Le directeur général du ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale, Dr. Ismaël Bahar Bachar, a fait mardi la restitution de la mission ministérielle à Abéché d'évaluation, en présence du secrétaire d'État à la Santé publique et du gouverneur du Ouaddaï. L'ensemble des responsables déconcentrés de l'État ainsi que les autorités coutumières, civiles et militaires étaient présentes.
L'essentiel de la restitution :
L'essentiel de la restitution :
- Un suivi accru de toutes les personnes malades est recommandé ;
- "On utilise beaucoup de médicaments mais il faut voir si le médicament qu'on utilise n'a pas des effets négatifs sur un tel ou tel malade" ;
- Les traitements utilisés par certains citoyens contre le Chikungunya sont très dangereux ;
- La pharmacie dispose de médicaments mais les fiches ne sont pas bien organisées. Il faut rendre disponible des fiches de stocks pour savoir ce qui entre et sort ;
- "Ce que nous avons constaté malheureusement, depuis que le Chikungunya est venu, il a chassé les autres maladies. (...) Il faut aussi faire attention à ne pas négliger les autres maladies."
- Le directeur général du ministère informe que l'hôpital provincial du Ouaddaï a besoin d'une réfection et d'une salubrité ;
- Une importante quantité de moustiquaires est disponible et sera distribuée en masse dans l'ensemble de la province ;
- Les agents de santé publique et privés reconnus par l'État vont bénéficier d'une formation très rapidement ;
- La chambre froide va être agrandie car elle est trop petite ;
- Des mesures de prévention : porter des habits longs, éviter les eaux stagnantes, dormir dans des moustiquaires ;
- "Ceux qui prennent les médicaments à la maison, surtout les médicaments de la rue, faites beaucoup attention. Vous prenez le médicament à 500 Fcfa et ça va détruire votre rein, votre foie" ;
- Au niveau de la pharmacie provinciale, les médicaments sont disponibles. Dans certains centres de santé, les médicaments antipaludiques ne sont pas disponibles à temps. "Il faut vraiment qu'on évite ça (...) C'est de la responsabilité de tous pour que les médicaments soient disponibles" ;
- Des équipements envoyés dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 n'ont pas pu être installés faute de compétence technique. Ils seront installés ;
- Dr. Ismaël Bahar Bachar met en garde contre le paludisme qui tue plus que tout et a des conséquences sur l'économie.
- Respect des mesures barrières contre la Covid-19 : renforcer la vigilance car "parfois les malades sont collés à l'hôpital" et "les agents se saluent entre eux".