Abidjan, Côte d’Ivoire, le 14 février 2018 – L’Agence japonaise pour la coopération internationale (JICA, acronyme en anglais) a signé un accord de prêt de 73,601 milliards de yens japonais (environ 700,9 millions de dollars américains) avec le Fonds africain de développement (FAD), au titre de l’aide publique au développement (APD). Ce prêt est la contribution du Japon à la quatorzième reconstitution du Fonds africain de développement (FAD-14). Il s’agit du premier prêt de la JICA au Fonds africain de développement.
Le prêt permettra au Fonds africain de développement de soutenir les pays bénéficiaires pendant la période du FAD-14 (1er janvier 2017 au 31 décembre 2019), et contribuera également à la croissance économique ainsi qu’à la réduction de la pauvreté dans les pays les moins développés.
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a salué cet événement marquant, exprimant la gratitude et les remerciements de la Banque envers le gouvernement du Japon. Signant le mémorandum, Adesina a déclaré : « Merci au Japon et à son gouvernement pour avoir tenu une promesse. On entend souvent parler de promesses d’aide internationale non tenues. Je voudrais saluer l’engagement du Japon en faveur du développement de l’Afrique. Avec ce prêt de 700 millions de dollars qui vient s’ajouter aux 328 millions de dollars sous forme de dons, ce pays a largement contribué à la capacité d’engagement du Fonds africain de développement pour la période 2017-2019. »
Adesina a également indiqué que le Japon était un partenaire de développement de longue date pour l’Afrique, avec une part significative de ses engagements d’aide au continent canalisée par le Groupe de la Banque africaine de développement. « Le Japon est le deuxième plus grand contributeur du Fonds africain de développement en termes cumulatifs. Le Japon a par ailleurs augmenté ses contributions de manière significative au fil du temps. »
S’exprimant à son tour, l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Hiroshi Kawamura a, pour sa part, fait observer qu’il était heureux de signer l’accord pour soutenir le développement socioéconomique de l’Afrique. « Cette contribution portera la participation du gouvernement japonais à 7,3 %, contre 6,7 % pour le FAD-13 », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Nous espérons que les prêts et les subventions seront utilisés efficacement pour améliorer les conditions économiques et sociales des populations défavorisées en Afrique. En outre, notre réunion aujourd’hui contribuera à accélérer le processus établi lors de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, (TICAD, acronyme en anglais). »
Le représentant de la Japan International Cooperation Agency en Côte d’Ivoire, Tsutomu Iimura, qui cosignait le mémorandum a, quant à lui, fait remarquer que son institution adhérait pleinement auxHigh 5 de la Banque africaine de développement, soulignant qu’il n’y avait pas de limite à la collaboration et aux synergies entre les deux institutions. Tsutomu Iimura a exprimé l’espoir que les projets de la JICA ainsi que les contributions au FAD-14 renforcent les objectifs des High 5 dans les pays bénéficiaires.
De son côté, Hassatou N’Sele, vice-présidente par intérim des finances et cosignataire de l’accord pour la Banque africaine de développement, a remercié le gouvernement japonais et son peuple pour« ce soutien exceptionnel » à la reconstitution du FAD-14, notant que « ces investissements du Japon feraient la différence dans la vie de nombreux Africains. Le Japon est l’un de nos partenaires privilégiés et vos différents instruments financiers nous aideront à atteindre nos objectifs de développement », a ajouté Hassatou N’Sele.
Le Fonds africain de développement (FAD), l’une des entités du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), appuie les pays les moins avancés et les plus pauvres d’Afrique sous la forme de financements à très long terme et à faible taux d’intérêt. La Banque africaine de développement, quant à elle, finance les pays à revenu intermédiaire d’Afrique.
Depuis sa création en 1972, le Fonds africain de développement reçoit traditionnellement des souscriptions sous forme de dons de pays donateurs, y compris le Japon, comme source de financement pour réaliser sa mission de développement. Au cours des négociations de sa quatorzième reconstitution, le Fonds africain de développement a offert à ses pays donateurs la possibilité d’inclure pour la première fois un prêt concessionnel dans leur souscription au Fonds.
