Mes problèmes ont commencé le jour dans lequel je me suis plaint des 1000 dirhams que la Fédération Royale Marocaine d'Athlétisme m'a consacré pour préparer la saison 2015/2016, la saison des Jeux Olympiques. Ce jour-là, des responsables m'ont fait des reproches, alarmé et affirmé que la fédération va me prendre pour cible et me créer tas d'ennuis qui risquent de détruire ma carrière... Quelques jours après, je me suis trouvé "injustement" accusé de dopage.
Je n'étais jamais contrôlé positif. On m'a sanctionné sur la base d'une interprétation des données de mon passeport biologique. Cette interprétation est d'un coté fausse, d'un autre illégale. Le Code mondial antidopage dans ses lignes directrices opérationnelles pour le passeport biologique de l'athlète est claire. Dans son article 4.2 de la version 2.1, il stipule que "Les variations intra-individuelles peuvent être réduites à un niveau acceptable après le prélèvement de trois valeurs initiales". Le même article précise que "Les valeurs mesurées sont statistiquement indépendantes lorsque les échantillons ont été prélevés à au moins cinq jours d'intervalle".
Mon passeport biologique, c'est vrai qu'il se compose de trois échantillons. Mais l'intervalle entre le deuxième et le troisième est 4 jours et pas 5. Statistiquement donc, les 3 échantillons qui figurent sur mon passeport biologique comptent pour 2 et pas 3... un seuil donc insuffisant pour lancer une procédure contre moi et dire que j'ai violé les règles antidopage de l'IAAF.
Le Code mondial antidopage dans ses lignes directrices opérationnelles pour le passeport biologique de l'athlète mentionne toujours dans son article 4.2 de la version 2.1 que "La sensibilité de détection du modèle du Passeport biologique de l'Athlète s'améliore à mesure que le nombre de contrôles augmente et que des contrôles en compétition et hors compétition sont effectués durant l'année"... et moi, tous les contrôles que j'ai effectué ont été effectués dans la période de compétition et jamais hors compétition.
"Un passeport biologique satisfaisant doit se fonder sur une certaine répartition des tests. Ceux-ci doivent être effectués pour moitié en période de pré-compétition pour moitié hors compétition. Ils doivent également être réalisés, pour moitié de façon inopinée et pour moitié de façon opinée. Une telle répartition de 4 situations permet d'obtenir la variabilité du profil".
Les propos en haut sont les propos de Pierre-Yves GARNIER, l'ex-responsable du passeport biologique à l'IAAF. Il les a tenu lors du 14ème Colloque National de Lutte et de Prévention du Dopage en France. Mais dans son traitement de mon dossier, il a fait fi de sa théorie et n'a appliqué la moindre de ses lignes... Bizarre !
"Quant aux nombres de tests pour réaliser une expertise aucun seuil n'a été défini. Le bon sens exige un nombre minimum de trois échantillons. Cependant, s'il nous est arrivé de pouvoir nous forger une conviction avec quatre tests, dans la grande majorité des cas cinq ou six échantillons apparaissent nécessaires pour justifier scientifiquement une sanction", a ajouté Pierre-Yves GARNIER dans la même conférence. Et moi, on m'a sanctionné et je n'ai même pas les trois échantillons qu'exige le bon sens !
Pour info, Pierre-Yves GARNIER et aussi Nick Davies et Jane Boulter-Davies, les trois ont été suspendus de toutes charges et fonctions au sein de l'IAAF après avoir été accusés d'avoir étouffé des cas de dopage russe en échange d'argent... Ils abritent les athlètes des grandes nations qui font réellement usage de produits dopants, et pour montrer au monde qu'ils font bien leur boulot et sont à fond dans la lutte contre le dopage ils accusent des athlètes du tiers monde "innocents" qu'ils croient bêtes et ignares.
