Mme la coordinatrice nationale, pouvez-vous nous présenter les produits exposés par le Tchad à la FOTRAC ?
Merci beaucoup pour Alwihda d’avoir pensé à la délégation tchadienne qui est venue à la 14ème édition de la FOTRAC. En effet, le Tchad y présente différents produits : le beurre de karité, la spiruline, les cosmétiques, des produits à base de chameau-dromadaire, d’arachides et bien d’autres.
Il y a cette spiruline qui est une algue qui se cultive au niveau du Tchad, et c’est naturel pour la santé d’une personne. Ce produit fortifie les enfants mal nourris, les personnes âgées et les personnes vivant avec le Vih. C’est un antioxydant pour des personnes qui travaillent beaucoup. Et dans le monde, le Tchad est reconnu comme un grand producteur de spiruline ; les autres pays en cultivent, mais au Tchad, elle pousse naturellement.
Quelle appréciation faites-vous, quant à l’organisation générale de cette manifestation foraine, à laquelle vous assistez depuis la première édition ?
L’organisation de la FOTRAC est une occasion du donner et du recevoir. C’est aussi un moment d’échanges entre les pays, pour venir montrer les talents des femmes qui font dans l’entreprenariat féminin, et aussi de voir comment les autres pays font, afin de les copier et d’implémenter leur savoir-faire. C’est cela l’essentiel. Beaucoup de nos sœurs pensent que venir à la foire, c’est pour amasser de l’argent. Or s’il faut évaluer les dépenses, et pour nous qui venons du Tchad, par rapport aux produits que nous vendons, il y a un gap important.
En réalité, la FOTRAC est un moment privilégié d’échanges, d’information et de formation. Car il faut savoir que si nous produisons, il faudrait que l’on respecte les normes, pour une meilleure consommation. Nous devons à cet effet maitriser les caractéristiques des produits que nous consommons, et mettre nos acheteurs en confiance.
Pensez- vous que le plaidoyer des femmes, en vue de leur autonomisation est suivi par les dirigeants de la sous-région ?
Dans tout ce que nous sommes en train de faire, si nous ne le faisons pas avec un plaidoyer au niveau politique, rien ne peut marcher. Ce d’autant plus que tous nos gouvernants d’Afrique, d’Europe et d’Asie parlent toujours de la condition de la femme. En effet, plusieurs conventions sont signées, mais il faudrait que chaque pays les mette dans son contexte. Il y a des outils qui concernent les femmes que certains ne connaissent pas. Il faut donc traduire tout cela dans les différentes langues, pour permettre aux femmes de mieux comprendre les enjeux.
Par ailleurs, on ne va pas à l’encontre de nos autorités ou de nos hommes, mais on voudrait que nous puissions comprendre ce qui se passe. En parlant de plaidoyer, je pense qu’il y a beaucoup de choses qui se passent, il y a une petite amélioration, par rapport aux femmes. Mais il faudrait que l’on nous implique davantage, comme en ce qui concerne la résolution 1325, concernant la médiation. Moi je suis une formatrice et j’interpelle toujours les femmes d’être conscientes de la situation.
En rapport avec le processus de mise en place de la Zone de libre échange continental africaine, la libre circulation des personnes et des biens est-elle une réalité en Afrique centrale ?
Les gens sont en train de se réveiller sur la ZLECAF au Tchad. Cela étant, il y a encore beaucoup de nos opérateurs qui ne la connaissent pas. Ainsi, lorsqu’un opérateur quitte le port de Douala, pour apporter sa marchandise à Moundou qui est un point frontalier, il faudrait que les gens puissent comprendre qu’il faut cesser de prendre de l’argent tout le long du corridor.
Il faut que la libre circulation soit vraiment effective. Il y a de plus en plus d’amélioration, car les gens sont en train de comprendre. Certes, il y a encore certains postes de contrôlent qui entretiennent des mauvaises pratiques envers les usagers de la route, ce qui n’est pas normal. En ce qui me concerne, je suis toujours en règle. Et il faudrait que les citoyens de la sous-région respectent la loi.
