Selon l'avocat d'Hissein Habré : "Le président Hissein Habré n' a pas peur de la justice mais il veut une justice juste, indépendante et équitable... c'est un patriote, le Tchad n'a connu son intégrité (territoriale) et n'a eu sa stabilité (politique) que grâce à lui".
Les partisans de l'ancien Président tchadien affirment l'idée d'une certaine "politisation" par les puissances occidentales et africaines, d'où la conception d'une justice inégalitaire et inéquitable qui n'aurait aucun sens à ce qu'on la reconnaisse.
Toutefois Hissein Habré remet, avec une forte énergie, en cause la légitimité de la juridiction africaine, il pense ainsi que son procès historique n'est qu'une sorte de farce et de tromperie dicté et orchestré par les "colons".
Acharné et contestataire, l'ancien Lion de l'UNIR a protesté devant les juges en affirmant l'existence d'une "mascarade" et d'un procès coloré d'un "impérialisme" et d'un colonialisme".
Les partisans "Pro-Habré" ont crié haut et fort dans la salle d'audience leur soutien à l'encontre de leur Chef, aujourd'hui sur le banc des accusés. Reed Brody Conseiller juridique et porte-parole de Human Right Watch (HRW) a vivement réagi. Dans une interview sur RFI, il a estimé que Habré serait le dernier à crier à l'impérialisme et à la colonisation puisqu'il a déjà coopéré avec la France, les Etats Unis d'Amérique et Israël pour asseoir son pouvoir.
"Les témoins auraient été payés, le procès organisé, dans l'intention de déstabiliser l'ex Homme fort de N'Djamena" selon son entourage. Les juges non plus n'ont pas échappé aux insultes manifestement odieux.
Cette stratégie de défense consistant à ne pas reconnaître l'existence d'une légitimité d'une juridiction a été aussi utilisé par l'ancien Président égyptien, Mohamed Morsi, condamné à mort récemment par les juges nationaux. Morsi a refusé de reconnaître la juridiction et donc de faire appel à la décision donnée cautionnant sa condamnation à la peine de mort.
Toutes les raisons étaient réunis pour admettre une certaine illégitimité de la juridiction égyptienne selon les frères musulmans, alors même que les principaux juges étaient de complicité avec l'actuel Président égyptien. Tout porte donc à croire que l'ancien Président tchadien veut faire admettre à son profit une certaine illégitimité de la juridiction au Sénégal qui serait influencée par les politiques.
La défense de Hissein Habré ne saurait être axée et orientée sur le défaut de preuves ou l'irrégularité d'une quelconque procédure mais bel et bien sur l'apport d'une preuve qui pourrait prouver l'ingérence politique dans une justice qui se devait et se doit d'être "juste" et "équitable".
Difficile à prouver, mais du fait que rien est impossible, Hissein habré tentera peut-être une carte joker encore ignoré du public ou un coup de maître inattendu qui aura peut être et probablement expliqué et justifié son silence face aux juges qui ont entre leurs mains sa destinée.
Ironie de l'histoire, tous les dictateurs ont craché sur la justice et leurs victimes mais ils n'ont jamais échappé à la condamnation. La stratégie de Habré ne fait plus recettes.
Les partisans de l'ancien Président tchadien affirment l'idée d'une certaine "politisation" par les puissances occidentales et africaines, d'où la conception d'une justice inégalitaire et inéquitable qui n'aurait aucun sens à ce qu'on la reconnaisse.
Toutefois Hissein Habré remet, avec une forte énergie, en cause la légitimité de la juridiction africaine, il pense ainsi que son procès historique n'est qu'une sorte de farce et de tromperie dicté et orchestré par les "colons".
Acharné et contestataire, l'ancien Lion de l'UNIR a protesté devant les juges en affirmant l'existence d'une "mascarade" et d'un procès coloré d'un "impérialisme" et d'un colonialisme".
Les partisans "Pro-Habré" ont crié haut et fort dans la salle d'audience leur soutien à l'encontre de leur Chef, aujourd'hui sur le banc des accusés. Reed Brody Conseiller juridique et porte-parole de Human Right Watch (HRW) a vivement réagi. Dans une interview sur RFI, il a estimé que Habré serait le dernier à crier à l'impérialisme et à la colonisation puisqu'il a déjà coopéré avec la France, les Etats Unis d'Amérique et Israël pour asseoir son pouvoir.
"Les témoins auraient été payés, le procès organisé, dans l'intention de déstabiliser l'ex Homme fort de N'Djamena" selon son entourage. Les juges non plus n'ont pas échappé aux insultes manifestement odieux.
Cette stratégie de défense consistant à ne pas reconnaître l'existence d'une légitimité d'une juridiction a été aussi utilisé par l'ancien Président égyptien, Mohamed Morsi, condamné à mort récemment par les juges nationaux. Morsi a refusé de reconnaître la juridiction et donc de faire appel à la décision donnée cautionnant sa condamnation à la peine de mort.
Toutes les raisons étaient réunis pour admettre une certaine illégitimité de la juridiction égyptienne selon les frères musulmans, alors même que les principaux juges étaient de complicité avec l'actuel Président égyptien. Tout porte donc à croire que l'ancien Président tchadien veut faire admettre à son profit une certaine illégitimité de la juridiction au Sénégal qui serait influencée par les politiques.
La défense de Hissein Habré ne saurait être axée et orientée sur le défaut de preuves ou l'irrégularité d'une quelconque procédure mais bel et bien sur l'apport d'une preuve qui pourrait prouver l'ingérence politique dans une justice qui se devait et se doit d'être "juste" et "équitable".
Difficile à prouver, mais du fait que rien est impossible, Hissein habré tentera peut-être une carte joker encore ignoré du public ou un coup de maître inattendu qui aura peut être et probablement expliqué et justifié son silence face aux juges qui ont entre leurs mains sa destinée.
Ironie de l'histoire, tous les dictateurs ont craché sur la justice et leurs victimes mais ils n'ont jamais échappé à la condamnation. La stratégie de Habré ne fait plus recettes.