Revue de presse du 20 octobre 2018 signée AZOUD Gédéon.
"Où êtes-vous, M. le Président ?", s’interroge à sa grande Une l’hebdomadaire, Le Pays. Par deux images, l’hebdomadaire promène son appareil photo sur les lits d’hôpitaux où sont couchés des malades sans docteur et une salle de classes où les tables-bancs sont abandonnés à eux-mêmes dans une salle moyen âge. Notre confrère note que deux semaines après la rentrée, l’école n’a toujours pas repris. Dans les couloirs des hôpitaux, l’absence du personnel soignant et des médicaments angoissent les malades. L’administration publique est à l’arrêt. L’administration publique est à l’arrêt. Dans les familles, la faim gronde. La classe politique, elle, observe en attendant le claquement des doigts d’un président qui a tous les pouvoirs, mais ne semble pas pressé de décanter ces situations qui font du Tchad un pays à l’arrêt.
Le journal Le Visionnaire s’interroge sur les visites du président. En effet, depuis l’avènement de la 4ème République pointe le Visionnaire, il ne se passe pas un jour que l’on ne fasse pas écho des déplacements répétitifs du chef de l’Etat. Dépassé par la crise sociale, estime le journal, le sultan de Dar Bilia aurait perdu les pédales. La bonne marche d’appareil de l’administration publique a pris un sérieux coup. Des visites inopinées dans les administrations publiques locales en cascade, des séjours privés du couple présidentiel à Amdjarass et hors de nos frontières plus fréquemment sur le sol de la mère patrie, Idriss Déby semble prendre goût, ces derniers temps à une excursion sporadique.
Entretemps, informe Le Visionnaire, les pauvres femmes qui vivent de la débrouillardise même sont sommées de dédouaner les doigts de banane et avocats en provenance de Kousseri sur le pont de Ngueli par les forces d’appui aux régies financières. Le Journal regrette que tout cela demeure le dernier souci du raïs qui a choisi la voie des voyages inopportuns, futiles, sans retombées probants pour les Tchadiens afin de se reposer tranquillement, loin du grincement de dents de ses concitoyens. Le Visionnaire de conseiller le couple présidentiel de rester sur place pour gérer les problèmes au lieu de créer de la diversion dans des déplacements à n’en point finir, pendant que la crise ne bouge pas d’un iota, donnant lieu à un avenir incertain.
Mais, le Bimentiel L’OPINION s’interroge à sa Une : POURQUOI Idriss Déby Itno a-t-il déserté les deux dernières Assemblées générales de l’ONU, à New York aux Etats-Unis d’Amérique ? Pour notre confrère, IDRISS DEBY qui, pourtant, ne rate aucune occasion internationale de pourparlers touchant la sécurité, a répondu aux abonnés absents au 73ème sommet de l’Assemblée générale de l’organisation des Nations-Unis qui a eu lieu fin septembre 2018. L’Opinion estime envisage deux raisons qui expliquent l’empêchement du président tchadien au sommet : la première raison ; c’est la politique intérieure malsaine et la menace de la justice américaine. Vraisemblablement, le spectre de la menace du président américain Donald Trump contre Idriss Déby pour corruption et blanchissement d’argent en 2017 hante le locataire du palais rose.
Pendant ce temps, le Tri mensuel Le Potentiel, nous promène à la Mairie centrale, au coeur de la guerre entre le trio Kalzeubet-Kassiré-Zène Bada contre le duo Hinda-Mariam. Le confrère révèle que le plan de destruction de la première dame de la République et de Mariam Djimet par le secrétaire général du Mps semble évident. Dans cette lutte acharnée, il aurait embrigadé Kalzeubet Deubet et le vieux Kascou. Le trio d’enfer entendrait briser politiquement les deux dames qui, averties, auraient aussi constitué un duo de fer. Voilà pourquoi, informe le journal, Zène Bada a tout mis en œuvre pour voir déguerpir Mariam Djimet Ibet de la Mairie. Les Mairies : La chasse gardée de Zène Bada ! c’est un autre titre du Potentiel. Sur le dos de ces institutions de l’Etat, Zène Bada en tant que meneur de ce jeu se taille la part du lion et concède les miettes à ses complices. Les règles sont simples, commente le journal : tous les moyens sont bons, comme dirait Machiavel, pourvus qu’ils permettent au SG de se remplir les poches.