Les dernières analyses que j'ai effectué dans le cadre du passeport biologique datent pour info du 24 août 2015, c'est-à-dire à Pékin lors de la 15ème édition des championnats du monde d'athlétisme. Leurs résultats s'ils étaient réellement un indice d'usage de dopage, l'IAAF ne va pas attendre plus de 6 mois pour m'informer de ses doutes mais va me communiquer ses soupçons à temps et m'interdire de prendre part aux éliminatoires du 1500 mètres.
La date des dernières analyses que j'ai effectué dans le cadre du passeport biologique, la date de la correspondance de l'IAAF, la violation des lois en vigueur qu'a connu le traitement de mon dossier, Pierre-Yves GARNIER qui a été accusé de "corruption" et suspendu de toutes charges et fonctions au sein de l'IAAF, les sorties médiatiques de Mohamed Nouri "le porte-parole de la Fédération Royale Marocaine d'Athlétisme"... tout ça me pousse à croire que l'injustice dont j'étais victime n'était pas une faute non-intentionnelle mais un complot prémédité.
Des responsables "marocains et aussi des étrangers" croient que l'athlète marocain, et l'athlète du tiers-monde en général, est une personne bête et ignare. De ce fait ils imaginent que s'ils fomentent un complot contre lui et le traitent d'une manière injuste et illégale, il ne va pas se rendre compte de leur violation des lois en vigueur et découvrir qu'il est victime d'une injustice et un certain abus de pouvoir.
Mohamed Nouri "le porte-parole de la Fédération Royale Marocaine d'Athlétisme" après avoir vu le soutien que j'ai eu de la part de nombreux sportifs, journalistes et autres, pour diaboliser mon image et induire le monde en erreur, a fait des sorties médiatiques bourrées de mensonges. Il a dit que j'ai refusé un contrôle antidopage qu'ils m'ont proposé, et a ajouté que j'ai réalisé de bonnes performances dans la période soupçonnée.
Tout ça est complètement faux. Dans cette période, mes performances étaient décevantes, très décevantes même : une élimination en demi-finale des Mondiaux de Pékin après avoir réalisé 3.44.95 et occupé la 9ème place de ma série. Pour le reste, le procès verbal de ma suspension est clair, très clair même. Pareil pour les lois en vigueur. Si j'avais vraiment refusé de passer un contrôle antidopage, j'aurais été poursuivi pour infraction à la règle 32.2(c) et pas 32.2.(b).
La Fédération Royale Marocaine d'Athlétisme, après avoir reçu la correspondance de l'IAAF, elle aurait dû me contacter, m'écouter, puis me mettre en contact avec un spécialiste de la Biologie cellulaire et moléculaire, la moindre des choses un spécialiste de la médecine du sport, qui va être chargé de la mission de me défendre.
C'est ce que les fédérations professionnelles qui valorisent leurs athlètes font. La nôtre, cette fédération amateure qui gère notre athlétisme, tout ce qu'elle sait faire "Admets que tu t'es dopé et tu auras une sanction allégée". Et si tu refuses ce qu'elle te propose et tu décides de continuer ton combat pour prouver ton innocence, elle exploite ses tuyaux médiatiques pour faire croire au monde que tu as refusé un contrôle antidopage... la honte !
Les malheurs des champions marocains font le bonheur des pays européens et des pays de Golf. On souffre déjà de la fuite de nos meilleurs athlètes. Et avec cette mauvaise manière qu'avec laquelle la Fédération Royale Marocaine d'Athlétisme traite ses athlètes, ce problème, au lieu d'être résolu, il va devenir de plus en plus grave.
Aujourd'hui, je ne sais vraiment pas si je vais reprendre la compétition une nouvelle fois ou non. Mais je suis sûr et certain qu'un jour je créerai une association pour défendre les droits des athlètes et enquêter sur les cas de tous ceux qui ont été arrêtés dans le cadre du passeport biologique. Je suis sûr et certain que je ne suis ni le premier ni le dernier qui a été injustement suspendu... certes il y'a d'autres victimes qui ont subi le même sort que moi.
