Qui peut prédire qu’il n'y aura pas une troisième guerre mondiale ?

Si la première guerre mondiale a commencé avec l’assassinat de l’archiduc François Ferdinand, héritier du trône austro-hongrois et son épouse, par un jeune nationaliste serbe de Bosnie, Gavrilo Princip. Et que la seconde, elle, a pris son tournant effectif avec l’annexion du Pologne le 1er Septembre 1939, puis par l'entrée en guerre officielle de l'ensemble des grandes puissances de l'époque comme la France, la Royaume-Uni et leurs empires dès le 3 septembre 1939, URSS à partir de l'invasion allemande de juin 1941, États-Unis le 7 décembre 1941 dans un conflit impliquant la majorité des nations du monde sur la quasi-totalité des continents. On assiste aujourd’hui aux signes avant coureurs de la troisième grande guerre. Les experts évitent, de toute manière, d’en parler mais c’est une réalité que vie notre monde.

 

 

 

En Europe, le conflit en Ukraine prend un tournant inquiétant et dessine le schéma complet de la guerre froide de notre époque. Les alliés s’alignent et le bras de fer devient de plus en plus rude. Les sanctions tombent de partout sans prendre en compte l’angoisse des peuples vis-à-vis de la politique et de la diplomatie mondiale. Le crash du Boeing de la Malaysia Airlines en Ukraine a jeté l’huile sur le feu du conflit qui a maintenant un caractère mondial. Plus encore, quand l’on apprend que le missile sol-air suspecté d’avoir détruit l’avion appartient à une catégorie intermédiaire entre des armes de très courte ou de courte portée (800m à 5Km) et des systèmes très moderne de beaucoup plus longue portée (plusieurs centaines de Km), fabriqué en Russie. Selon des sources américaines, il s’agirait de missile SA-11 ou SA-20, où ils sont connu sous le nom de « Buk » dans la nomenclature de l’OTAN. Les esprits se chauffent. La Russie qui semble isolé sur la scène internationale ne baisse pas le bras et forme un bloc, composé des pays de l’Europe de l’Est et de l’Asie, qui n’hésiteront pas a exécuté ses plans. Danger de guerre mondiale.

 

 

 

Deuxième signe mondial inquiétant, se localise au Moyen Orient avec le conflit israélo-palestinien qui ne cesse de conquérir le monde et que l’Organisation des Nations Unies se trouve impuissante. Le monde, y compris les grandes puissances, les Etats-Unis en tête, a du mal à prendre position et dire les choses telles qu’elles sont. Les risques de soulèvements populaires se font sentir partout en Europe, notamment la France qui est piégée (selon le terme de France2) dans ce conflit. De nos jours, la haine se fait sentir au niveau des individus. Dieu merci. Mais lorsqu’elle atteindra le niveau des Etats, le monde se déchirera et le pire s’ensuivra.  Nul n’ignore. Sauf les israéliens.  Ce conflit, aussi inquiétant qu’il soit, dessine les vrais visages des institutions qui incarnent les Nations-Unies et les droits de l’Homme. Une sérieuse glissade vers une guerre mondiale se précise.

 

 

 

En Afrique, le sahel n’est pas épargné. La monté en puissance de l’islamisme avec le terrorisme, le trafic des drogues, des enlevements…et tous les dégâts qui les accompagnent, sont autant des signes inquiétants pour le monde. Surtout que ces mouvements sont soutenus par des pays avec des doctrines destructrices, dont leurs richesses matérielles sont enviées par les grandes puissances. Autre phénomène en Afrique, qui est devenu international et tend vers la mondialisation, est bien, le cas de Nigeria. Nous parlons du Secte Boko-Haram qui sème la terreur et fait des milliers de victimes. Les Etats se sentent véritablement incapables de stopper le phénomène. Pourtant les plus beaux discours de fermeté se succèdent. Dernier en date, est celui du tchadien Idriss Deby Itno à Paris, qui a affirmé « Nous déclarons une guerre totale au terrorisme en Afrique ». Mais l’acte n’est pas visible et la secte gagne le terrain. Le conflit mondial, une fois de plus a sa raison de s’éclater.

 

Aussi, n’oublions pas le conflit de l’Asie orientale qui était qualifié en 2012 comme un cauchemar mondial et qui reste toujours d’actualité. Koroline Postel-Vinay a écrit, en octobre 2012 sur le site Sciencespo.fr, que « L’Asie orientale est-elle la région de tous les dangers ? Sera-t-elle le lieu d’où partira la prochaine guerre planétaire ? Ces interrogations plus ou moins alarmistes semblent s’épanouir à la faveur d’une actualité spécifique et récurrente, que l’on pourrait qualifier de « guerre des cailloux  dans les eaux asiatiques ». L’été 2012 en aura offert une parfaite illustration alors que les vives tensions nippo-coréennes autour du maigre archipel de Takeshima (en japonais) ou Dokdo (en coréen) suivies du saisissant bras de fer sino-japonais à propos du collier d’îlots Senkaku (en japonais) ou Diaoyu (en chinois) auront engendré un brouhaha au niveau international sur le thème de la menace, voire de l’imminence, de (la) guerre en Asie du Nord-Est.» Heh bien! Karoline a vu juste, une ménace d’une troisième guerre planétaire pèse sur le monde sans qu'on la prenne au serieux. Le monde est au point d'alerte rouge.