Jamais le ciment n'a été vendu à un prix aussi exorbitant comme c'est le cas aujourd'hui au Tchad. On dirait que le lancement du ciment tchadien a provoqué une pénurie grave, allant jusqu'à multiplier par deux le prix d'un sac de ciment. Comme toujours, les commerçants tchadiens sont les plus dangereux pour le développement du pays. A chaque fois que le pays tente de trouver une solution pour desserrer l'étau autour de la population, les commerçants s'organisent pour jouer à la monopolisation, afin de pénaliser le citoyen lambda qui, en cette période de la saison pluvieuse, compte sur le ciment pour empêcher sa concession de tomber.
Nous avons vu cela avec le carburant, actuellement c'est autour du ciment que les commerçants spéculent. Annoncé au départ à 6500 Fcfa le sac, il atteint aujourd'hui 13000 Fcfa. La formule des commerçants est simple. Il suffit de mettre la main par tous les moyens sur le ciment tchadien en contournant toutes les dispositions du gouvernement et en corrompant ceux qui sont responsables directs. Puis, imposer à tout le pays un prix. Les commerçants se communiquent entre eux, tous les soirs, par smc pour arrêter le prix du ciment. Il n'est pas étonnant que le prix du sac de ciment puisse atteindre 15000 Fcfa dans les tous prochains jours. Tout ce passe sous le nez et la barbe des autorités en charge du ciment. Pour leur fermer les yeux, les commerçants les ont corrompues. Les communiqués et les mises en garde des autorités n’ont pas déjoué l’effet de la spéculation des vendeurs grossistes et détaillants de ciment. Les communiqués, les mesures et les textes du gouvernement restent sans effet. Aussitôt décidés aussitôt évaporés. Alors que les commerçants s’emparent du maigre pourcentage déversé sur le marché national, les grandes sociétés (chinoises, françaises et locales) qui doivent normalement exclues de cette production, ont signé des contrats avec la cimenterie pour l’absorption d’une grande quantité de ciment. Le gouvernement doit prendre des nouvelles mesures pour exclure les grandes sociétés et mettre à la disposition du citoyen ce produit national. Les grandes sociétés doivent logiquement importer du ciment puisqu’ils en ont les moyens
Nous avons vu cela avec le carburant, actuellement c'est autour du ciment que les commerçants spéculent. Annoncé au départ à 6500 Fcfa le sac, il atteint aujourd'hui 13000 Fcfa. La formule des commerçants est simple. Il suffit de mettre la main par tous les moyens sur le ciment tchadien en contournant toutes les dispositions du gouvernement et en corrompant ceux qui sont responsables directs. Puis, imposer à tout le pays un prix. Les commerçants se communiquent entre eux, tous les soirs, par smc pour arrêter le prix du ciment. Il n'est pas étonnant que le prix du sac de ciment puisse atteindre 15000 Fcfa dans les tous prochains jours. Tout ce passe sous le nez et la barbe des autorités en charge du ciment. Pour leur fermer les yeux, les commerçants les ont corrompues. Les communiqués et les mises en garde des autorités n’ont pas déjoué l’effet de la spéculation des vendeurs grossistes et détaillants de ciment. Les communiqués, les mesures et les textes du gouvernement restent sans effet. Aussitôt décidés aussitôt évaporés. Alors que les commerçants s’emparent du maigre pourcentage déversé sur le marché national, les grandes sociétés (chinoises, françaises et locales) qui doivent normalement exclues de cette production, ont signé des contrats avec la cimenterie pour l’absorption d’une grande quantité de ciment. Le gouvernement doit prendre des nouvelles mesures pour exclure les grandes sociétés et mettre à la disposition du citoyen ce produit national. Les grandes sociétés doivent logiquement importer du ciment puisqu’ils en ont les moyens