En outre, la JICA fournit de l’aide au développement du secteur privé grâce à l’Initiative de l’assistance renforcée au secteur privé (EPSA, acronyme en anglais) que le gouvernement du Japon et la Banque africaine de développement ont lancé en Afrique en juillet 2005. Maintenir ses relations avec le Groupe de la Banque africaine de développement en tant qu’important partenaire au développement contribuant à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté sur le continent fait partie intégrante de la politique de la JICA.
Le prêt permettra au Fonds africain de développement de soutenir les pays bénéficiaires pendant la période du FAD-14 (1er janvier 2017 au 31 décembre 2019), et contribuera également à la croissance économique ainsi qu’à la réduction de la pauvreté dans les pays les moins développés.
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a salué cet événement marquant, exprimant la gratitude et les remerciements de la Banque envers le gouvernement du Japon. Signant le mémorandum, Adesina a déclaré : « Merci au Japon et à son gouvernement pour avoir tenu une promesse. On entend souvent parler de promesses d’aide internationale non tenues. Je voudrais saluer l’engagement du Japon en faveur du développement de l’Afrique. Avec ce prêt de 700 millions de dollars qui vient s’ajouter aux 328 millions de dollars sous forme de dons, ce pays a largement contribué à la capacité d’engagement du Fonds africain de développement pour la période 2017-2019. »
Adesina a également indiqué que le Japon était un partenaire de développement de longue date pour l’Afrique, avec une part significative de ses engagements d’aide au continent canalisée par le Groupe de la Banque africaine de développement. « Le Japon est le deuxième plus grand contributeur du Fonds africain de développement en termes cumulatifs. Le Japon a par ailleurs augmenté ses contributions de manière significative au fil du temps. »
S’exprimant à son tour, l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Hiroshi Kawamura a, pour sa part, fait observer qu’il était heureux de signer l’accord pour soutenir le développement socioéconomique de l’Afrique. « Cette contribution portera la participation du gouvernement japonais à 7,3 %, contre 6,7 % pour le FAD-13 », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Nous espérons que les prêts et les subventions seront utilisés efficacement pour améliorer les conditions économiques et sociales des populations défavorisées en Afrique. En outre, notre réunion aujourd’hui contribuera à accélérer le processus établi lors de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, (TICAD, acronyme en anglais). »
Le représentant de la Japan International Cooperation Agency en Côte d’Ivoire, Tsutomu Iimura, qui cosignait le mémorandum a, quant à lui, fait remarquer que son institution adhérait pleinement auxHigh 5 de la Banque africaine de développement, soulignant qu’il n’y avait pas de limite à la collaboration et aux synergies entre les deux institutions. Tsutomu Iimura a exprimé l’espoir que les projets de la JICA ainsi que les contributions au FAD-14 renforcent les objectifs des High 5 dans les pays bénéficiaires.
De son côté, Hassatou N’Sele, vice-présidente par intérim des finances et cosignataire de l’accord pour la Banque africaine de développement, a remercié le gouvernement japonais et son peuple pour« ce soutien exceptionnel » à la reconstitution du FAD-14, notant que « ces investissements du Japon feraient la différence dans la vie de nombreux Africains. Le Japon est l’un de nos partenaires privilégiés et vos différents instruments financiers nous aideront à atteindre nos objectifs de développement », a ajouté Hassatou N’Sele.
Le Fonds africain de développement (FAD), l’une des entités du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), appuie les pays les moins avancés et les plus pauvres d’Afrique sous la forme de financements à très long terme et à faible taux d’intérêt. La Banque africaine de développement, quant à elle, finance les pays à revenu intermédiaire d’Afrique.
Depuis sa création en 1972, le Fonds africain de développement reçoit traditionnellement des souscriptions sous forme de dons de pays donateurs, y compris le Japon, comme source de financement pour réaliser sa mission de développement. Au cours des négociations de sa quatorzième reconstitution, le Fonds africain de développement a offert à ses pays donateurs la possibilité d’inclure pour la première fois un prêt concessionnel dans leur souscription au Fonds.
En outre, la JICA fournit de l’aide au développement du secteur privé grâce à l’Initiative de l’assistance renforcée au secteur privé (EPSA, acronyme en anglais) que le gouvernement du Japon et la Banque africaine de développement ont lancé en Afrique en juillet 2005. Maintenir ses relations avec le Groupe de la Banque africaine de développement en tant qu’important partenaire au développement contribuant à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté sur le continent fait partie intégrante de la politique de la JICA.