7ème Conférence internationale sur les massacres de février 2008... Pour les martyrs du Cameroun Date : Samedi 07 mars 2015 dès 17 h au Centre Culturel Africain du Maroc situé au numéro 4 de la Rue Oued Souss, Agdal, Rabat
Plus de cent jeunes camerounais payaient de leur vie au cours des manifestations de février 2008. Ils avaient cru utile de revendiquer de meilleures conditions d’existence auprès du régime qui est au pouvoir de leur pays depuis plus de trente ans. Un pays qui regorge de nombreuses potentialités et dont l’avenir de sa jeunesse reste embrigadé par un groupuscule d’individus qui ne servent que leurs propres intérêts.
Il n’est point besoin de revenir sur les raisons pour lesquelles les jeunes camerounais étaient descendus dans la rue pour crier leur ras-le-bol. Ces raisons sont inhérentes au système de gouvernance machiavélique.
Horizon bouché, avenir incertain, absence d'idéal, chômage… risquent d'avoir raison de la jeunesse camerounaise qualifiée par beaucoup aujourd'hui de génération perdue.
La jeunesse camerounaise désespérée cherche toujours ses marques sous l'œil d'une kyrielle de maux qui la minent. Les jeunes d’aujourd’hui n’ont plus qu’une alternative : Subir ou s’exiler dans un pays où ils peuvent retrouver la liberté, la dignité humaine qu’ils ont perdue dans leur propre pays où ils deviennent des étrangers.
Plusieurs jeunes camerounais et d’autres jeunes sont égarés dans le désert marocain parce qu'elles rêvent d'une vie meilleure sous d'autres cieux. Que dire de ceux d'entre eux qui ont perdu la vie dans la mer au cours de la traversée pour l'Europe? Comment mettre un terme à ce phénomène? Faut-il se taire ou subir ? Le combat pour les libertés citoyennes, pour le bien être, est-il un combat pour le développement?
C’est sur ce sujet que des experts camerounais et internationaux vont débattre au cours d’une e conférence internationale qui se déroulera le 7 mars prochain à Rabat au Maroc, ce, dans la continuité des activités relatives à la semaine des martyrs du Cameroun
S’il est évident que les massacres de février 2008 ont été perpétrés dans le seul but d’étouffer les protestations des populations déjà meurtries par tant d’injustices sociales, il n’en demeure pas moins vraie que le régime au pouvoir a usé d’un stratagème pour s’absoudre de toute responsabilité.
En modifiant la constitution de 1996 en avril 2008, Biya s’assurait une certaine impunité éternelle. En effet, celui à qui incombent les massacres de février 2008 s’est arrangé à ce qu’il puisse être à l’abri de toute poursuite judiciaire, si éventuellement il se retrouvait hors circuit avec comme garant un dauphin bien préparé, qui saura protéger cette "constitution" : "Les actes accomplis par le président de la République en application des articles 5, 8, 9 et 10 ci-dessus, sont couverts par l’immunité et ne sauraient engager sa responsabilité à l’issue de son mandat".
Il devient donc légitime de s’interroger sur les moyens pouvant permettre à une inculpation du chef d’un régime auteur des barbaries qui sévissent en toute impunité sous le ciel camerounais.
Alors même que l'an 2018 pointe à l’horizon avec son lot de gesticulations politicardes, il est plus que pressent de se souvenir du sacrifice de cette jeunesse camerounaise qui a su braver l’arsenal de guerre de Paul Biya. C’était au lendemain de la 42ème édition de la fête de la jeunesse. Les a-t-on déjà oubliés, ces jeunes qui criaient dans nos rues, revendiquant un meilleur cadre de vie, une justice sociale plus équitable ? Un devoir de mémoire s’impose.
Devoir de mémoire...
