Central African Republic president Francois Bozize speaks during a news conference at the presidential palace in Bangui January 8, 2013. CREDIT: REUTERS/LUC GNAGO
La Russie et la Chine ont bloqué une proposition des États-Unis et de la France visant à imposer des sanctions de l'ONU contre l'ancien président de la République centrafricaine, François Bozizé, et deux autres personnes liées au conflit, ont affirmé des diplomates mercredi.
Selon une lettre de huit pages adressé au comité des sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la RCA, qui a été obtenue par Reuters, la proposition de sanctionner Bozizé s'appuie sur des preuves que l'ex-dirigeant se livre à des actes qui portent atteinte à la paix, la stabilité ou la sécurité de la RCA.
La sanction de M. Bozizé, qui a été évincé par les rebelles Séléka à majorité musulmane Mars 2013, et deux autres personnes devait prendre effet mardi mais la Russie et la Chine ont soulevé des objections à la dernière minute.
C'était la première tentative de liste noire. Initialement, la France voulait sanctionner plusieurs personnes mais un compromis a été trouvé pour réduire la liste à trois noms, sur pression de Washington.
Le porte-parole Russe aux Nations-Unis s'est refusé à tout commentaire. Si un accord n'est pas trouvé, les sanctions pourraient être abandonnés.
Pour la Russie, « l'inscription de Bozizé peut entraîner des conséquences négatives, qui ne serait guère à contribuer à l'objectif principal qui est la réconciliation inter-religieux ». La Russie veut savoir pourquoi Michel Djotodia l'ancien président de la transition et chef Séléka , qui a dirigé le coup de force du pouvoir en Mars 2013, a été écarté de la liste des sanctions, selon une lettre.
«Nous sommes déçus , mais j'espère que nous pourrons les convaincre de retirer leur vétos », a déclaré un diplomate du Conseil de sécurité .
Selon une lettre de huit pages adressé au comité des sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la RCA, qui a été obtenue par Reuters, la proposition de sanctionner Bozizé s'appuie sur des preuves que l'ex-dirigeant se livre à des actes qui portent atteinte à la paix, la stabilité ou la sécurité de la RCA.
La sanction de M. Bozizé, qui a été évincé par les rebelles Séléka à majorité musulmane Mars 2013, et deux autres personnes devait prendre effet mardi mais la Russie et la Chine ont soulevé des objections à la dernière minute.
C'était la première tentative de liste noire. Initialement, la France voulait sanctionner plusieurs personnes mais un compromis a été trouvé pour réduire la liste à trois noms, sur pression de Washington.
Le porte-parole Russe aux Nations-Unis s'est refusé à tout commentaire. Si un accord n'est pas trouvé, les sanctions pourraient être abandonnés.
Pour la Russie, « l'inscription de Bozizé peut entraîner des conséquences négatives, qui ne serait guère à contribuer à l'objectif principal qui est la réconciliation inter-religieux ». La Russie veut savoir pourquoi Michel Djotodia l'ancien président de la transition et chef Séléka , qui a dirigé le coup de force du pouvoir en Mars 2013, a été écarté de la liste des sanctions, selon une lettre.
«Nous sommes déçus , mais j'espère que nous pourrons les convaincre de retirer leur vétos », a déclaré un diplomate du Conseil de sécurité .