L’armée libyenne dit avoir détruit une force de Toubou en provenance du Tchad

Plus de 150 morts et 500 blessés dans des affrontements tribaux dans le sud de la Libye. Depuis la chute du régime de Kadhafi en 2011, plusieurs tribus et habitants ont eu accès à l'arsenal militaire hérité et n'hésitent pas à recourir aux armes pour régler leurs différends datant quelque fois de longtemps. Les affrontements opposent les Toubou à Welad Suleimane ont repris dimanche après l’échec d’une trêve. Les Toubou ont accusé les tribus arabes de vouloir les exterminer. Ils ont appelé, vendredi, les Nations unies et l'Union européenne à intervenir pour arrêter ce qu'il qualifie de « nettoyage ethnique », qui serait cautionné par les autorités.
Les Toubous qui vivent à cheval sur la Libye, le Tchad et le Niger  sont impliqués depuis février dans des affrontements avec des tribus arabes à Koufra et Sebha. La déclaration, la semaine dernière, de M. Issa Abdelmadjid, le leader Toubou libyen, est jugée inquiétante par tous les pays frontalier de la Libye. Abdelmadjid a brandit la menace d’un Etat autonome.
D’autre part, les autorités libyennes qui ne finissent pas de doigter le Tchad, ont déclaré, cette fois ci, que leur aviation a bombardé une colonne de Toubou venant en renfort pour rejoindre la ville de Sebha. Une information que certains qualifient de fantaisiste.
Pour organiser son armée, le ministère de la Défense a procédé au recrutement d’environ 8000 ex-combattants rebelles. L’objectif, selon le ministère, est de les former à la protection des frontières et des sites stratégiques.       
M. Abdelsalam 
Alwihda actualités du 2 avril