PHOTO PIERRE-PAUL POULIN
Une enquête a été ouverte par la justice tchadienne suite aux révélations d'un bureau d'enquête sur des biens mal acquis par des citoyens de nationalité tchadienne au Canada, apprend-t-on d'une déclaration du ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, Ahmat Mahamat Hassan.
"Des informations nous sont parvenus d'un bureau d'investigation du Canada que des individus de nationalité tchadienne auraient acquis, sur des biens publics tchadiens, des grands investissements de l'ordre de plus de 8,5 millions de dollars (5 milliards Francs CFA) qui seraient investis au Canada. Ces personnes mises en causes dans le rapport du bureau d'investigation canadien sont de nationalité tchadienne et au cours de leur carrière, ces personnes avaient occupés dans la chaine des finances publiques des hautes responsabilités, ayant été en contact avec le maniement des biens publics", a déclaré Ahmat Mahamat Hassan.
"Là également, comme il s'agit d'accusations extrêmement graves mettant en cause les biens publics, il est de notre devoir d'ouvrir également une enquête judiciaire", a ajouté le garde des sceaux.
Les autorités tchadiennes se retournerons contre les présumés auteurs de détournements "si les évènements ou faits imputables sont matériellement prouvés".
Le ministère de la Justice reconnait pour la première fois une possible "manipulation des biens publics par des individus" pour d'importants achats et blanchiment d'argent en dehors du territoire tchadien.
"Des informations nous sont parvenus d'un bureau d'investigation du Canada que des individus de nationalité tchadienne auraient acquis, sur des biens publics tchadiens, des grands investissements de l'ordre de plus de 8,5 millions de dollars (5 milliards Francs CFA) qui seraient investis au Canada. Ces personnes mises en causes dans le rapport du bureau d'investigation canadien sont de nationalité tchadienne et au cours de leur carrière, ces personnes avaient occupés dans la chaine des finances publiques des hautes responsabilités, ayant été en contact avec le maniement des biens publics", a déclaré Ahmat Mahamat Hassan.
"Là également, comme il s'agit d'accusations extrêmement graves mettant en cause les biens publics, il est de notre devoir d'ouvrir également une enquête judiciaire", a ajouté le garde des sceaux.
Les autorités tchadiennes se retournerons contre les présumés auteurs de détournements "si les évènements ou faits imputables sont matériellement prouvés".
Le ministère de la Justice reconnait pour la première fois une possible "manipulation des biens publics par des individus" pour d'importants achats et blanchiment d'argent en dehors du territoire tchadien.