
Image : Les Nouvelles
L'attaque, attribuée aux terroristes de l'État islamique dans le Grand Sahara (EIGS), s'est produite vers 14h00, alors que les fidèles musulmans accomplissaient la prière du vendredi en plein mois de ramadan. Le communiqué, diffusé à la télévision nationale, décrit comment ces terroristes lourdement armés ont encerclé la mosquée pour procéder à un massacre d'une rare cruauté. Après avoir attaqué les fidèles, les assaillants ont également « systématiquement incendié le marché et les habitations » lors de leur fuite.
Réaction des Autorités
Face à ce drame, les autorités nigériennes ont décrété un deuil national de 72 heures. Pendant cette période, « les drapeaux seront mis en berne sur toute l’étendue du territoire national ». Le ministre d'État, ministre de l’Intérieur par intérim, le Général de Corps d’Armée Salifou Mody, a fermement condamné cet « acte ignoble, commis un vendredi, jour saint de l'islam, dans les dix derniers jours du mois béni de ramadan ». Il a souligné que cet acte illustre que les terroristes et leurs commanditaires ne défendent aucun idéal religieux.
Engagement à Poursuivre les Auteurs
Le gouvernement a assuré que « ces crimes crapuleux ne resteront pas impunis » et s'est engagé à traquer « les auteurs, coauteurs, commanditaires et complices » pour les traduire devant la justice.
Cette attaque tragique survient deux jours après une annonce de l'armée nigérienne concernant un raid aéro-terrestre contre des membres présumés de l'EIGS sur le site aurifère de Kiral, dans la même région, ayant entraîné la mort de 45 assaillants, selon les communiqués officiels.
Cette situation dramatique souligne la persistance des menaces terroristes dans la région, aggravant les conditions de sécurité et la vulnérabilité des populations civiles.