La Fédération Royale Marocaine d'Athlétisme vu qu'elle ne fait rien de rien pour défendre ses athlètes, ces derniers doivent se mobiliser et créer leurs propres associations pour se défendre.
Je n'étais jamais contrôlé positif. On m'a sanctionné sur la base d'une interprétation des données de mon passeport biologique. Cette interprétation est d'un coté fausse, d'un autre illégale. Le Code mondial antidopage dans ses lignes directrices opérationnelles pour le passeport biologique de l'athlète est claire. Dans son article 4.2 de la version 2.1, il stipule que "Les variations intra-individuelles peuvent être réduites à un niveau acceptable après le prélèvement de trois valeurs initiales". Le même article précise que "Les valeurs mesurées sont statistiquement indépendantes lorsque les échantillons ont été prélevés à au moins cinq jours d'intervalle".
Mon passeport biologique, c'est vrai qu'il se compose de trois échantillons. Mais l'intervalle entre le deuxième et le troisième est 4 jours et pas 5. Statistiquement donc, les 3 échantillons qui figurent sur mon passeport biologique comptent pour 2 et pas 3... un seuil donc insuffisant pour lancer une procédure contre moi et dire que j'ai violé les règles antidopage de l'IAAF.
Le Code mondial antidopage dans ses lignes directrices opérationnelles pour le passeport biologique de l'athlète mentionne toujours dans son article 4.2 de la version 2.1 que "La sensibilité de détection du modèle du Passeport biologique de l'Athlète s'améliore à mesure que le nombre de contrôles augmente et que des contrôles en compétition et hors compétition sont effectués durant l'année"... et moi, tous les contrôles que j'ai effectué ont été effectués dans la période de compétition et jamais hors compétition.
"Un passeport biologique satisfaisant doit se fonder sur une certaine répartition des tests. Ceux-ci doivent être effectués pour moitié en période de pré-compétition pour moitié hors compétition. Ils doivent également être réalisés, pour moitié de façon inopinée et pour moitié de façon opinée. Une telle répartition de 4 situations permet d'obtenir la variabilité du profil".
Les propos en haut sont les propos de Pierre-Yves GARNIER, l'ex-responsable du passeport biologique à l'IAAF. Il les a tenu lors du 14ème Colloque National de Lutte et de Prévention du Dopage en France. Mais dans son traitement de mon dossier, il a fait fi de sa théorie et n'a appliqué la moindre de ses lignes... Bizarre !
"Quant aux nombres de tests pour réaliser une expertise aucun seuil n'a été défini. Le bon sens exige un nombre minimum de trois échantillons. Cependant, s'il nous est arrivé de pouvoir nous forger une conviction avec quatre tests, dans la grande majorité des cas cinq ou six échantillons apparaissent nécessaires pour justifier scientifiquement une sanction", a ajouté Pierre-Yves GARNIER dans la même conférence. Et moi, on m'a sanctionné et je n'ai même pas les trois échantillons qu'exige le bon sens !
Pour info, Pierre-Yves GARNIER et aussi Nick Davies et Jane Boulter-Davies, les trois ont été suspendus de toutes charges et fonctions au sein de l'IAAF après avoir été accusés d'avoir étouffé des cas de dopage russe en échange d'argent... Ils abritent les athlètes des grandes nations qui font réellement usage de produits dopants, et pour montrer au monde qu'ils font bien leur boulot et sont à fond dans la lutte contre le dopage ils accusent des athlètes du tiers monde "innocents" qu'ils croient bêtes et ignares.
Les dernières analyses que j'ai effectué dans le cadre du passeport biologique datent pour info du 24 août 2015, c'est-à-dire à Pékin lors de la 15ème édition des championnats du monde d'athlétisme. Leurs résultats s'ils étaient réellement un indice d'usage de dopage, l'IAAF ne va pas attendre plus de 6 mois pour m'informer de ses doutes mais va me communiquer ses soupçons à temps et m'interdire de prendre part aux éliminatoires du 1500 mètres.
