Le nouveau rapport de la Fondation Mo Ibrahim, « Les besoins financiers de l’Afrique : où sont les ressources ? », offre une analyse complète des besoins financiers nécessaires pour atteindre tant les objectifs de développement que les objectifs climatiques s’agissant de l’Afrique, ainsi que des ressources actuellement disponibles pour y répondre.
Le rapport met en évidence le fait qu’en réalité les ressources existent, mais ne sont pas mises en œuvre ou à profit de façon adéquate, en particulier s’agissant des ressources domestiques.
Selon Mo Ibrahim, fondateur et président de la fondation éponyme, « Il est urgent de changer radicalement de paradigme. Il ne s’agit ni pour l'Afrique de tendre encore la sébile, ni pour ses partenaires de considérer quel montant supplémentaire ils pourraient encore mettre sur la table. Le vrai sujet n’est pas « encore plus de moyens », mais simplement des moyens mieux adaptés. Car en réalité, comme ce rapport le souligne, les ressources sont là.
Le rapport présente pour commencer les différents chiffrages des besoins existants, tant en matière de développement que de climat, s’agissant du continent africain. Multiples, souvent divergents en fonction des sources, constamment réactualisés, tous s’accordent au moins sur une conclusion commune : des objectifs loin d’être atteints, et des besoins vertigineux.
En outre, quel que soient les chiffrages, il est essentiel de garantir que le financement des objectifs climatiques ne se fasse pas aux dépens des objectifs de développement, contraignant alors les pays africains à choisir entre le développement de leurs propres concitoyens et la préservation de la planète. Le rapport examine ensuite les apports financiers provenant des partenaires du continent.
L'Aide Publique au Développement (APD) représente près de 10 % des ressources financières du continent. Mais l’APD des bailleurs traditionnels reste concentrée sur la santé et l'éducation, et largement conditionnelle. Parallèlement, l'engagement des pays non-membres du Comité d’Aide au Développement (CAD) augmente régulièrement, et colle davantage à la demande.
Le recours à la dette ne résout rien, au contraire, dès lors que l’encours comme le service de la dette ont triplé depuis 2009, et que la complexité croissante de sa structure rend inopérants les mécanismes de traitement classiques. Également handicapants sont l’évaluation du risque africain, les surcharges spécifiques du FMI et l’existence de « fonds dormants » de l’aide.
Le présent rapport est issu du Forum Ibrahim, partie intégrante du Ibrahim Governance Week End (IGW), qui se déroule chaque année dans un pays africain différent. Prévu à Lagos fin avril 2024, l’IGW 2024 a été annulé, mais les contributions des orateurs et panélistes programmés ont été intégrées dans le rapport final.
Le rapport met en évidence le fait qu’en réalité les ressources existent, mais ne sont pas mises en œuvre ou à profit de façon adéquate, en particulier s’agissant des ressources domestiques.
Selon Mo Ibrahim, fondateur et président de la fondation éponyme, « Il est urgent de changer radicalement de paradigme. Il ne s’agit ni pour l'Afrique de tendre encore la sébile, ni pour ses partenaires de considérer quel montant supplémentaire ils pourraient encore mettre sur la table. Le vrai sujet n’est pas « encore plus de moyens », mais simplement des moyens mieux adaptés. Car en réalité, comme ce rapport le souligne, les ressources sont là.
Le rapport présente pour commencer les différents chiffrages des besoins existants, tant en matière de développement que de climat, s’agissant du continent africain. Multiples, souvent divergents en fonction des sources, constamment réactualisés, tous s’accordent au moins sur une conclusion commune : des objectifs loin d’être atteints, et des besoins vertigineux.
En outre, quel que soient les chiffrages, il est essentiel de garantir que le financement des objectifs climatiques ne se fasse pas aux dépens des objectifs de développement, contraignant alors les pays africains à choisir entre le développement de leurs propres concitoyens et la préservation de la planète. Le rapport examine ensuite les apports financiers provenant des partenaires du continent.
L'Aide Publique au Développement (APD) représente près de 10 % des ressources financières du continent. Mais l’APD des bailleurs traditionnels reste concentrée sur la santé et l'éducation, et largement conditionnelle. Parallèlement, l'engagement des pays non-membres du Comité d’Aide au Développement (CAD) augmente régulièrement, et colle davantage à la demande.
Le recours à la dette ne résout rien, au contraire, dès lors que l’encours comme le service de la dette ont triplé depuis 2009, et que la complexité croissante de sa structure rend inopérants les mécanismes de traitement classiques. Également handicapants sont l’évaluation du risque africain, les surcharges spécifiques du FMI et l’existence de « fonds dormants » de l’aide.
Le présent rapport est issu du Forum Ibrahim, partie intégrante du Ibrahim Governance Week End (IGW), qui se déroule chaque année dans un pays africain différent. Prévu à Lagos fin avril 2024, l’IGW 2024 a été annulé, mais les contributions des orateurs et panélistes programmés ont été intégrées dans le rapport final.