Le secrétaire d’État américain, Antony J. Blinken, s’est entretenu mardi avec le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, « au sujet de l’évolution préoccupante de la situation au Niger » suit au coup d’état ayant renversé le président Mohamed Bazoum, a annoncé le département d’état américain. Selon Washington, « le secrétaire Blinken et le président Faki ont réitéré les priorités communes des États-Unis et de l’UA, à savoir la libération immédiate du président Mohamed Bazoum, et ont insisté sur le respect de l’état de droit et de la sécurité publique » au Niger.
Les deux personnalités ont également « salué le leadership et la coopération au niveau régional, qui sont essentiels pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger ».
S’agissant de la guerre en cours au Soudan, « ils ont discuté des actions coordonnées pour mettre fin aux combats ainsi que de la nécessité urgente d’un accès humanitaire sans entrave et du respect des droits de la personne par toutes les parties ». Antony Blinken et Moussa Faki « sont convenus qu’une ingérence extérieure et un soutien militaire aux parties belligérantes ne feraient qu’intensifier et prolonger le conflit » au Soudan. Le secrétaire a conclu en exprimant « sa vive inquiétude face à la montée de la violence et aux rapports faisant état d’atrocités au Darfour ».
Le 14 juin dernier, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, s'est dit profondément préoccupé par la dimension ethnique croissante du conflit et consterné par les informations faisant état de violences à grande échelle au Darfour. Il y a vingt ans, des milliers de personnes ont été tuées au Darfour et des millions d'autres ont été déplacées lors des combats entre les forces du gouvernement soudanais, soutenues tant par des milices alliées connues sous le nom de Janjaweed que par des groupes rebelles.
Les deux personnalités ont également « salué le leadership et la coopération au niveau régional, qui sont essentiels pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger ».
S’agissant de la guerre en cours au Soudan, « ils ont discuté des actions coordonnées pour mettre fin aux combats ainsi que de la nécessité urgente d’un accès humanitaire sans entrave et du respect des droits de la personne par toutes les parties ». Antony Blinken et Moussa Faki « sont convenus qu’une ingérence extérieure et un soutien militaire aux parties belligérantes ne feraient qu’intensifier et prolonger le conflit » au Soudan. Le secrétaire a conclu en exprimant « sa vive inquiétude face à la montée de la violence et aux rapports faisant état d’atrocités au Darfour ».
Le 14 juin dernier, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, s'est dit profondément préoccupé par la dimension ethnique croissante du conflit et consterné par les informations faisant état de violences à grande échelle au Darfour. Il y a vingt ans, des milliers de personnes ont été tuées au Darfour et des millions d'autres ont été déplacées lors des combats entre les forces du gouvernement soudanais, soutenues tant par des milices alliées connues sous le nom de Janjaweed que par des groupes rebelles.