Tout le monde espérait vivre des chaudes empoignades entre l’accusation et la défense de l’accusé. Malheureusement, il n’en a pas été le cas. Le mutisme du général à la retraite devant la barre a laissé place aux interrogations et diverses interprétations quelques fois farfelues. Devant le battage médiatique des avocats de la défense qui clamaient l’innocence de leur client, personne ne pouvait penser que la ligne de défense de ces avocats serait le silence à la barre. Pour eux, le dossier, au départ, était vide, en suite, c’est l’immunité juridictionnelle du client.
C’est en partie ce qui a justifié l’engouement du public le 07 mai 2018, à l’ouverture de ce procès. Mais, enfin quand tous les arguments sont tombés, la stratégie de la défense est devenue le silence.
Le procès a été ouvert à la presse nationale et internationale, même si une certaine presse, en mal de sensation, a trop rapidement crié à son musellement, lorsque la primauté de l’enregistrement de l’audience a été accordée à la chaine de télévision nationale (Télé Congo) pour des besoins d’archives, notamment et diffusion heures où chaque congolais pouvait suivre, sans gêner, ses activités quotidiennes.
Ce procès devait être considéré par l’accusé comme une tribune bien indiquée pour lui de d’exprimer sa version des faits et, au-delà, mettre l’Etat au défi puis de prouver les charges retenues contre lui. Ce serait un procès au débat intense car, face aux révélations de l’accusation qui a mis à la disposition de la cour, les procès-verbaux des différents interrogatoires, la vidéo, les documents de la commission rogatoire du Gabon, l’opinion aurait entendu soit des dénégations de la défense avec des arguments pertinents, plus pertinents que ceux du ministère public.
Les avocats de la défense, comme l’a dit le procureur, ne sont pas des stagiaires, ce sont les avocats de renom. Ils ont certainement des raisons fondées ayant justifié le choix du silence de leur client. Etait-ce pour attirer l’attention de la communauté internationale sur le cas de leur client ? Se sont-ils arc-bouter sur la fameuse immunité juridictionnelle, bien annulée par la Cour suprême ? Mais, il est certain que cette attitude n’a pas été profitable à leur client.
Ce procès ressemble de peu à un match de football avec deux équipes qui entrent sur l’air de jeu et tout à coup, l’une d’elles ne quitte pas le stade mais, refuse de jouer, faisant gagner l’équipe adverse par forfait.
Le général Mokoko qui dispose de trois jours pour se pourvoir en cassation va-t-il user de ce droit ? Une certaine opinion estime que le faire ne correspondrait pas à sa stratégie de la bouche cousue, puisqu’il n’a pas voulu du débat devant la cour d’appel de Brazzaville. La meilleure issue pour lui serait d’accepter simplement de repartir en prison pour espérer que le président Denis Sassou N’Guesso le gracie un jour, surtout qu’il est condamné à la détention criminelle. Peut-être, espère-t-il aussi qu’un mouvement populaire chasse le pouvoir en place pour le sortir des geôles. Ce qui n’est pas si facile, puisqu’il a échoué lui-même à mettre en œuvre son putsch, visiblement bien préparé.
Il convient de le souligner, la stratégie du silence voulue par le général Mokoko, lors de son procès est loin d’être un cas d'école pour d’autres accusés.
C’est en partie ce qui a justifié l’engouement du public le 07 mai 2018, à l’ouverture de ce procès. Mais, enfin quand tous les arguments sont tombés, la stratégie de la défense est devenue le silence.
Le procès a été ouvert à la presse nationale et internationale, même si une certaine presse, en mal de sensation, a trop rapidement crié à son musellement, lorsque la primauté de l’enregistrement de l’audience a été accordée à la chaine de télévision nationale (Télé Congo) pour des besoins d’archives, notamment et diffusion heures où chaque congolais pouvait suivre, sans gêner, ses activités quotidiennes.
Ce procès devait être considéré par l’accusé comme une tribune bien indiquée pour lui de d’exprimer sa version des faits et, au-delà, mettre l’Etat au défi puis de prouver les charges retenues contre lui. Ce serait un procès au débat intense car, face aux révélations de l’accusation qui a mis à la disposition de la cour, les procès-verbaux des différents interrogatoires, la vidéo, les documents de la commission rogatoire du Gabon, l’opinion aurait entendu soit des dénégations de la défense avec des arguments pertinents, plus pertinents que ceux du ministère public.
Les avocats de la défense, comme l’a dit le procureur, ne sont pas des stagiaires, ce sont les avocats de renom. Ils ont certainement des raisons fondées ayant justifié le choix du silence de leur client. Etait-ce pour attirer l’attention de la communauté internationale sur le cas de leur client ? Se sont-ils arc-bouter sur la fameuse immunité juridictionnelle, bien annulée par la Cour suprême ? Mais, il est certain que cette attitude n’a pas été profitable à leur client.
Ce procès ressemble de peu à un match de football avec deux équipes qui entrent sur l’air de jeu et tout à coup, l’une d’elles ne quitte pas le stade mais, refuse de jouer, faisant gagner l’équipe adverse par forfait.
Le général Mokoko qui dispose de trois jours pour se pourvoir en cassation va-t-il user de ce droit ? Une certaine opinion estime que le faire ne correspondrait pas à sa stratégie de la bouche cousue, puisqu’il n’a pas voulu du débat devant la cour d’appel de Brazzaville. La meilleure issue pour lui serait d’accepter simplement de repartir en prison pour espérer que le président Denis Sassou N’Guesso le gracie un jour, surtout qu’il est condamné à la détention criminelle. Peut-être, espère-t-il aussi qu’un mouvement populaire chasse le pouvoir en place pour le sortir des geôles. Ce qui n’est pas si facile, puisqu’il a échoué lui-même à mettre en œuvre son putsch, visiblement bien préparé.
Il convient de le souligner, la stratégie du silence voulue par le général Mokoko, lors de son procès est loin d’être un cas d'école pour d’autres accusés.