
Le Dr Tchindebé Ouakou, coordonnateur du programme national d'éradication du ver de Guinée au Tchad, participe depuis le 5 février à Daoula au Cameroun à une réunion régionale cruciale. Cette rencontre vise à évaluer les progrès accomplis dans la lutte contre cette maladie parasitaire et à renforcer la coopération entre les pays touchés.
Une menace persistante
Bien que le Tchad ait réalisé des progrès significatifs dans la lutte contre le ver de Guinée, la persistance de foyers de transmission dans les pays voisins, notamment le Cameroun et la République centrafricaine, représente une menace constante. La transmission transfrontalière de la maladie complique considérablement les efforts d'éradication.
Le Tchad partage son expérience
Lors de cette réunion, le Dr Tchindebé Ouakou a présenté les stratégies mises en œuvre par le Tchad pour lutter contre le ver de Guinée. Il a souligné les défis rencontrés, notamment la difficulté d'atteindre les populations les plus isolées et la nécessité de renforcer la surveillance épidémiologique. Malgré ces défis, le Tchad a enregistré des résultats encourageants, avec une réduction significative du nombre de cas humains et animaux.
Les enjeux de la coopération régionale
La coopération régionale est essentielle pour éradiquer définitivement le ver de Guinée. En partageant leurs expériences et leurs bonnes pratiques, les pays de la région peuvent renforcer leurs actions et accélérer la progression vers l'éradication. Cette réunion à Daoula offre une opportunité unique de renforcer les liens entre les différents acteurs impliqués dans la lutte contre cette maladie.