Le Président de la République, Idriss Déby a accordé un entretien au Palais présidentiel à un trio de médias occidentaux (RFI, TV5 Monde et Le Monde) dans lequel il a menacé d'être contraint de retirer les troupes tchadiennes de l'ensemble des territoires d'opérations en Afrique, faute de soutien des partenaires.
Idriss Déby a même avancé un délai, entre fin 2017 et début 2018 au maximum, si rien n'est fait.
Idriss s'est dit engagé contre le terrorisme, sans demander en partie quoi que ce soit. Toutefois, il a rappelé qu'il est du devoir de la communauté internationale et de ceux qui ont plus de moyens, d'aider le Tchad qui est "un petit pays, qui n'a pas de moyens", que ce soit sur le plan matériel, logistique ou financier.
"Nous y sommes encore dans ces zones là mais nous n'avons pas été soutenus. Le Tchad a déboursé sur ses propres ressources plus de 300 milliards Franc CFA, sans que nous n'ayons un soutien quelconque de l'extérieur", a déclaré Déby.
"Nous sommes seuls dans cette lutte, du moins pour le moment, personne ne nous a soutenu, même si nous avons adressés des demandes", a-t-il ajouté, admettant toutefois que "des pays en Afrique ont fait des gestes, le Nigeria, le Cameroun, mais nous n'avons pas du tout été soutenus".
Idriss Déby a même avancé un délai, entre fin 2017 et début 2018 au maximum, si rien n'est fait.
Idriss s'est dit engagé contre le terrorisme, sans demander en partie quoi que ce soit. Toutefois, il a rappelé qu'il est du devoir de la communauté internationale et de ceux qui ont plus de moyens, d'aider le Tchad qui est "un petit pays, qui n'a pas de moyens", que ce soit sur le plan matériel, logistique ou financier.
"Nous y sommes encore dans ces zones là mais nous n'avons pas été soutenus. Le Tchad a déboursé sur ses propres ressources plus de 300 milliards Franc CFA, sans que nous n'ayons un soutien quelconque de l'extérieur", a déclaré Déby.
"Nous sommes seuls dans cette lutte, du moins pour le moment, personne ne nous a soutenu, même si nous avons adressés des demandes", a-t-il ajouté, admettant toutefois que "des pays en Afrique ont fait des gestes, le Nigeria, le Cameroun, mais nous n'avons pas du tout été soutenus".
Le dirigeant tchadien a estimé être "absolument certain" de la déception des tchadiens, notamment envers l'occident. "Les tchadiens estiment que le Tchad a trop fait et doit se retirer de cette guerre, pour se recentrer sur la sécurité de son pays. Nous avons des limites, nous sommes arrivés au bout de nos limites, nous ne pouvons pas continuer à être partout. Nous devons surveiller 1200km de frontière avec la Libye. Si ça continu, il y aura un retrait. Nous estimons que l'année 2018 va être une année très déterminante, fin 2017, début 2018", a-t-il expliqué.
Déby a également souligné que l'armée tchadienne ne pourra pas faire les deux à la fois, "être dans le G5 Sahel et avoir d'autres forces dans des théâtres d'opérations". Toutefois, il met la priorité sur les forces du G5 Sahel. "Le plus important c'est les forces du G5. Nous allons commencer certainement (le déploiement de la force, ndlr) par le Mali", selon lui, et ce, "même si les financements arrivaient".
Déby a également souligné que l'armée tchadienne ne pourra pas faire les deux à la fois, "être dans le G5 Sahel et avoir d'autres forces dans des théâtres d'opérations". Toutefois, il met la priorité sur les forces du G5 Sahel. "Le plus important c'est les forces du G5. Nous allons commencer certainement (le déploiement de la force, ndlr) par le Mali", selon lui, et ce, "même si les financements arrivaient".