Monsieur le président, quelle est la situation actuelle de votre organisation professionnelle en terme d’inscrits sur le tableau ?
Les architectes inscrits sont au nombre de 121 membres de l'ONAT en attendant la validation des dossiers des nouveaux candidats en cours.
Quels sont vos rapports avec les acteurs urbains, en vue du développement du Tchad, et qu’en est-il de la mise sur pied d’une confédération des ordres professionnels ?
Notre organisation est en contact permanent avec le gouvernement, les mairies d'arrondissement et autres organisations, pour apporter nos conseils et expertises, car nos villes doivent bouger dans le sens du modernisme et d'anticipation à la planification urbaine.
Quel est votre plan d’action en terme de projections des villes tchadiennes à l'horizon 2030 ?
En tant qu’experts dans les compétences des villes, les architectes et urbanistes projettent les villes tchadiennes à l'horizon 2030, avec une planification d'ordre de priorité, que l'Etat doit investir dans les villes, car elles sont les sources de création de richesses et d'emplois.
Nous avons proposé au gouvernement quelques actions d'urgence pour la capitale tchadienne Ndjamena. Il y a l'application du permis de construire pour tout nouveau projet y compris celui de l'Etat ; la densification urbaine par la taxation des espaces vides clôturées en ville ; la récupération des réserves en ville occupées par des individus et les transformer en espaces verts, sports et loisirs ; la construction et rénovation des équipements marchands dans les différents arrondissements.
Bien plus, il s’agira d’organiser des concours d'architecture pour les différents ronds-points et espaces publics ; réaliser le projet de transport fluvial Chari Logone qui a la capacité de transporter 30.000 personnes de Farcha à Mandja par jour ; encourager et motiver l'utilisation des deux roues électriques.
Et pour tout projet de voiries urbaines, il faut l'accompagner d'aménagement concerné du quartier ainsi la capitale sera transformé ; repenser la projection des grands boulevards avec un cahier des charges ; rendre obligatoire en milieu scolaire et au travail le nettoyage des lieux par les utilisateurs ainsi on pourra procéder à la sensibilisation des populations à la salubrité de la capitale.
A la suite de l'incendie qui a récemment ravagé le marché de Démbé, quel commentaire pouvez-vous faire quant à l'état précaire des infrastructures et des équipements commerciaux ?
Nos équipements marchands en majorité ne répondent à aucune norme, alors qu’ils sont les lieux du grand nombre d'emplois et d'échanges commerciaux, alors qu’il faut investir pour améliorer.
Comment entrevoyez-vous la ville africaine de demain, face à l’exode rural, l’occupation informelle et au phénomène de l’étalement urbain ?
Il faut anticiper par la planification des villes pour accueillir ses populations qui seront encore nombreuses, car les villes attirent et font rêver. Il faut interdire les occupations illimitées des chasseurs fonciers par une taxation et encourager les promoteurs immobiliers qui intègrent la réflexion globale, à travers l'approche écologique et économique, et encourager et motiver l'utilisation des énergies propres et renouvelable en ville. Bref, il faut une forte volonté politique pour transformer nos villes en havre de paix, de création de richesses et d'opportunités.
Les architectes inscrits sont au nombre de 121 membres de l'ONAT en attendant la validation des dossiers des nouveaux candidats en cours.
Quels sont vos rapports avec les acteurs urbains, en vue du développement du Tchad, et qu’en est-il de la mise sur pied d’une confédération des ordres professionnels ?
Notre organisation est en contact permanent avec le gouvernement, les mairies d'arrondissement et autres organisations, pour apporter nos conseils et expertises, car nos villes doivent bouger dans le sens du modernisme et d'anticipation à la planification urbaine.
Quel est votre plan d’action en terme de projections des villes tchadiennes à l'horizon 2030 ?
En tant qu’experts dans les compétences des villes, les architectes et urbanistes projettent les villes tchadiennes à l'horizon 2030, avec une planification d'ordre de priorité, que l'Etat doit investir dans les villes, car elles sont les sources de création de richesses et d'emplois.
Nous avons proposé au gouvernement quelques actions d'urgence pour la capitale tchadienne Ndjamena. Il y a l'application du permis de construire pour tout nouveau projet y compris celui de l'Etat ; la densification urbaine par la taxation des espaces vides clôturées en ville ; la récupération des réserves en ville occupées par des individus et les transformer en espaces verts, sports et loisirs ; la construction et rénovation des équipements marchands dans les différents arrondissements.
Bien plus, il s’agira d’organiser des concours d'architecture pour les différents ronds-points et espaces publics ; réaliser le projet de transport fluvial Chari Logone qui a la capacité de transporter 30.000 personnes de Farcha à Mandja par jour ; encourager et motiver l'utilisation des deux roues électriques.
Et pour tout projet de voiries urbaines, il faut l'accompagner d'aménagement concerné du quartier ainsi la capitale sera transformé ; repenser la projection des grands boulevards avec un cahier des charges ; rendre obligatoire en milieu scolaire et au travail le nettoyage des lieux par les utilisateurs ainsi on pourra procéder à la sensibilisation des populations à la salubrité de la capitale.
A la suite de l'incendie qui a récemment ravagé le marché de Démbé, quel commentaire pouvez-vous faire quant à l'état précaire des infrastructures et des équipements commerciaux ?
Nos équipements marchands en majorité ne répondent à aucune norme, alors qu’ils sont les lieux du grand nombre d'emplois et d'échanges commerciaux, alors qu’il faut investir pour améliorer.
Comment entrevoyez-vous la ville africaine de demain, face à l’exode rural, l’occupation informelle et au phénomène de l’étalement urbain ?
Il faut anticiper par la planification des villes pour accueillir ses populations qui seront encore nombreuses, car les villes attirent et font rêver. Il faut interdire les occupations illimitées des chasseurs fonciers par une taxation et encourager les promoteurs immobiliers qui intègrent la réflexion globale, à travers l'approche écologique et économique, et encourager et motiver l'utilisation des énergies propres et renouvelable en ville. Bref, il faut une forte volonté politique pour transformer nos villes en havre de paix, de création de richesses et d'opportunités.