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Tchad : Chikungunya à Abéché, le ministère de la Santé fait la restitution de sa mission


Alwihda Info | Par Abba Issa - 1 Septembre 2020



Tchad : Chikungunya à Abéché, le ministère de la Santé fait la restitution de sa mission
Le directeur général du ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale, Dr. Ismaël Bahar Bachar, a fait mardi la restitution de la mission ministérielle à Abéché d'évaluation, en présence du secrétaire d'État à la Santé publique et du gouverneur du Ouaddaï. L'ensemble des responsables déconcentrés de l'État ainsi que les autorités coutumières, civiles et militaires étaient présentes.

L'essentiel de la restitution :
  • Un suivi accru de toutes les personnes malades est recommandé ;
  • "On utilise beaucoup de médicaments mais il faut voir si le médicament qu'on utilise n'a pas des effets négatifs sur un tel ou tel malade" ;
  • Les traitements utilisés par certains citoyens contre le Chikungunya sont très dangereux ;
  • La pharmacie dispose de médicaments mais les fiches ne sont pas bien organisées. Il faut rendre disponible des fiches de stocks pour savoir ce qui entre et sort ;
  • "Ce que nous avons constaté malheureusement, depuis que le Chikungunya est venu, il a chassé les autres maladies. (...) Il faut aussi faire attention à ne pas négliger les autres maladies."
  • Le directeur général du ministère informe que l'hôpital provincial du Ouaddaï a besoin d'une réfection et d'une salubrité ;
  • Une importante quantité de moustiquaires est disponible et sera distribuée en masse dans l'ensemble de la province ;
  • Les agents de santé publique et privés reconnus par l'État vont bénéficier d'une formation très rapidement ;
  • La chambre froide va être agrandie car elle est trop petite ;
  • Des mesures de prévention : porter des habits longs, éviter les eaux stagnantes, dormir dans des moustiquaires ;
  • "Ceux qui prennent les médicaments à la maison, surtout les médicaments de la rue, faites beaucoup attention. Vous prenez le médicament à 500 Fcfa et ça va détruire votre rein, votre foie" ;
  • Au niveau de la pharmacie provinciale, les médicaments sont disponibles. Dans certains centres de santé, les médicaments antipaludiques ne sont pas disponibles à temps. "Il faut vraiment qu'on évite ça (...) C'est de la responsabilité de tous pour que les médicaments soient disponibles" ;
  • Des équipements envoyés dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 n'ont pas pu être installés faute de compétence technique. Ils seront installés ;
  • Dr. Ismaël Bahar Bachar met en garde contre le paludisme qui tue plus que tout et a des conséquences sur l'économie.
  • Respect des mesures barrières contre la Covid-19 : renforcer la vigilance car "parfois les malades sont collés à l'hôpital" et "les agents se saluent entre eux".




Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)