Clément N’dotizo, c’est son nom, ci-devant patron de la société de sécurité Fox Sécurité Privée et candidat aux législatives dans le septième arrondissement de Bangui qui se fait passer à l’étranger pour un ministre d’État, conseiller spécial à la présidence de la République. Renseignement pris auprès de la Présidence centrafricaine, sieur N’dotizo est inconnu au bataillon! Il s’agit ni plus ni moins d’une usurpation de fonction. Car jusqu’à amples renseignements contraires, Clément N’dotizo n’a pas encore délaissé mon minuscule bureau de Fox Sécurité Privée pour les salons feutrés de la présidence centrafricaine.
On s’en doute, cette pratique qu’il affectionne tant daterait de l’époque du président Bozizé mais nous ne l’avons appris que maintenant grâce à un homme d’affaires chinois à qui le supposé ministre d’État a remis une carte de visite lors de son dernier séjour à Pékin, il y'a de cela deux mois.
C’est une information qui apporte une lumière cinglante sur la vraie nature de ce roublard presque illettré qui a fait fortune en roulant dans la farine le défunt Gilbert Jonathan N’Kouet. Faut-il indiquer que c’est l’ancien patron de la centrafricaine des hydrocarbures (PÉTROCA) qui avait confié la gestion de Fox Sécurité Privée à Clément N’dotizo en l’ayant sorti du chômage et de l’ennui en France. Mais comme c’est souvent le cas avec les tricheurs, N’dotizo a fait changer les papiers de la société à son propre nom et à l’insu du défunt N’Kouet. Lorsque ce dernier s’était rendu compte c’était trop tard. Et comble de l’ignominie, N’dotizo était le premier a trainé le nom de N’Kouet dans la farine, lui attribuant tous les noms d’oiseaux de la terre.
Voilà qui alimente un peu plus les inquiétudes de ces observateurs qui estiment qu’avec les élections en préparation, la Centrafrique est entrain de creuser sa propre tombe et secrète les toxines de sa descente aux enfers. Puisque Clément N’dotizo est candidat aux législatives dans le septième arrondissement de Bangui. À supposer qu’il soit élu député de la nation, quelles sont les valeurs qu’il défendra à l’Assemblée nationale? Ou alors va-t-il seulement promouvoir les vices comme la fausseté, l’escroquerie, la roublardise, l’appât de gain et l’apologie du moindre effort? Pire, n’ayant pas fait des études supérieures aura-t-il les moyens intellectuels que l’on serait en droit d’attendre de la part d’un élu de la Nation dans l’accomplissement de son mandat?
Nous incitons les responsables judiciaires centrafricains à ouvrir une enquête sur cet agissement afin de tirer les conclusions qui s’imposent. À défaut de l’envoyer derrière les barreaux, on sauvera peut-être les habitants du septième arrondissement de Bangui de ses griffes.
Yasmina Perrière
On s’en doute, cette pratique qu’il affectionne tant daterait de l’époque du président Bozizé mais nous ne l’avons appris que maintenant grâce à un homme d’affaires chinois à qui le supposé ministre d’État a remis une carte de visite lors de son dernier séjour à Pékin, il y'a de cela deux mois.
C’est une information qui apporte une lumière cinglante sur la vraie nature de ce roublard presque illettré qui a fait fortune en roulant dans la farine le défunt Gilbert Jonathan N’Kouet. Faut-il indiquer que c’est l’ancien patron de la centrafricaine des hydrocarbures (PÉTROCA) qui avait confié la gestion de Fox Sécurité Privée à Clément N’dotizo en l’ayant sorti du chômage et de l’ennui en France. Mais comme c’est souvent le cas avec les tricheurs, N’dotizo a fait changer les papiers de la société à son propre nom et à l’insu du défunt N’Kouet. Lorsque ce dernier s’était rendu compte c’était trop tard. Et comble de l’ignominie, N’dotizo était le premier a trainé le nom de N’Kouet dans la farine, lui attribuant tous les noms d’oiseaux de la terre.
Voilà qui alimente un peu plus les inquiétudes de ces observateurs qui estiment qu’avec les élections en préparation, la Centrafrique est entrain de creuser sa propre tombe et secrète les toxines de sa descente aux enfers. Puisque Clément N’dotizo est candidat aux législatives dans le septième arrondissement de Bangui. À supposer qu’il soit élu député de la nation, quelles sont les valeurs qu’il défendra à l’Assemblée nationale? Ou alors va-t-il seulement promouvoir les vices comme la fausseté, l’escroquerie, la roublardise, l’appât de gain et l’apologie du moindre effort? Pire, n’ayant pas fait des études supérieures aura-t-il les moyens intellectuels que l’on serait en droit d’attendre de la part d’un élu de la Nation dans l’accomplissement de son mandat?
Nous incitons les responsables judiciaires centrafricains à ouvrir une enquête sur cet agissement afin de tirer les conclusions qui s’imposent. À défaut de l’envoyer derrière les barreaux, on sauvera peut-être les habitants du septième arrondissement de Bangui de ses griffes.
Yasmina Perrière