
L’affaire Dondra prend une tournure explosive au cœur de la République centrafricaine. Initialement révélée par une jeune femme résidant en France, qui a dénoncé un complot d’empoisonnement visant des proches du président Faustin Archange Touadéra, l’enquête a abouti à la mise en garde à vue du notaire Christian Dondra. Ce dernier a été accusé d’avoir participé à un plan visant à empoisonner des autorités à l’aide de whiskys et de cigares contaminés.

Accusations et Confrontation
Lors d’une confrontation à l’Office Central de Répression du Banditisme (OCRB), Christian Dondra a reconnu sa participation au complot, affirmant avoir agi sous la pression de son frère aîné, Henri-Marie Dondra, ancien Premier ministre et actuel leader du parti UNIR. Selon Christian, Henri-Marie aurait été en contact avec des membres du Bureau de Défense et de Rétablissement Constitutionnel (BDRC) pour orchestrer une déstabilisation du régime.
Plainte Déposée par KOÏ Euloge Doctrouvé
Le 21 mars 2025, la situation s’est aggravée avec le dépôt d’une plainte officielle par KOÏ Euloge Doctrouvé, visant les frères Dondra. Ce dernier accuse Henri-Marie, Eusèbe et Christian Dondra de tentative d’empoisonnement et d’assassinat. Selon la plainte, les accusés auraient prévu d’introduire des substances toxiques dans les aliments ou les boissons du plaignant. Des preuves matérielles, comprenant des enregistrements audio et des messages écrits, auraient été saisies par la police.
Réactions de Henri-Marie Dondra
Henri-Marie Dondra a réagi à l’arrestation de son frère en dénonçant une cabale politique et une tentative d’intimidation. Lors d'une déclaration, il a affirmé : « Qu’ils m’arrêtent moi, puisque je fais de la politique. Mon frère Christian n’en fait pas. » Cependant, des sources indiquent qu'il organiserait une opération de mobilisation à Bangui, impliquant des distributions d’argent liquide pour soutenir son parti tout en prétendant soutenir le président Touadéra. Ce comportement a été qualifié de mensonge par leur père, Henri Dondra.