Le Tchad: "L'arrestation du ministre de l'enseignement supérieur est un complot", selon le parti Alwasate

N'DJAMENA (Tchad) - Le ministre tchadien et plusieurs autres responsables en rapport avec le bac obt été arrêté, lundi, selon une source officielle. Le Ministre est accusé de n'avoir pas respecté les dispositions légales concernant le résultat du Bac. Son parti politique Alwasat, cri au complot et appelle à une enquête indépendante pour élucider cette affaire.
Dans une intervention télévisée, le Premier ministre Emmanuel Nadingar a annoncé l'annulation du bac et la tenue en octobre d'une deuxième session.
Le tout nouveau ministre de l'Enseignement Supérieur, Mackaye, a déclaré que le taux des admis avec une moyenne supérieure ou égale à 10/20 se chiffre à 6267 bacheliers, toutes séries confondues.
Les notes à partir de 8,25/20 jusqu'à 9,9/20 sont annulées tandis qu'une session spéciale se tient en octobre pour tous les candidats soit plus de 63 000 élèves, toutes séries confondues.

Une somme énorme
La session spéciale va coûter près d'un demi-milliard de Francs CFA à l'Etat pour l'organisation, la correction et la diffusion des résultats.

9% d'admis en réalité
Le chiffre officiel est finalement revu en large baisse sachant que les 6267 admis représentent 9% des candidats. Le niveau des élèves est en constante chute libre et la sonnette d'alarme doit être tirée.

Une pierre, deux coups pour les non-admis
Les candidats qui n'ont pas été admis sur les listes du baccalauréat ont désormais l'opportunité de revenir en force à la session spéciale, au lieu de perdre une année.
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