Jean Claude Duviella veuillant sur la qualité des médicaments.
Monsieur le président, quel est le bienfondé de cette campagne sanitaire qui s’est achevée le 4 décembre 2015 au Cameroun ?
Cette opération a pour nom « Un village pour la vie ». En effet, la plupart des villages éloignés des centres villes n’ont jamais été visités par les médecins, ou ils l’ont été rarement. Nous avons choisi d’aller vers ces gens-là pour leur donner un peu de confort, de soutien en venant les voir et en programmant sur place des visites médicales. Nous sommes venus avec des médecins pour consulter les populations. A la fin, ils leur donnent des médicaments pour se faire soigner.
D’où proviennent ces médicaments ?
J’achète une partie au Cameroun et d’autres sont emmenés d’Europe. J’ai amené aussi des lunettes et 850 paires ont été distribuées partout où nous sommes passés après Nomayos. Je ne vous raconte pas ma joie, les sourires que nous avons relevés sur de nombreux visages d’Africains pouvant à nouveau lire... Nous avons ici sur place des équipes pour discuter avec les villageois, ce sont des gens qu’on ne consulte pas souvent, cela a été prouvé, c’est extraordinaire.
Avant le Cameroun, vous étiez dans d’autres pays. Parlez- nous des grandes lignes de votre programme ?
La première fois que je foule le sol africain, c’était en Côte d’Ivoire où nous avons fait ce genre d’opérations. Nous avons aussi distribué des médicaments, des lunettes des produits de première nécessité dans les villages depuis une dizaine d’années, au Bénin et au Congo précisément. Nous voulons partager le peu que nous avons avec l’Afrique. Quels sont les problèmes rencontrés d’un pays à l’autre ? Il n’y a pas plus de difficultés particulières d’un pays à l’autre, ils ont les mêmes problèmes. Les pathologies peuvent changer un tout petit peu, les variantes au niveau des maladies, mais les besoins, l’amitié c’est partout pareil. L’amitié est le même quel que soit l’endroit où l’on se trouve. Normalement pour les pays en guerre, c’est un autre problème. En situation de paix, partout où on va, on rencontre les mêmes esprits, les mêmes amours à partager. Ces gens-là ont besoin qu’on s’intéresse à eux, ils vivent comme les autres. Ils ont aussi besoin d’être compris, écoutés et soignés.
Quelles sont vos attentes des populations ?
Si j’attendais quelque chose, je ne serais jamais venu puisque je suis là pour donner (rires). Notre but c’est d’échanger, donner de l’amour. Je suis là pour donner et échanger. Je n’attends rien, si ce n’est qu’un sourire de leur part. Je suis très heureux parce qu’on est en contact avec les populations, je suis largement payé avec ça. Quels sont les conseils que vous donner aux populations visitées ? Les conseils sont ceux des mesures d’hygiène pour éviter certaines maladies. Parfois on n’a pas de médicaments sous la main, on leur donne des tuyaux à pourvoir au moins un minimum. Ils ont déjà tout sous la main, vous avez déjà tout ce qu’il faut sous la main, la culture… La seule chose qui compte, c’est cette chance que nous avons au niveau des populations, du relationnel.
Ces médicaments sont-ils conformes aux normes ?
J’achète les produits ici sur place au Cameroun, ce sont des médicaments qu’on retrouve dans les pharmacies. Notre plan d’action à moyen et long terme, c’est que tout le monde a pris rendez-vous, en disant, revenez l’année prochaine.
Cette opération a pour nom « Un village pour la vie ». En effet, la plupart des villages éloignés des centres villes n’ont jamais été visités par les médecins, ou ils l’ont été rarement. Nous avons choisi d’aller vers ces gens-là pour leur donner un peu de confort, de soutien en venant les voir et en programmant sur place des visites médicales. Nous sommes venus avec des médecins pour consulter les populations. A la fin, ils leur donnent des médicaments pour se faire soigner.
D’où proviennent ces médicaments ?
J’achète une partie au Cameroun et d’autres sont emmenés d’Europe. J’ai amené aussi des lunettes et 850 paires ont été distribuées partout où nous sommes passés après Nomayos. Je ne vous raconte pas ma joie, les sourires que nous avons relevés sur de nombreux visages d’Africains pouvant à nouveau lire... Nous avons ici sur place des équipes pour discuter avec les villageois, ce sont des gens qu’on ne consulte pas souvent, cela a été prouvé, c’est extraordinaire.
Avant le Cameroun, vous étiez dans d’autres pays. Parlez- nous des grandes lignes de votre programme ?
La première fois que je foule le sol africain, c’était en Côte d’Ivoire où nous avons fait ce genre d’opérations. Nous avons aussi distribué des médicaments, des lunettes des produits de première nécessité dans les villages depuis une dizaine d’années, au Bénin et au Congo précisément. Nous voulons partager le peu que nous avons avec l’Afrique. Quels sont les problèmes rencontrés d’un pays à l’autre ? Il n’y a pas plus de difficultés particulières d’un pays à l’autre, ils ont les mêmes problèmes. Les pathologies peuvent changer un tout petit peu, les variantes au niveau des maladies, mais les besoins, l’amitié c’est partout pareil. L’amitié est le même quel que soit l’endroit où l’on se trouve. Normalement pour les pays en guerre, c’est un autre problème. En situation de paix, partout où on va, on rencontre les mêmes esprits, les mêmes amours à partager. Ces gens-là ont besoin qu’on s’intéresse à eux, ils vivent comme les autres. Ils ont aussi besoin d’être compris, écoutés et soignés.
Quelles sont vos attentes des populations ?
Si j’attendais quelque chose, je ne serais jamais venu puisque je suis là pour donner (rires). Notre but c’est d’échanger, donner de l’amour. Je suis là pour donner et échanger. Je n’attends rien, si ce n’est qu’un sourire de leur part. Je suis très heureux parce qu’on est en contact avec les populations, je suis largement payé avec ça. Quels sont les conseils que vous donner aux populations visitées ? Les conseils sont ceux des mesures d’hygiène pour éviter certaines maladies. Parfois on n’a pas de médicaments sous la main, on leur donne des tuyaux à pourvoir au moins un minimum. Ils ont déjà tout sous la main, vous avez déjà tout ce qu’il faut sous la main, la culture… La seule chose qui compte, c’est cette chance que nous avons au niveau des populations, du relationnel.
Ces médicaments sont-ils conformes aux normes ?
J’achète les produits ici sur place au Cameroun, ce sont des médicaments qu’on retrouve dans les pharmacies. Notre plan d’action à moyen et long terme, c’est que tout le monde a pris rendez-vous, en disant, revenez l’année prochaine.