Une soixantaine d'étudiants volontaires patriotes quitte Goma pour une formation militaire. Images : Justin Kabumba et Serge Sindani
« Une autre vague d'étudiants des universités de Goma », a rejoint la ville de Kisangani ce lundi 13 novembre 2023 « pour leur formation militaire », a annoncé ce lundi sur Twitter, le confrère Justin Kabumba.
Selon le journaliste congolais Serge Sindani, c’est précisément « une soixantaine d'étudiants volontaires patriotes » a quitté Goma ce lundi pour Kisangani « dans le cadre de la formation paramilitaire selon les prescrits de la loi sur les réservistes en RDC. Cette deuxième vague rejoint la première cohorte pour un mois au centre de Bengamisa », a-t-il souligné.
« Ces jeunes déterminés à défendre la nation se voient assez motivés par ce choix. Depuis l'aéroport international de Goma, ces jeunes bien préparés, avec leurs sacs au dos, devront passer des mois de formation avant de revenir pour ceux qui le voudront ou poursuivre la voie militaire pour d'autres », a précisé Justin Kabumba.
L’est de la République démocratique du Congo (RDC) est ravagé par trois décennies de guerres incessantes, ayant fait des millions de victimes civiles et militaires.
Fin 2021, le Mouvement du 23 mars (M23) réapparaît : c’est la reprise des combats avec les Forces armées de la RDC (FARDC). Ce n’est pas le seul groupe armé à l’est : il y en aurait plus d’une centaine. Face à cette situation explosive, l’armée congolaise est renforcée par celles d’États voisins, plusieurs initiatives de paix et médiation, lancées. Mais ces réponses militaires et politiques sont inefficaces jusqu’ici.
La région est le théâtre de la formation, dissolution et réapparition de groupes armés depuis plus de 30 ans, sans qu’aucune opération militaire n’ait réussi à apaiser la situation. La population, victime de cette tragédie, aspire profondément à la paix, alors que des élections se profilent pour la fin de l’année.
Selon le journaliste congolais Serge Sindani, c’est précisément « une soixantaine d'étudiants volontaires patriotes » a quitté Goma ce lundi pour Kisangani « dans le cadre de la formation paramilitaire selon les prescrits de la loi sur les réservistes en RDC. Cette deuxième vague rejoint la première cohorte pour un mois au centre de Bengamisa », a-t-il souligné.
« Ces jeunes déterminés à défendre la nation se voient assez motivés par ce choix. Depuis l'aéroport international de Goma, ces jeunes bien préparés, avec leurs sacs au dos, devront passer des mois de formation avant de revenir pour ceux qui le voudront ou poursuivre la voie militaire pour d'autres », a précisé Justin Kabumba.
L’est de la République démocratique du Congo (RDC) est ravagé par trois décennies de guerres incessantes, ayant fait des millions de victimes civiles et militaires.
Fin 2021, le Mouvement du 23 mars (M23) réapparaît : c’est la reprise des combats avec les Forces armées de la RDC (FARDC). Ce n’est pas le seul groupe armé à l’est : il y en aurait plus d’une centaine. Face à cette situation explosive, l’armée congolaise est renforcée par celles d’États voisins, plusieurs initiatives de paix et médiation, lancées. Mais ces réponses militaires et politiques sont inefficaces jusqu’ici.
La région est le théâtre de la formation, dissolution et réapparition de groupes armés depuis plus de 30 ans, sans qu’aucune opération militaire n’ait réussi à apaiser la situation. La population, victime de cette tragédie, aspire profondément à la paix, alors que des élections se profilent pour la fin de l’année.