L’épidémie de virus Mpox (MPXV) de clade I (comparable à un variant) dans la province du Sud-Kivu en République démocratique du Congo (RDC) ne montre aucun signe de ralentissement. Une étude observationnelle (en cours d’évaluation) dévoile que le MPXV de clade I peut se propager par contact hétérosexuel ainsi que par contact social rapproché.
Les enfants constituent de loin le principal groupe de cas d’infection et de décès liés au MPXV. Le manque de tests complets a un impact sur la compréhension, la riposte et l’endiguement de cette épidémie. En 2022, l’épidémie mondiale de MPVX de clade
II a suscité des inquiétudes en raison d’une propagation géographique plus large et d’une augmentation du nombre de décès, mais cette épidémie de MPXV de clade I marque un changement de taille à mesure que les voies de transmission semblent maintenant se développer.
Il existe un besoin urgent pour des études plus approfondies afin de mieux comprendre la dynamique de transmission de la Mpox afin d’orienter les contrôles et les plans d’intervention, ainsi que pour une surveillance accrue et un accès équitable aux vaccins, aux diagnostics et aux traitements pour toutes les populations touchées.
Sans accès au dépistage, on ne sait pas non plus comment les comorbidités, en particulier les maladies immunodéprimées comme le VIH, peuvent influer sur la gravité et la dynamique de transmission virale. « La flambée de Mpox en RDC est très alarmante et le manque de tests pour la Mpox et le VIH signifie qu’il est impossible de déterminer avec certitude la gravité de la situation et quelles sont les comorbidités sous-jacentes », déclare Dr Ayoade Alakija, président du conseil d’administration de FIND.
« Comme avec la pandémie du Covid-19, les personnes qui sont priorisées pour les tests, le traitement et la vaccination ne sont pas celles qui se trouvent dans les pays touchés par des foyers épidémiques en Afrique. Nous pouvons soit mobiliser des ressources et lutter contre l’épidémie mortelle de Mpox maintenant en RDC, soit laisser le virus continuer à se propager et le combattre lorsqu’il se sera propagé à d’autres pays. »
La RDC a signalé le premier cas de Mpox chez l’humain en 1970 et, historiquement, le pays n’a signalé que le MPXV de clade I. Le clade I est la forme la plus mortelle du virus, et cette première transmission hétérosexuelle et par contact social rapproché marque un changement crucial dans son évolution. La RDC est confrontée à de grands défis en matière de vérification de la maladie, avec seulement une fraction (16 %) des cas suspects faisant l’objet d’un test PCR en raison de ressources de diagnostics limitées.
Ce déficit de tests a donné un taux de positivité de 60 %, ce qui indique une sous-estimation potentielle de l’épidémie. De début 2022 à janvier 2024, le pays a fait état de 21 630 cas présumés de MPXV et de 1 003 décès, les enfants étant les plus lourdement touchés, avec environ 85 % des décès durant cette période concernant les enfants de moins de 15 ans.
Il est essentiel de combler l’écart entre les cas suspects et confirmés pour adapter une réponse précise et arrêter la propagation du MPXV. Il est impératif de renforcer les mesures de surveillance et d’améliorer l’accès aux tests pour mieux comprendre l’épidémie et déployer efficacement des interventions ciblées.
« La capacité de dépistage de la Mpox et du VIH en RDC est très limitée, ce qui signifie que de nombreux cas probables de Mpox dans le pays ne sont traités que comme des cas suspects », déclare Dr Sergio Carmona, CEO par intérim et responsable médical, FIND.
Les enfants constituent de loin le principal groupe de cas d’infection et de décès liés au MPXV. Le manque de tests complets a un impact sur la compréhension, la riposte et l’endiguement de cette épidémie. En 2022, l’épidémie mondiale de MPVX de clade
II a suscité des inquiétudes en raison d’une propagation géographique plus large et d’une augmentation du nombre de décès, mais cette épidémie de MPXV de clade I marque un changement de taille à mesure que les voies de transmission semblent maintenant se développer.
Il existe un besoin urgent pour des études plus approfondies afin de mieux comprendre la dynamique de transmission de la Mpox afin d’orienter les contrôles et les plans d’intervention, ainsi que pour une surveillance accrue et un accès équitable aux vaccins, aux diagnostics et aux traitements pour toutes les populations touchées.
Sans accès au dépistage, on ne sait pas non plus comment les comorbidités, en particulier les maladies immunodéprimées comme le VIH, peuvent influer sur la gravité et la dynamique de transmission virale. « La flambée de Mpox en RDC est très alarmante et le manque de tests pour la Mpox et le VIH signifie qu’il est impossible de déterminer avec certitude la gravité de la situation et quelles sont les comorbidités sous-jacentes », déclare Dr Ayoade Alakija, président du conseil d’administration de FIND.
« Comme avec la pandémie du Covid-19, les personnes qui sont priorisées pour les tests, le traitement et la vaccination ne sont pas celles qui se trouvent dans les pays touchés par des foyers épidémiques en Afrique. Nous pouvons soit mobiliser des ressources et lutter contre l’épidémie mortelle de Mpox maintenant en RDC, soit laisser le virus continuer à se propager et le combattre lorsqu’il se sera propagé à d’autres pays. »
La RDC a signalé le premier cas de Mpox chez l’humain en 1970 et, historiquement, le pays n’a signalé que le MPXV de clade I. Le clade I est la forme la plus mortelle du virus, et cette première transmission hétérosexuelle et par contact social rapproché marque un changement crucial dans son évolution. La RDC est confrontée à de grands défis en matière de vérification de la maladie, avec seulement une fraction (16 %) des cas suspects faisant l’objet d’un test PCR en raison de ressources de diagnostics limitées.
Ce déficit de tests a donné un taux de positivité de 60 %, ce qui indique une sous-estimation potentielle de l’épidémie. De début 2022 à janvier 2024, le pays a fait état de 21 630 cas présumés de MPXV et de 1 003 décès, les enfants étant les plus lourdement touchés, avec environ 85 % des décès durant cette période concernant les enfants de moins de 15 ans.
Il est essentiel de combler l’écart entre les cas suspects et confirmés pour adapter une réponse précise et arrêter la propagation du MPXV. Il est impératif de renforcer les mesures de surveillance et d’améliorer l’accès aux tests pour mieux comprendre l’épidémie et déployer efficacement des interventions ciblées.
« La capacité de dépistage de la Mpox et du VIH en RDC est très limitée, ce qui signifie que de nombreux cas probables de Mpox dans le pays ne sont traités que comme des cas suspects », déclare Dr Sergio Carmona, CEO par intérim et responsable médical, FIND.