“Je lui ai dit que la France remercie le Tchad dans la lutte contre le fondamentalisme islamique”, a déclaré à l’AFP Marine Le Pen après avoir rencontré le président tchadien, allié des Occidentaux en Afrique contre les jihadistes, dans sa résidence familiale à Amdjarass (900 km au nord-est de N’Djamena).
“Si je suis élue présidente de la République, je m’engage à développer la coopération avec les pays francophones”, a poursuivi la candidate du Front national (FN) en tête dans les sondages de premier tour, mais battue d’après ces mêmes sondages au second tour.
“Je lui ai dit tout le mal que je pensais de la Françafrique”, a-t-elle ajouté jointe à son retour à N’Djamena, reprenant l’expression qui désignait les collusions entre les dirigeants français et ceux des anciennes colonies françaises.
Mme Le Pen affirme avoir demandé à son hôte “son analyse sur la Libye et sur le G5 Sahel”, groupement de cinq pays (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) alliés contre les jihadistes dans le Sahara et le Sahel.
“Nous avons partagé des inquiétudes sur la situation de la Libye. Le président et moi avions la même analyse au moment de l’intervention française. Nous pensions qu’il s’agissait d’une très grave erreur qui allait avoir de lourdes conséquences. C’est exactement ce qui s’est passé. Nous avons été lui en Afrique et moi en Europe les plus lucides sur cette situation”, a-t-elle indiqué à la presse tchadienne.
“Peut-être j’inviterai le président Déby à l’Elysée”, a conclu Mme Le Pen devant la presse tchadienne.
La candidate est arrivée mardi à la mi-journée à N’Djamena en provenance de Päris à bord d’un vol privé sur lequel elle n’a pas souhaité donner de précisions.
Mercredi, elle doit rencontrer les militaires français de l’opération Barkhane de lutte contre les groupes jihadistes dans le Sahel. L’état-major de la force est installé à N’Djamena.
“Elle prononcera une allocution précisant sa vision des relations franco-africaines à venir. Elle sera également reçue par la première dame, Hinda Deby Itno, présidente de la Fondation Grand Cœur, et visitera avec elle un hôpital pour enfants”, indique le FN dans un communiqué.
“Enfin, elle sera reçue par le président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi, et échangera avec la représentation nationale tchadienne”, ajoute le FN.
C’est la deuxième rencontre officielle de Mme Le Pen avec un chef d’Etat en activité en un mois, après sa rencontre le 20 février à Beyrouth avec le président libanais Michel Aoun.
Le parti du principal opposant tchadien, Saleh Kebzabo, avait dénoncé samedi la visite de la “candidate de l’extrême droite raciste et xénophobe à l’élection présidentielle en France”.
“C’est un parti lié au Parti socialiste. Cela ne me fait ni chaud ni froid”, a commenté Marine Le Pen à l’AFP.
“Si je suis élue présidente de la République, je m’engage à développer la coopération avec les pays francophones”, a poursuivi la candidate du Front national (FN) en tête dans les sondages de premier tour, mais battue d’après ces mêmes sondages au second tour.
“Je lui ai dit tout le mal que je pensais de la Françafrique”, a-t-elle ajouté jointe à son retour à N’Djamena, reprenant l’expression qui désignait les collusions entre les dirigeants français et ceux des anciennes colonies françaises.
Mme Le Pen affirme avoir demandé à son hôte “son analyse sur la Libye et sur le G5 Sahel”, groupement de cinq pays (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) alliés contre les jihadistes dans le Sahara et le Sahel.
“Nous avons partagé des inquiétudes sur la situation de la Libye. Le président et moi avions la même analyse au moment de l’intervention française. Nous pensions qu’il s’agissait d’une très grave erreur qui allait avoir de lourdes conséquences. C’est exactement ce qui s’est passé. Nous avons été lui en Afrique et moi en Europe les plus lucides sur cette situation”, a-t-elle indiqué à la presse tchadienne.
“Peut-être j’inviterai le président Déby à l’Elysée”, a conclu Mme Le Pen devant la presse tchadienne.
La candidate est arrivée mardi à la mi-journée à N’Djamena en provenance de Päris à bord d’un vol privé sur lequel elle n’a pas souhaité donner de précisions.
Mercredi, elle doit rencontrer les militaires français de l’opération Barkhane de lutte contre les groupes jihadistes dans le Sahel. L’état-major de la force est installé à N’Djamena.
“Elle prononcera une allocution précisant sa vision des relations franco-africaines à venir. Elle sera également reçue par la première dame, Hinda Deby Itno, présidente de la Fondation Grand Cœur, et visitera avec elle un hôpital pour enfants”, indique le FN dans un communiqué.
“Enfin, elle sera reçue par le président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi, et échangera avec la représentation nationale tchadienne”, ajoute le FN.
C’est la deuxième rencontre officielle de Mme Le Pen avec un chef d’Etat en activité en un mois, après sa rencontre le 20 février à Beyrouth avec le président libanais Michel Aoun.
"Cela ne me fait ni chaud ni froid"
Le parti du principal opposant tchadien, Saleh Kebzabo, avait dénoncé samedi la visite de la “candidate de l’extrême droite raciste et xénophobe à l’élection présidentielle en France”.
“C’est un parti lié au Parti socialiste. Cela ne me fait ni chaud ni froid”, a commenté Marine Le Pen à l’AFP.
Aujourd'hui, lors d'un entretien avec le journal Le Figaro, Marine Le Pen a ajouté que "L'UNDR (Union nationale pour le développement et le renouveau) est un parti socialiste lié au PS français. Je ne m'attendais pas à ce qu'il m'accueille avec des fleurs!".