Visite dans un centre de santé d'Abéché du secrétaire d'État à la Santé publique et à la Solidarité nationale, Dr. Djiddi Ali Sougoudi, le 30 août 2020. © Abba Issa/Alwihda Info
Le secrétaire d'État à la Santé publique et à la Solidarité nationale, Dr. Djiddi Ali Sougoudi, a déclaré dimanche, lors d'une visite au centre de santé Salam d'Abéché, que la maladie de Chikungunya est bien identifiée, rejetant toute malédiction ou calamité.
Les équipes sanitaires "n'ont pas ménagé leurs efforts pour lever le mystère sur le Chikungunya que vous avez confondu à une calamité, une maladie sortie de nulle part, sortie des tombeaux. Non, c'est une maladie épidémique qui sévit partout, dans le pourtour de Méditerranée, au Soudan voisin, au Congo, un peu partout. La première épidémie de Chikungunya a été découverte en Tanzanie en 1952", a expliqué Dr. Djiddi Ali Sougoudi.
Les équipes sanitaires "n'ont pas ménagé leurs efforts pour lever le mystère sur le Chikungunya que vous avez confondu à une calamité, une maladie sortie de nulle part, sortie des tombeaux. Non, c'est une maladie épidémique qui sévit partout, dans le pourtour de Méditerranée, au Soudan voisin, au Congo, un peu partout. La première épidémie de Chikungunya a été découverte en Tanzanie en 1952", a expliqué Dr. Djiddi Ali Sougoudi.
Visite dans un centre de santé d'Abéché du secrétaire d'État à la Santé publique et à la Solidarité nationale, Dr. Djiddi Ali Sougoudi, le 30 août 2020. © Abba Issa/Alwihda Info
"Les mémoires des Ouaddaïens portent également que le Chikungunya s'appelle Kourngalé qui a sévit pour la dernière fois en 1976 et en 1977, à la date de ma naissance. Il faut démystifier ça, ce n'est pas une maladie venue de nulle part, ce n'est pas une malédiction. C'est une maladie virale, qui a un traitement", a clarifié le membre du gouvernement.
Selon lui, "c'est une maladie également bénie mais qui a des répercussions socio-économiques parce que ça fait des douleurs, les gens n'arrivent pas à aller travailler, étudier ou faire les travaux de routine."
Selon lui, "c'est une maladie également bénie mais qui a des répercussions socio-économiques parce que ça fait des douleurs, les gens n'arrivent pas à aller travailler, étudier ou faire les travaux de routine."
Visite dans un centre de santé d'Abéché du secrétaire d'État à la Santé publique et à la Solidarité nationale, Dr. Djiddi Ali Sougoudi, le 30 août 2020. © Abba Issa/Alwihda Info
Des prélèvements ont été envoyés au laboratoire mobile de N'Djamena puis au laboratoire Pasteur de Yaoundé, ce qui a permis d'avoir la certitude que c'est le Chikungunya.
"C'est une maladie qui s'est émergée avec les changements climatiques. Nous devons être capables de faire face face. (...) Elle ne doit pas semer de la panique. Le Gouvernement a pris toutes les dispositions", a dit Dr. Djiddi Ali Sougoudi.
Le membre du gouvernement est en mission de 72 heures à Abéché, depuis samedi.
"C'est une maladie qui s'est émergée avec les changements climatiques. Nous devons être capables de faire face face. (...) Elle ne doit pas semer de la panique. Le Gouvernement a pris toutes les dispositions", a dit Dr. Djiddi Ali Sougoudi.
Le membre du gouvernement est en mission de 72 heures à Abéché, depuis samedi.