Tchad : Des convois de sans-papiers expulsés en direction de la frontière camerounaise. Alwihda Info/D.W.W.
Les autorités camerounaises ont ordonné depuis hier l'expulsion vers le Tchad de 30 tchadiens installés à la ville frontalière Kousseri, et 17 autres à Pété qui seraient "sans-papiers", apprend-t-on de sources sécuritaires.
Ces mesures interviennent en représailles aux expulsions massives de camerounais et nigérians entamées par les autorités tchadiennes. Plusieurs convois de la gendarmerie, de la police et de la garde nomade contenant des étrangers en situation irrégulière appréhendés lors du contrôle par les forces de l'ordre, ont quitté hier leur centre de détention, derrière la brasserie du Tchad, sur la route de Farcha en direction de N'gueli où ils ont été refoulés à Kousseri.
Les autorités tchadiennes multiplient, ce dernier temps, le rapt des immigrés sans-papiers pour prévenir des éventuelles attaques terroristes contre le Tchad et ses institutions républicaines. Ces mesures interviennent à la suite des attaques terroristes contre la direction générale de la police et de l'école de police qui ont provoqué la mort d'une trentaine de personnes dont la plupart des nouvelles recrus de la police en pleine formation.
Le Tchad soutient être le pays le plus ouvert à la libre-circulation dans la sous-région mais justifie ces mesures "urgentes" suite aux attentats de N'Djamena.
Djamil Ahmat et Djimet Wiche Wahili.
Ces mesures interviennent en représailles aux expulsions massives de camerounais et nigérians entamées par les autorités tchadiennes. Plusieurs convois de la gendarmerie, de la police et de la garde nomade contenant des étrangers en situation irrégulière appréhendés lors du contrôle par les forces de l'ordre, ont quitté hier leur centre de détention, derrière la brasserie du Tchad, sur la route de Farcha en direction de N'gueli où ils ont été refoulés à Kousseri.
Les autorités tchadiennes multiplient, ce dernier temps, le rapt des immigrés sans-papiers pour prévenir des éventuelles attaques terroristes contre le Tchad et ses institutions républicaines. Ces mesures interviennent à la suite des attaques terroristes contre la direction générale de la police et de l'école de police qui ont provoqué la mort d'une trentaine de personnes dont la plupart des nouvelles recrus de la police en pleine formation.
Le Tchad soutient être le pays le plus ouvert à la libre-circulation dans la sous-région mais justifie ces mesures "urgentes" suite aux attentats de N'Djamena.
Djamil Ahmat et Djimet Wiche Wahili.