Le journal Le Visionnaire s’interroge sur les visites du président. En effet, depuis l’avènement de la 4ème République pointe le Visionnaire, il ne se passe pas un jour que l’on ne fasse pas écho des déplacements répétitifs du chef de l’Etat. Dépassé par la crise sociale, estime le journal, le sultan de Dar Bilia aurait perdu les pédales. La bonne marche d’appareil de l’administration publique a pris un sérieux coup. Des visites inopinées dans les administrations publiques locales en cascade, des séjours privés du couple présidentiel à Amdjarass et hors de nos frontières plus fréquemment sur le sol de la mère patrie, Idriss Déby semble prendre goût, ces derniers temps à une excursion sporadique.
Entretemps, informe Le Visionnaire, les pauvres femmes qui vivent de la débrouillardise même sont sommées de dédouaner les doigts de banane et avocats en provenance de Kousseri sur le pont de Ngueli par les forces d’appui aux régies financières. Le Journal regrette que tout cela demeure le dernier souci du raïs qui a choisi la voie des voyages inopportuns, futiles, sans retombées probants pour les Tchadiens afin de se reposer tranquillement, loin du grincement de dents de ses concitoyens. Le Visionnaire de conseiller le couple présidentiel de rester sur place pour gérer les problèmes au lieu de créer de la diversion dans des déplacements à n’en point finir, pendant que la crise ne bouge pas d’un iota, donnant lieu à un avenir incertain.
Mais, le Bimentiel L’OPINION s’interroge à sa Une : POURQUOI Idriss Déby Itno a-t-il déserté les deux dernières Assemblées générales de l’ONU, à New York aux Etats-Unis d’Amérique ? Pour notre confrère, IDRISS DEBY qui, pourtant, ne rate aucune occasion internationale de pourparlers touchant la sécurité, a répondu aux abonnés absents au 73ème sommet de l’Assemblée générale de l’organisation des Nations-Unis qui a eu lieu fin septembre 2018. L’Opinion estime envisage deux raisons qui expliquent l’empêchement du président tchadien au sommet : la première raison ; c’est la politique intérieure malsaine et la menace de la justice américaine. Vraisemblablement, le spectre de la menace du président américain Donald Trump contre Idriss Déby pour corruption et blanchissement d’argent en 2017 hante le locataire du palais rose.
Pendant ce temps, le Tri mensuel Le Potentiel, nous promène à la Mairie centrale, au coeur de la guerre entre le trio Kalzeubet-Kassiré-Zène Bada contre le duo Hinda-Mariam. Le confrère révèle que le plan de destruction de la première dame de la République et de Mariam Djimet par le secrétaire général du Mps semble évident. Dans cette lutte acharnée, il aurait embrigadé Kalzeubet Deubet et le vieux Kascou. Le trio d’enfer entendrait briser politiquement les deux dames qui, averties, auraient aussi constitué un duo de fer. Voilà pourquoi, informe le journal, Zène Bada a tout mis en œuvre pour voir déguerpir Mariam Djimet Ibet de la Mairie. Les Mairies : La chasse gardée de Zène Bada ! c’est un autre titre du Potentiel. Sur le dos de ces institutions de l’Etat, Zène Bada en tant que meneur de ce jeu se taille la part du lion et concède les miettes à ses complices. Les règles sont simples, commente le journal : tous les moyens sont bons, comme dirait Machiavel, pourvus qu’ils permettent au SG de se remplir les poches.
AZOUD Gédéon.
Encore et encore, nous annonce l’hebdomadaire La Voix, à la Commune du 10ème arrondissement, les conseillers veulent la tête du Maire. Ils ne sont pas d’humeur badine. Ils, ce sont les conseillers de la commune du 10ème arrondissement, dont Mahamat Tom Noueri. Pour eux, le maire doit partir. Pourquoi ? « Nous avons constaté avec beaucoup d’amertume que le Maire demeure toujours incompétent à diriger la commune malgré les rappels à l’ordre lancés par le conseil municipal », leur correspondance rapportée par le Journal. Aussi, poursuit la Voix, collent-ils sur le dos du Maire une palette de récrimination allant du détournement à la confiscation du véhicule de liaison par le receveur en passant par l’arrogance, le mépris, la monopolisation des régies financières, l’accumulation des arriérés des salaires, le refus de présenter des comptes, l’abus d’autorité et faux et usage de faux. Voilà, pourquoi l’hebdomadaire Le Pays de trancher dans son éditorial en ces termes : nous sommes fatigués.