« Les FDS (Force de défense et de sécurité, Ndlr) et le peuple nigérien [...] rappellent que non seulement l’État du Niger a dénoncé dans le communiqué N°19 du 3 août tous les accords de défense et de sécurité qui ont été signés entre le Niger et la France, mais également que depuis cette date, les délais accordés aux armées françaises pour quitter le territoire nigérien conformément à ces accords sont en train de courir », a déclaré le 11 août le colonel Amadou Abdramane, porte-parole du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).
Après avoir pris le pouvoir suite au coup d’Etat militaire du 26 juillet, la junte réunie au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie avait demandé que les soldats français, présents depuis 2013 aux côtés de l’armée nigérienne pour lutter contre les mouvements djihadistes – le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (affilié à Al-Qaida) et l’Etat islamique au Sahel, doivent plier bagage dans les 30 jours qui suivent.
Lors d’une allocution à la télévision nationale, le 3 août, le colonel major Amadou Abdramane a officiellement dénoncé les cinq accords de coopération militaire signés avec la France entre 1977 et 2020. Une rupture justifiée par « l’attitude désinvolte et la réaction de la France face à la situation interne qui prévaut dans le pays ».
Après avoir pris le pouvoir suite au coup d’Etat militaire du 26 juillet, la junte réunie au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie avait demandé que les soldats français, présents depuis 2013 aux côtés de l’armée nigérienne pour lutter contre les mouvements djihadistes – le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (affilié à Al-Qaida) et l’Etat islamique au Sahel, doivent plier bagage dans les 30 jours qui suivent.
Lors d’une allocution à la télévision nationale, le 3 août, le colonel major Amadou Abdramane a officiellement dénoncé les cinq accords de coopération militaire signés avec la France entre 1977 et 2020. Une rupture justifiée par « l’attitude désinvolte et la réaction de la France face à la situation interne qui prévaut dans le pays ».