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Partira ou partira pas ? Une question préoccupante mais pas nouvelle. Cette interrogation a même sa réponse avant qu’elle ne soit posée. Mais l’opinion publique ne s’en lasse pas et persiste en espérant avoir une réponse contraire de ce qu’elle se fait à l’idée. Le 24 septembre dernier, une vingtaine d’opposants politiques, une dizaine d’acteurs de la Société Civile et quelques artistes réunis, devant la presse nationale et internationale, sous la houlette du Président de PDPT, Djimet Clément Bagaou, par ailleurs le porte parole de la Coalition CCPPOD, pour lancer ouvertement une pétition dénommée : « Pétition ouverte à l’attention du Président de la République Idriss Deby Itno ». Elle vise deux objectifs : demander au Président Deby de ne plus se représenter à la prochaine élection présidentielle et de plus prolonger le mandat de l’actuelle Assemblée Nationale. La conférence semble, du coup, intéresser les journalistes qui n’arrêtent pas de tomber dans la répétition des questions curieuses. La tension monte d’un cran, les opposants ont réussit à vomir le poison du silence, et étalent leurs colères. Une occasion parfaite pour les indignés à se défouler.
La pétition, s’il faut être honnête, s’appuie sur des textes de la République et présente des arguments convaincants qui risqueraient d’attirer un grand nombre des tchadiens à la signature. La pétition commence par le préambule de la Constitution du 31 mars 1996, révisée par la loi constitutionnelle N° 08/PR/2005 du 15 juillet de la même année : « affirmons notre opposition totale à tout régime dont la politique se fonderait sur l’arbitraire, la dictature, l’injustice, la corruption, la concussion, le népotisme, le clanisme, le tribalisme, le confessionnalisme et la confiscation du pouvoir » avant d’attaquer les problèmes récurrents et quotidiens. La mauvaise gestion des revenus pétroliers, la corruption dans les affaires publiques, la cherté de vie, le chômage, la restriction de la presse, les violations des droits humains et l’éducation sont les principaux éléments qui constituent l’essentiel du continu de la pétition, déjà signée par des milliers des tchadiens.
Il faut rappeler sans oublier que le contenu de la pétition qui séduit de plus en plus ces mécontents du régime de Deby, présente des beaux arguments mais sans des preuves politiques, ni mêmes des pourcentages et les statistiques socioéconomiques pouvant embarquer les sceptiques de l’après Deby. Ce qui fait que, même dans le camp de l’opposition, certaines coalitions restent méfiantes. C’est le cas de l’Alliance Démocratique de l’Opposition (ADO) dont le porte-parole DJIVIDI Boukar Dibeing, reste méfiants et refuse tout commentaire. Il se contente d’un communiqué de presse, signé en date de 24 septembre : « …un laxisme dénotant la mauvaise volonté de la part du pouvoir à tenir les élections. C’est pourquoi, il nous parait nécessaire d’interpeller le président de la République sur le respect de la Constitution dont il est le garant. Car un plan visant la prolongation du mandat des députés en train de se tramer… ». De la bataille électorale, l’opinion publique tchadienne tombe dans la confusion. Inutile de se presser, la grande confusion reste à venir.
La pétition, s’il faut être honnête, s’appuie sur des textes de la République et présente des arguments convaincants qui risqueraient d’attirer un grand nombre des tchadiens à la signature. La pétition commence par le préambule de la Constitution du 31 mars 1996, révisée par la loi constitutionnelle N° 08/PR/2005 du 15 juillet de la même année : « affirmons notre opposition totale à tout régime dont la politique se fonderait sur l’arbitraire, la dictature, l’injustice, la corruption, la concussion, le népotisme, le clanisme, le tribalisme, le confessionnalisme et la confiscation du pouvoir » avant d’attaquer les problèmes récurrents et quotidiens. La mauvaise gestion des revenus pétroliers, la corruption dans les affaires publiques, la cherté de vie, le chômage, la restriction de la presse, les violations des droits humains et l’éducation sont les principaux éléments qui constituent l’essentiel du continu de la pétition, déjà signée par des milliers des tchadiens.
Il faut rappeler sans oublier que le contenu de la pétition qui séduit de plus en plus ces mécontents du régime de Deby, présente des beaux arguments mais sans des preuves politiques, ni mêmes des pourcentages et les statistiques socioéconomiques pouvant embarquer les sceptiques de l’après Deby. Ce qui fait que, même dans le camp de l’opposition, certaines coalitions restent méfiantes. C’est le cas de l’Alliance Démocratique de l’Opposition (ADO) dont le porte-parole DJIVIDI Boukar Dibeing, reste méfiants et refuse tout commentaire. Il se contente d’un communiqué de presse, signé en date de 24 septembre : « …un laxisme dénotant la mauvaise volonté de la part du pouvoir à tenir les élections. C’est pourquoi, il nous parait nécessaire d’interpeller le président de la République sur le respect de la Constitution dont il est le garant. Car un plan visant la prolongation du mandat des députés en train de se tramer… ». De la bataille électorale, l’opinion publique tchadienne tombe dans la confusion. Inutile de se presser, la grande confusion reste à venir.