Quarante huit heures de pénurie ont suffit aux spéculateurs de tirer vers le haut les prix du carburant allant jusqu’à imposer à la clientèle 1000 Frs le litre. Pire, les gens se bousculaient pour prendre d’assaut ce qui reste encore au marché noir pour le stoker. Les stations vides, des véhicules à sec, stationnés en pleines rues ou poussés par des chauffeurs en désarroi, pour les parquer sur des trottoirs, l’électricité a encore connu des coupures intempestives….tout cela a coïncidé avec la fermeture par le Nigeria de ses frontières avec les pays voisins. Dans la nuit du 10 janvier, une douzaine de citernes sont venues soulager quelques stations où des files d'attentes ont veillé devant les pompes. La raison exacte n’est pas connue du public, les responsables s’expriment peu sur cette pénurie laissant la place aux rumeurs.