Tout porte à croire que BokoHaram évolue militairement sur le terrain sous le nez et la barbe de l'armée nigériane. Beaucoup pensent que la stratégie de l'armée serait de laisser la situation pourrir avant de renverser le pouvoir démocratiquement élu.
L'armée n'a pas apprécié le fait qu'on l'accuse de connivence avec la secte islamiste BokoHaram qui garde toujours plus de deux cents jeunes filles enlevées en avril.
Le Nigeria qui vient pourtant de devenir la première puissance d'Afrique n'a pas les mérites de ce statut ; En effet, beaucoup de nigérians n'ont pas accès à l'électricité, à l'eau, font l'objet de déguerpissements non dédommagées dues à des prospections minières, n'ont pas d'emploi.
Abou Adil
Alwihda
L'armée n'a pas apprécié le fait qu'on l'accuse de connivence avec la secte islamiste BokoHaram qui garde toujours plus de deux cents jeunes filles enlevées en avril.
Il y a soixante douze heures, la secte extrémiste nigériane a fait véhiculer des informations sur son intention de s'emparer prochainement de la ville de Maiduguri. Elle va jusqu'à préciser la date de son entrée à Maïduguri! " Nous allons passer Ramadan dans la ville de Maiduguri", indique un tract qui circule dans la ville.
La psychose s'est installée dans la ville et beaucoup préférent quitter la ville pour se réfugier dans les pays voisins comme le Tchad et le Cameroun.
Des témoins ont rapporté que des coups de feu sont entendus toutes les nuits de vendredi et samedi. A en croire les habitants de la ville de Maiduguri, des coups de feu se rapprochent de plus en plus de la ville et l'armée est accusée de ne pas prendre au sérieux la menace. "Où sont passés les drones"? s'insurge Habib un habitant de Maiduguri. Depuis l'annonce de l'intervention militaire de la communauté internationale et du déploiement des Drones pour localiser les jeunes lycéennes enlevées, la secte extrémiste a multiplié ses actions militaires violentes.
Certains nigérians du nord du pays affirment que Boko Haram n'est pas seulement une guerilla armée mais aussi une révolte populaire d'une région qui a toujours été marginalisée par les pouvoirs qui se sont succédés et ils appellent le président God Look Jonathan d'ouvrir des négociations avec la secte qui bénéficie d'un soutien de nombreux jeunes qui viennent grossir les rangs de la secte, y compris des chrétiens qui se convertissent à l'islam. Le président Jonathan ne doit pas être victime de l'extrémisme militaire qui exclut toute négociation avec BokoHaram, juste dans le but de préparer le terrain à un coup d'état militaire. Quant à la communauté internationale notamment l'Occident, le mieux est d'encourager voire forcer le pouvoir nigérian de négocier. Les États Unis n'ont ils pas négocier avec les "terroristes" Talibans pour obtenir la libération de l'otage américain?
Certains nigérians du nord du pays affirment que Boko Haram n'est pas seulement une guerilla armée mais aussi une révolte populaire d'une région qui a toujours été marginalisée par les pouvoirs qui se sont succédés et ils appellent le président God Look Jonathan d'ouvrir des négociations avec la secte qui bénéficie d'un soutien de nombreux jeunes qui viennent grossir les rangs de la secte, y compris des chrétiens qui se convertissent à l'islam. Le président Jonathan ne doit pas être victime de l'extrémisme militaire qui exclut toute négociation avec BokoHaram, juste dans le but de préparer le terrain à un coup d'état militaire. Quant à la communauté internationale notamment l'Occident, le mieux est d'encourager voire forcer le pouvoir nigérian de négocier. Les États Unis n'ont ils pas négocier avec les "terroristes" Talibans pour obtenir la libération de l'otage américain?
Le Nigeria qui vient pourtant de devenir la première puissance d'Afrique n'a pas les mérites de ce statut ; En effet, beaucoup de nigérians n'ont pas accès à l'électricité, à l'eau, font l'objet de déguerpissements non dédommagées dues à des prospections minières, n'ont pas d'emploi.
Abou Adil
Alwihda