Trois syndicalistes tchadiens ont été inculpés lundi pour incitation à la haine et le directeur d'un journal d'opposition est lui poursuivi pour diffamation, après une pétition hostile au régime du président Idriss Deby, a appris l'AFP de sources concordantes.
Le président de l'Union des syndicats du Tchad Michel Barka, son vice-président Younous Mahadjir et son secrétaire général général François Djondang ont été inculpés de "incitation à la haine raciale". Laissés libres, il comparaîtront le 18 septembre, a indique Me Mahamat Hassan Abakar, un de leurs avocats.
Leur syndicat a lancé récemment une pétition dans laquelle il est écrit : "Tous les Tchadiens subissent la mort dans l'âme: le népotisme, la mauvaise gestion, l'impunité, la cherté de la vie, la paupérisation sans précédent de la population, bref l'arbitraire du pouvoir Deby".
"Toute la population du Tchad vit dans une précarité absolue. Il manque de l'eau potable, de l'électricité, des médicaments, des produits de première nécessite", ajoute le texte.
"Les Tchadiens signataires de cette pétition disent non et non à l'esclavage au XXIe siècle et non à la privatisation du pays", conclut la pétition.
Jean Claude Nekim, le directeur de la publication de N'Djamena-bihebdo, le plus ancien journal d'opposition, a lui été inculpé pour "diffamation" et également laissé libre. Il comparaîtra aussi le 18 septembre.
"On me reproche d'avoir fait paraître une brève sur la pétition dans le journal. Le ministère public considère que c'est une diffamation", a-t-il expliqué en début d'après-midi avant d'être entendu par le procureur.
A l'appel de l'Union des syndicats du Tchad, les fonctionnaires tchadiens ont entamé le 17 juillet une grève pour réclamer une augmentation de salaires de 115% promise pour janvier 2012 par le gouvernement. En novembre 2011, ce dernier avait promis d'augmenter progressivement les salaires des fonctionnaires dès le début de l'année 2012. Challenges
Le président de l'Union des syndicats du Tchad Michel Barka, son vice-président Younous Mahadjir et son secrétaire général général François Djondang ont été inculpés de "incitation à la haine raciale". Laissés libres, il comparaîtront le 18 septembre, a indique Me Mahamat Hassan Abakar, un de leurs avocats.
Leur syndicat a lancé récemment une pétition dans laquelle il est écrit : "Tous les Tchadiens subissent la mort dans l'âme: le népotisme, la mauvaise gestion, l'impunité, la cherté de la vie, la paupérisation sans précédent de la population, bref l'arbitraire du pouvoir Deby".
"Toute la population du Tchad vit dans une précarité absolue. Il manque de l'eau potable, de l'électricité, des médicaments, des produits de première nécessite", ajoute le texte.
"Les Tchadiens signataires de cette pétition disent non et non à l'esclavage au XXIe siècle et non à la privatisation du pays", conclut la pétition.
Jean Claude Nekim, le directeur de la publication de N'Djamena-bihebdo, le plus ancien journal d'opposition, a lui été inculpé pour "diffamation" et également laissé libre. Il comparaîtra aussi le 18 septembre.
"On me reproche d'avoir fait paraître une brève sur la pétition dans le journal. Le ministère public considère que c'est une diffamation", a-t-il expliqué en début d'après-midi avant d'être entendu par le procureur.
A l'appel de l'Union des syndicats du Tchad, les fonctionnaires tchadiens ont entamé le 17 juillet une grève pour réclamer une augmentation de salaires de 115% promise pour janvier 2012 par le gouvernement. En novembre 2011, ce dernier avait promis d'augmenter progressivement les salaires des fonctionnaires dès le début de l'année 2012. Challenges