7ème Conférence internationale sur les massacres de février 2008... Pour les martyrs du Cameroun
Date : Samedi 07 mars 2015 dès 17 h au Centre Culturel Africain du Maroc situé au numéro 4 de la Rue Oued Souss, Agdal, Rabat
Contact du comité d'organisation: 06 33 47 68 75
Courriel: fev2008cameroun@gmail.com
Site web: http://fev2008cameroun.canalblog.com/
Fait à Rabat le 28 février 2015
Hermann KENFACK, Président du Comité d’Organisation de la 7ème semaine des Martyrs, Mouvement de Février 2008.
Il n’est point besoin de revenir sur les raisons pour lesquelles les jeunes camerounais étaient descendus dans la rue pour crier leur ras-le-bol. Ces raisons sont inhérentes au système de gouvernance machiavélique.
Horizon bouché, avenir incertain, absence d'idéal, chômage… risquent d'avoir raison de la jeunesse camerounaise qualifiée par beaucoup aujourd'hui de génération perdue.
La jeunesse camerounaise désespérée cherche toujours ses marques sous l'œil d'une kyrielle de maux qui la minent. Les jeunes d’aujourd’hui n’ont plus qu’une alternative : Subir ou s’exiler dans un pays où ils peuvent retrouver la liberté, la dignité humaine qu’ils ont perdue dans leur propre pays où ils deviennent des étrangers.
Plusieurs jeunes camerounais et d’autres jeunes sont égarés dans le désert marocain parce qu'elles rêvent d'une vie meilleure sous d'autres cieux. Que dire de ceux d'entre eux qui ont perdu la vie dans la mer au cours de la traversée pour l'Europe? Comment mettre un terme à ce phénomène? Faut-il se taire ou subir ? Le combat pour les libertés citoyennes, pour le bien être, est-il un combat pour le développement?
C’est sur ce sujet que des experts camerounais et internationaux vont débattre au cours d’une e conférence internationale qui se déroulera le 7 mars prochain à Rabat au Maroc, ce, dans la continuité des activités relatives à la semaine des martyrs du Cameroun
S’il est évident que les massacres de février 2008 ont été perpétrés dans le seul but d’étouffer les protestations des populations déjà meurtries par tant d’injustices sociales, il n’en demeure pas moins vraie que le régime au pouvoir a usé d’un stratagème pour s’absoudre de toute responsabilité.
En modifiant la constitution de 1996 en avril 2008, Biya s’assurait une certaine impunité éternelle. En effet, celui à qui incombent les massacres de février 2008 s’est arrangé à ce qu’il puisse être à l’abri de toute poursuite judiciaire, si éventuellement il se retrouvait hors circuit avec comme garant un dauphin bien préparé, qui saura protéger cette "constitution" : "Les actes accomplis par le président de la République en application des articles 5, 8, 9 et 10 ci-dessus, sont couverts par l’immunité et ne sauraient engager sa responsabilité à l’issue de son mandat".
Il devient donc légitime de s’interroger sur les moyens pouvant permettre à une inculpation du chef d’un régime auteur des barbaries qui sévissent en toute impunité sous le ciel camerounais.
Alors même que l'an 2018 pointe à l’horizon avec son lot de gesticulations politicardes, il est plus que pressent de se souvenir du sacrifice de cette jeunesse camerounaise qui a su braver l’arsenal de guerre de Paul Biya. C’était au lendemain de la 42ème édition de la fête de la jeunesse. Les a-t-on déjà oubliés, ces jeunes qui criaient dans nos rues, revendiquant un meilleur cadre de vie, une justice sociale plus équitable ? Un devoir de mémoire s’impose.
Devoir de mémoire...
7ème Conférence internationale sur les massacres de février 2008... Pour les martyrs du Cameroun
Date : Samedi 07 mars 2015 dès 17 h au Centre Culturel Africain du Maroc situé au numéro 4 de la Rue Oued Souss, Agdal, Rabat
Contact du comité d'organisation: 06 33 47 68 75
Courriel: fev2008cameroun@gmail.com
Site web: http://fev2008cameroun.canalblog.com/
Fait à Rabat le 28 février 2015
Hermann KENFACK, Président du Comité d’Organisation de la 7ème semaine des Martyrs, Mouvement de Février 2008.