Merci beaucoup pour Alwihda d’avoir pensé à la délégation tchadienne qui est venue à la 14ème édition de la FOTRAC. En effet, le Tchad y présente différents produits : le beurre de karité, la spiruline, les cosmétiques, des produits à base de chameau-dromadaire, d’arachides et bien d’autres.
Il y a cette spiruline qui est une algue qui se cultive au niveau du Tchad, et c’est naturel pour la santé d’une personne. Ce produit fortifie les enfants mal nourris, les personnes âgées et les personnes vivant avec le Vih. C’est un antioxydant pour des personnes qui travaillent beaucoup. Et dans le monde, le Tchad est reconnu comme un grand producteur de spiruline ; les autres pays en cultivent, mais au Tchad, elle pousse naturellement.
Quelle appréciation faites-vous, quant à l’organisation générale de cette manifestation foraine, à laquelle vous assistez depuis la première édition ?
L’organisation de la FOTRAC est une occasion du donner et du recevoir. C’est aussi un moment d’échanges entre les pays, pour venir montrer les talents des femmes qui font dans l’entreprenariat féminin, et aussi de voir comment les autres pays font, afin de les copier et d’implémenter leur savoir-faire. C’est cela l’essentiel. Beaucoup de nos sœurs pensent que venir à la foire, c’est pour amasser de l’argent. Or s’il faut évaluer les dépenses, et pour nous qui venons du Tchad, par rapport aux produits que nous vendons, il y a un gap important.
En réalité, la FOTRAC est un moment privilégié d’échanges, d’information et de formation. Car il faut savoir que si nous produisons, il faudrait que l’on respecte les normes, pour une meilleure consommation. Nous devons à cet effet maitriser les caractéristiques des produits que nous consommons, et mettre nos acheteurs en confiance.
Pensez- vous que le plaidoyer des femmes, en vue de leur autonomisation est suivi par les dirigeants de la sous-région ?
Dans tout ce que nous sommes en train de faire, si nous ne le faisons pas avec un plaidoyer au niveau politique, rien ne peut marcher. Ce d’autant plus que tous nos gouvernants d’Afrique, d’Europe et d’Asie parlent toujours de la condition de la femme. En effet, plusieurs conventions sont signées, mais il faudrait que chaque pays les mette dans son contexte. Il y a des outils qui concernent les femmes que certains ne connaissent pas. Il faut donc traduire tout cela dans les différentes langues, pour permettre aux femmes de mieux comprendre les enjeux.
Par ailleurs, on ne va pas à l’encontre de nos autorités ou de nos hommes, mais on voudrait que nous puissions comprendre ce qui se passe. En parlant de plaidoyer, je pense qu’il y a beaucoup de choses qui se passent, il y a une petite amélioration, par rapport aux femmes. Mais il faudrait que l’on nous implique davantage, comme en ce qui concerne la résolution 1325, concernant la médiation. Moi je suis une formatrice et j’interpelle toujours les femmes d’être conscientes de la situation.
En rapport avec le processus de mise en place de la Zone de libre échange continental africaine, la libre circulation des personnes et des biens est-elle une réalité en Afrique centrale ?
Les gens sont en train de se réveiller sur la ZLECAF au Tchad. Cela étant, il y a encore beaucoup de nos opérateurs qui ne la connaissent pas. Ainsi, lorsqu’un opérateur quitte le port de Douala, pour apporter sa marchandise à Moundou qui est un point frontalier, il faudrait que les gens puissent comprendre qu’il faut cesser de prendre de l’argent tout le long du corridor.
Il faut que la libre circulation soit vraiment effective. Il y a de plus en plus d’amélioration, car les gens sont en train de comprendre. Certes, il y a encore certains postes de contrôlent qui entretiennent des mauvaises pratiques envers les usagers de la route, ce qui n’est pas normal. En ce qui me concerne, je suis toujours en règle. Et il faudrait que les citoyens de la sous-région respectent la loi.