AFP
Le Tchad a demandé l'extradition pour "terrorisme" de trois rebelles tchadiens arrêtés à la mi-octobre au Niger, dans la région d'Agadez, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
"L'extradition se fera sous le coup de la loi de lutte contre le terrorisme", a annoncé un responsable à l'AFP.
Une source sécuritaire tchadienne a confirmé que la demande d'extradition de trois rebelles avait été transmise par N'Djamena à Niamey.
Selon ces deux responsables tchadiens, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, ces trois membres du CCMSR (Conseil de commandement militaire pour le salut de la république) ont été arrêtés début octobre dans la région d'Agadez, dans le nord du Niger.
Il s'agit notamment du président de ce mouvement rebelle, Mahamat Hassan Boulmaye, et de son porte-parole, Ahamat Yacoub Adam.
L'information n'a pas été officiellement confirmée au Niger.
Mais à N'Djamena, une organisation de la société civile, la Convention tchadienne pour la défense des droits de l’Homme (CTDDH) a demandé dans un communiqué "au gouvernement nigérien de ne pas extrader M. Boulmaye au Tchad où sa vie est en danger et où il ne bénéficiera certainement pas d’un procès équitable".
Un groupe rebelle tchadien, le Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (Fact, dont le CCMSR est une scission), a condamné l'arrestation des trois rebelles hommes, appelant le Niger et la communauté internationale à "contribuer à la libération de ces opposants politiques".
Adoptée en 2015, la loi portant sur la répression des actes de terrorisme punit de la peine de mort toute personne qui commet un acte terroriste.
Sur la base de cette loi, 10 personnes présumées membres de Boko Haram ont été jugées et condamnées à mort et exécutés vingt heures après le verdict.
Engagés conjointement dans la lutte contre le groupe jihadiste dans le nord-est du Nigeria, le Tchad et le Niger entretiennent de bonnes relations et sont liés par une forte coopération judiciaire.
Créé il y a un an, le CCMSR se définit comme une opposition politico-militaire tchadienne basée en Libye, et affirme disposer de plus de 4.000 hommes, actif aux frontières au Libye et au Soudan. Il est issu de scissions de la rébellion de l'Union des forces de résistance (UFR), mouvement qui avait progressé jusqu'à N'Djamena en 2008.
"L'extradition se fera sous le coup de la loi de lutte contre le terrorisme", a annoncé un responsable à l'AFP.
Une source sécuritaire tchadienne a confirmé que la demande d'extradition de trois rebelles avait été transmise par N'Djamena à Niamey.
Selon ces deux responsables tchadiens, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, ces trois membres du CCMSR (Conseil de commandement militaire pour le salut de la république) ont été arrêtés début octobre dans la région d'Agadez, dans le nord du Niger.
Il s'agit notamment du président de ce mouvement rebelle, Mahamat Hassan Boulmaye, et de son porte-parole, Ahamat Yacoub Adam.
L'information n'a pas été officiellement confirmée au Niger.
Mais à N'Djamena, une organisation de la société civile, la Convention tchadienne pour la défense des droits de l’Homme (CTDDH) a demandé dans un communiqué "au gouvernement nigérien de ne pas extrader M. Boulmaye au Tchad où sa vie est en danger et où il ne bénéficiera certainement pas d’un procès équitable".
Un groupe rebelle tchadien, le Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (Fact, dont le CCMSR est une scission), a condamné l'arrestation des trois rebelles hommes, appelant le Niger et la communauté internationale à "contribuer à la libération de ces opposants politiques".
Adoptée en 2015, la loi portant sur la répression des actes de terrorisme punit de la peine de mort toute personne qui commet un acte terroriste.
Sur la base de cette loi, 10 personnes présumées membres de Boko Haram ont été jugées et condamnées à mort et exécutés vingt heures après le verdict.
Engagés conjointement dans la lutte contre le groupe jihadiste dans le nord-est du Nigeria, le Tchad et le Niger entretiennent de bonnes relations et sont liés par une forte coopération judiciaire.
Créé il y a un an, le CCMSR se définit comme une opposition politico-militaire tchadienne basée en Libye, et affirme disposer de plus de 4.000 hommes, actif aux frontières au Libye et au Soudan. Il est issu de scissions de la rébellion de l'Union des forces de résistance (UFR), mouvement qui avait progressé jusqu'à N'Djamena en 2008.