L'Afrique de l'Ouest est actuellement le théâtre de nombreux cas de coups d'État militaires, parmi lesquels ceux survenus au Mali, en Guinée Conakry et au Burkina Faso. Le plus récent en date dans cette région est survenu au Niger, qui vient de subir son cinquième coup d'État depuis son accession à l'indépendance en 1960. Ce dernier coup d'État a permis à une junte militaire de prendre le pouvoir après avoir capturé et retenu le président élu, Mohamed Bazoum, depuis le 26 juillet dernier.
Le cas du Niger continue de faire les gros titres, en grande partie en raison de la condamnation ferme de la communauté internationale, dirigée par la France, envers ce dernier coup de force, considéré comme allant trop loin, et de l'appel au rétablissement de l'ordre constitutionnel.
Depuis lors, la CEDEAO examine la question délicate d'une possible intervention militaire, bien que le dialogue demeure la première option pour trouver une solution. Le Tchad, qui n'est pas membre de la CEDEAO, a été désigné comme médiateur dans cette crise nigérienne, bien que les raisons de cette désignation restent encore floues pour l'opinion publique africaine.
Cependant, le cas du Tchad soulève de nombreuses interrogations et divise la communauté africaine et au-delà. La position de la France à l'égard du Tchad est critiquée par de nombreux observateurs. Beaucoup accusent le président actuel de la transition au Tchad, Mahamat Idriss Deby Itno, d'avoir organisé un coup d'État institutionnel après le décès de son père, le Maréchal Idriss Deby Itno. « On ne peut pas approuver une junte au Tchad et critiquer au Niger, au Mali, et au Burkina », a récemment déclaré le Français Loïk Le Floch-Prigent (ingénieur et dirigeant d'entreprises français), bien que la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, ait déclaré : « On ne tolère pas les coups d'État ».
De son côté, Ousmane Ndiaye, chef du service Afrique de TV5 Monde, a récemment indiqué que la France perdrait toute crédibilité lorsque les valeurs et les exigences varient en fonction des pays (deux poids, deux mesures). Selon lui, lorsque des militaires prennent le pouvoir en dehors de l'ordre constitutionnel, il s'agit d'un coup d'État. « Personne ne peut affirmer aujourd'hui que Mahamat Idriss Deby Itno est arrivé au pouvoir démocratiquement », a-t-il assuré. Ousmane Ndiaye souligne le comportement de la France, qui, selon lui, est sévère envers la junte au Mali, au Burkina et au Niger. « Au Tchad, on ne parle pas de junte, mais de transition. Pourquoi au Niger dit-on que cela ne passera pas, alors qu'au Tchad, c'est passé ? » s'interroge-t-il.
Le cas du Niger continue de faire les gros titres, en grande partie en raison de la condamnation ferme de la communauté internationale, dirigée par la France, envers ce dernier coup de force, considéré comme allant trop loin, et de l'appel au rétablissement de l'ordre constitutionnel.
Depuis lors, la CEDEAO examine la question délicate d'une possible intervention militaire, bien que le dialogue demeure la première option pour trouver une solution. Le Tchad, qui n'est pas membre de la CEDEAO, a été désigné comme médiateur dans cette crise nigérienne, bien que les raisons de cette désignation restent encore floues pour l'opinion publique africaine.
Cependant, le cas du Tchad soulève de nombreuses interrogations et divise la communauté africaine et au-delà. La position de la France à l'égard du Tchad est critiquée par de nombreux observateurs. Beaucoup accusent le président actuel de la transition au Tchad, Mahamat Idriss Deby Itno, d'avoir organisé un coup d'État institutionnel après le décès de son père, le Maréchal Idriss Deby Itno. « On ne peut pas approuver une junte au Tchad et critiquer au Niger, au Mali, et au Burkina », a récemment déclaré le Français Loïk Le Floch-Prigent (ingénieur et dirigeant d'entreprises français), bien que la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, ait déclaré : « On ne tolère pas les coups d'État ».
De son côté, Ousmane Ndiaye, chef du service Afrique de TV5 Monde, a récemment indiqué que la France perdrait toute crédibilité lorsque les valeurs et les exigences varient en fonction des pays (deux poids, deux mesures). Selon lui, lorsque des militaires prennent le pouvoir en dehors de l'ordre constitutionnel, il s'agit d'un coup d'État. « Personne ne peut affirmer aujourd'hui que Mahamat Idriss Deby Itno est arrivé au pouvoir démocratiquement », a-t-il assuré. Ousmane Ndiaye souligne le comportement de la France, qui, selon lui, est sévère envers la junte au Mali, au Burkina et au Niger. « Au Tchad, on ne parle pas de junte, mais de transition. Pourquoi au Niger dit-on que cela ne passera pas, alors qu'au Tchad, c'est passé ? » s'interroge-t-il.