La date des dernières analyses que j'ai effectué dans le cadre du passeport biologique, la date de la correspondance de l'IAAF, la violation des lois en vigueur qu'a connu le traitement de mon dossier, Pierre-Yves GARNIER qui a été accusé de "corruption" et suspendu de toutes charges et fonctions au sein de l'IAAF, les sorties médiatiques de Mohamed Nouri "le porte-parole de la Fédération Royale Marocaine d'Athlétisme"... tout ça me pousse à croire que l'injustice dont j'étais victime n'était pas une faute non-intentionnelle mais un complot prémédité.
Des responsables "marocains et aussi des étrangers" croient que l'athlète marocain, et l'athlète du tiers-monde en général, est une personne bête et ignare. De ce fait ils imaginent que s'ils fomentent un complot contre lui et le traitent d'une manière injuste et illégale, il ne va pas se rendre compte de leur violation des lois en vigueur et découvrir qu'il est victime d'une injustice et un certain abus de pouvoir.
Mohamed Nouri "le porte-parole de la Fédération Royale Marocaine d'Athlétisme" après avoir vu le soutien que j'ai eu de la part de nombreux sportifs, journalistes et autres, pour diaboliser mon image et induire le monde en erreur, a fait des sorties médiatiques bourrées de mensonges. Il a dit que j'ai refusé un contrôle antidopage qu'ils m'ont proposé, et a ajouté que j'ai réalisé de bonnes performances dans la période soupçonnée.
Tout ça est complètement faux. Dans cette période, mes performances étaient décevantes, très décevantes même : une élimination en demi-finale des Mondiaux de Pékin après avoir réalisé 3.44.95 et occupé la 9ème place de ma série. Pour le reste, le procès verbal de ma suspension est clair, très clair même. Pareil pour les lois en vigueur. Si j'avais vraiment refusé de passer un contrôle antidopage, j'aurais été poursuivi pour infraction à la règle 32.2(c) et pas 32.2.(b).
La Fédération Royale Marocaine d'Athlétisme, après avoir reçu la correspondance de l'IAAF, elle aurait dû me contacter, m'écouter, puis me mettre en contact avec un spécialiste de la Biologie cellulaire et moléculaire, la moindre des choses un spécialiste de la médecine du sport, qui va être chargé de la mission de me défendre.
C'est ce que les fédérations professionnelles qui valorisent leurs athlètes font. La nôtre, cette fédération amateure qui gère notre athlétisme, tout ce qu'elle sait faire "Admets que tu t'es dopé et tu auras une sanction allégée". Et si tu refuses ce qu'elle te propose et tu décides de continuer ton combat pour prouver ton innocence, elle exploite ses tuyaux médiatiques pour faire croire au monde que tu as refusé un contrôle antidopage... la honte !
Les malheurs des champions marocains font le bonheur des pays européens et des pays de Golf. On souffre déjà de la fuite de nos meilleurs athlètes. Et avec cette mauvaise manière qu'avec laquelle la Fédération Royale Marocaine d'Athlétisme traite ses athlètes, ce problème, au lieu d'être résolu, il va devenir de plus en plus grave.
Aujourd'hui, je ne sais vraiment pas si je vais reprendre la compétition une nouvelle fois ou non. Mais je suis sûr et certain qu'un jour je créerai une association pour défendre les droits des athlètes et enquêter sur les cas de tous ceux qui ont été arrêtés dans le cadre du passeport biologique. Je suis sûr et certain que je ne suis ni le premier ni le dernier qui a été injustement suspendu... certes il y'a d'autres victimes qui ont subi le même sort que moi.
La Fédération Royale Marocaine d'Athlétisme vu qu'elle ne fait rien de rien pour défendre ses athlètes, ces derniers doivent se mobiliser et créer leurs propres associations pour se défendre.