Des soldats tchadiens. Crédits photos : Sources
On ne peut pas être dans le secret des dieux pour comprendre que la mort de 26 soldats tchadiens au Mali est en partie imputable à la France. On est sceptique sur la manière dont les militaires ont pu tomber dans une nourricière alors que les moyens mis en place pour recueillir les informations sur l’emplacement des rebelles sont on ne peut plus exhaustifs. Partant des drones américains, des satellites espions, des oreilles d’écoute électroniques et des avions de surveillance qui survolent sans relâche la zone, on est en mesure de dire que la France a laissé sciemment mourir nos soldats en faisant de la rétention de l’information, refusant de signaler aux militaires tchadiens de la possible embuscade qui pourraient tendre les insurgés acculés dos au mur.
La France dans sa croisade publicitaire au Mali n’acceptera pas qu’un autre pays, en l’occurrence le Tchad lui vole la vedette en s’imposant sur le terrain des opérations. Comme elle l’a fait à Gao en laissant durant des heures les soldats maliens sous-équipés, désorientés et inexpérimentés face à un groupuscule d’insurgés déterminés et aguerris. L’armée française a intervenu quand leur homologue malien était au bord du gouffre. Cette duplicité et cette mauvaise intention qui caractérisent la France depuis des lustres sont les conséquences ayant conduit nos soldats vers la mort. Si la France avait partagé les renseignements militaires comme il se devait, le Tchad ne pleurera pas en ce moment 26 de ses valeureux fils tombés sur le champ d’honneur. On doit être trop vigilant et prendre tout avec précaution face aux France.
Les FATIM deviennent aux yeux des militaires français des véritables adversaires sur le plan médiatique. La décapitation de la nébuleuse de narcotrafiquants par l’armée tchadienne qui a abattu deux des principaux chefs dont Abou Zeid et Moukhtar Belmotar doit nous imposer une prudence supplémentaire face aux Français. Ceux-ci ne ménageraient aucun effort pour savourer une cuisante défaite de nos forces voire une déstabilisation sur le plan médiatique en les couronnant des informations peu fiables et désavantageuses. En tuant ces redoutables chefs djihadistes, les FATIM se mettent sur le chemin de la France dans sa recherche effrénée d’une reconnaissance et d’une publicité qu’elle n’a pu avoir en Somalie ou en Afghanistan. Vaut mieux vivre avec des serpents à sonnette dans sa cour que de faire confiance aux Français. En sachant que des serpents vivent dans notre cour, on saura quelle précaution prendre, mais nos « amis » Français ont toujours la magie de la duplicité et de la mauvaise foi.
Le refus de la France d’accorder la paternité de la mort des deux chefs des insurgés doit nous interpellés au plus haut niveau. Toute la presse française, les officines de propagande et les autorités politiques se sont relayées pour présenter des arguments contraires quand aux décès de ces deux obscurantistes prouvant ainsi que la France n’acceptera pas de concurrence sur le plan médiatique sur les théâtres des opérations au Mali. Elle attend promouvoir la présence de ses troupes tout en négligeant le rôle des autres forces africaines en présence alors que celles-ci ont engagé des Hommes et des moyens logistiques considérables. Nous pouvons conclure que le comportement de la France n’est rien d’autre que de la mauvaise foi et la volonté affichée de François Hollande de s’attirer la bienveillance de l’opinion publique comme l’avait fait en son temps Nicolas Sarkozy en Libye.
Moussa Guetane Moussa
La France dans sa croisade publicitaire au Mali n’acceptera pas qu’un autre pays, en l’occurrence le Tchad lui vole la vedette en s’imposant sur le terrain des opérations. Comme elle l’a fait à Gao en laissant durant des heures les soldats maliens sous-équipés, désorientés et inexpérimentés face à un groupuscule d’insurgés déterminés et aguerris. L’armée française a intervenu quand leur homologue malien était au bord du gouffre. Cette duplicité et cette mauvaise intention qui caractérisent la France depuis des lustres sont les conséquences ayant conduit nos soldats vers la mort. Si la France avait partagé les renseignements militaires comme il se devait, le Tchad ne pleurera pas en ce moment 26 de ses valeureux fils tombés sur le champ d’honneur. On doit être trop vigilant et prendre tout avec précaution face aux France.
Les FATIM deviennent aux yeux des militaires français des véritables adversaires sur le plan médiatique. La décapitation de la nébuleuse de narcotrafiquants par l’armée tchadienne qui a abattu deux des principaux chefs dont Abou Zeid et Moukhtar Belmotar doit nous imposer une prudence supplémentaire face aux Français. Ceux-ci ne ménageraient aucun effort pour savourer une cuisante défaite de nos forces voire une déstabilisation sur le plan médiatique en les couronnant des informations peu fiables et désavantageuses. En tuant ces redoutables chefs djihadistes, les FATIM se mettent sur le chemin de la France dans sa recherche effrénée d’une reconnaissance et d’une publicité qu’elle n’a pu avoir en Somalie ou en Afghanistan. Vaut mieux vivre avec des serpents à sonnette dans sa cour que de faire confiance aux Français. En sachant que des serpents vivent dans notre cour, on saura quelle précaution prendre, mais nos « amis » Français ont toujours la magie de la duplicité et de la mauvaise foi.
Le refus de la France d’accorder la paternité de la mort des deux chefs des insurgés doit nous interpellés au plus haut niveau. Toute la presse française, les officines de propagande et les autorités politiques se sont relayées pour présenter des arguments contraires quand aux décès de ces deux obscurantistes prouvant ainsi que la France n’acceptera pas de concurrence sur le plan médiatique sur les théâtres des opérations au Mali. Elle attend promouvoir la présence de ses troupes tout en négligeant le rôle des autres forces africaines en présence alors que celles-ci ont engagé des Hommes et des moyens logistiques considérables. Nous pouvons conclure que le comportement de la France n’est rien d’autre que de la mauvaise foi et la volonté affichée de François Hollande de s’attirer la bienveillance de l’opinion publique comme l’avait fait en son temps Nicolas Sarkozy en Libye.
Moussa Guetane Moussa