Installations pétrolières. Crédits : Sources
Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole reculaient mardi en cours d'échanges européens, les investisseurs peinant à trouver une direction forte alors que l'avenir de l'accord de l'Opep de limitation de la production inquiète les investisseurs.
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 45,57 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 31 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'août cédait 30 cents à 44,10 dollars.
Les cours de l'or noir ne confirmaient pas leur rebond de la veille et évoluaient en baisse dans un marché sans direction forte.
"Le rebond était principalement dû à l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), qui se préoccupe désormais de la hausse de la production du Nigeria et de la Libye", ont rappelé les analystes de PVM.
Les deux pays africains sont membres du cartel, mais ont été exempté d'une baisse de leur production dans le cadre de l'accord de limitation qui allie l'Opep et d'autres producteurs, dont la Russie.
Alors qu'ils avaient été épargnés en raison des troubles géopolitiques qui pesaient sur leur industrie pétrolière, la production du Nigeria et de la Libye a repris dans les derniers mois, entamant sérieusement les efforts des autres pays du cartel.
Les deux pays ont donc été conviés à la prochaine réunion de suivi de l'accord, qui se tiendra le 24 juillet à Saint-Pétersbourg, en Russie.
"Si aucune mesure concrète n'est prise pour contrôler rapidement la production de la Libye et du Nigeria, le rebond ne peut pas tenir", ont cependant estimé les analystes de PVM.
Alors que Indian Oil Corp, raffineur indien, s'apprête à acheter des barils de brut dans le golfe du Mexique, dont le pétrole peut désormais être compétitif par rapport à celui extrait au Moyen-Orient, les tensions pourraient monter à l'Opep, a prévenu Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Markets.
"Les efforts de l'Opep ne parviennent pas à limiter l'offre mondiale, mais ont visiblement fait monter les prix au Moyen-Orient à cause de la baisse des extractions dans la région. La situation pourrait peser sur la coopération dans le futur", a-t-elle prévenu.
js/pn/mcj
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 45,57 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 31 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'août cédait 30 cents à 44,10 dollars.
Les cours de l'or noir ne confirmaient pas leur rebond de la veille et évoluaient en baisse dans un marché sans direction forte.
"Le rebond était principalement dû à l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), qui se préoccupe désormais de la hausse de la production du Nigeria et de la Libye", ont rappelé les analystes de PVM.
Les deux pays africains sont membres du cartel, mais ont été exempté d'une baisse de leur production dans le cadre de l'accord de limitation qui allie l'Opep et d'autres producteurs, dont la Russie.
Alors qu'ils avaient été épargnés en raison des troubles géopolitiques qui pesaient sur leur industrie pétrolière, la production du Nigeria et de la Libye a repris dans les derniers mois, entamant sérieusement les efforts des autres pays du cartel.
Les deux pays ont donc été conviés à la prochaine réunion de suivi de l'accord, qui se tiendra le 24 juillet à Saint-Pétersbourg, en Russie.
"Si aucune mesure concrète n'est prise pour contrôler rapidement la production de la Libye et du Nigeria, le rebond ne peut pas tenir", ont cependant estimé les analystes de PVM.
Alors que Indian Oil Corp, raffineur indien, s'apprête à acheter des barils de brut dans le golfe du Mexique, dont le pétrole peut désormais être compétitif par rapport à celui extrait au Moyen-Orient, les tensions pourraient monter à l'Opep, a prévenu Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Markets.
"Les efforts de l'Opep ne parviennent pas à limiter l'offre mondiale, mais ont visiblement fait monter les prix au Moyen-Orient à cause de la baisse des extractions dans la région. La situation pourrait peser sur la coopération dans le futur", a-t-elle prévenu.
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