à travers les plumes, les micros, les caméras, les claviers. Elle a également relevé qu’il a été prouvé scientifiquement que l’utilisation des sachets plastiques provoque certaines maladies, telles que le cancer, le choléra, le paludisme, etc.
Elle a invité tous les citoyens à « revenir aux fondamentaux ». C'est-à-dire à utiliser les sachets réutilisables pour les achats, les corbeilles ou paniers de livraison de produits vivriers, les feuilles d’attiéké (semoule de manioc) pour servir ce produit éponyme, comme par le passé. Anne Désirée Ouloto a enfin souligné que l’application effective de l’interdiction de sachets plastiques entre dans le cadre de l’opération « Grand ménage » instaurée par le gouvernement.
C’est en ces termes que la ministre ivoirienne de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, Anne Désirée Ouloto a appelé à compter de ce 23 mars, à l’occasion d’une conférence de presse à Abidjan-Cocody, à l’arrêt immédiat, de la production, de l’importation, de la commercialisation, de la détention ou de l’utilisation des sachets plastiques.
« On ne peut plus laisser certains, de par leurs activités économiques et commerciales illégales dégrader les ouvrages d’assainissement, provoquer l’insalubrité, porter atteinte à l’esthétique urbaine, mettre en péril la santé des populations. Et attendre que d’autres viennent réparer leurs erreurs », s’est-elle indigné.
Celle qui a été surnommée « maman bulldozers », pour son ferme engagement contre l’insalubrité a annoncé que la brigade de la salubrité, la police nationale et la gendarmerie nationale traqueront les contrevenants pour faire appliquer le décret d’interdiction des sachets plastiques.
Elle a plutôt appelé les entreprises à être citoyennes, en ayant le devoir de s’inscrire dans une démarche responsable et de développement durable. « C’est à elles de proposer aux consommateurs des alternatives aux sachets plastiques, respectueuses de l’environnement », a-t-elle lancé.
La ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable a adressé un satisfecit aux entreprises éco-citoyennes, c'est-à-dire, celles qui se sont reconverties sans attendre que la puissance publique les contraigne à respecter les textes. Non sans inviter les réfractaires à leur emboîter le pas.
Journalistes et bloggueurs mis en mission d'accompagnement
Faisant remarquer que les sachets plastiques et biodégradables ont une durée de vie respective de 100 et 30 ans et que l’insalubrité dans les villes ivoiriennes est constituée de 90% de déchets plastiques, Anne Désirée Ouloto a mis les hommes de médias et bloggeurs en mission d’accompagnement. Ce par la sensibilisation, l’éducation à la propreté, le civisme, l’intérêt pour eux populations, etc., à travers les plumes, les micros, les caméras, les claviers. Elle a également relevé qu’il a été prouvé scientifiquement que l’utilisation des sachets plastiques provoque certaines maladies, telles que le cancer, le choléra, le paludisme, etc.
Elle a invité tous les citoyens à « revenir aux fondamentaux ». C'est-à-dire à utiliser les sachets réutilisables pour les achats, les corbeilles ou paniers de livraison de produits vivriers, les feuilles d’attiéké (semoule de manioc) pour servir ce produit éponyme, comme par le passé. Anne Désirée Ouloto a enfin souligné que l’application effective de l’interdiction de sachets plastiques entre dans le cadre de l’opération « Grand ménage » instaurée par le gouvernement.