Tchad : L'ADHET alerte sur la recrudescence de l'insécurité et la menace environnementale
Le secrétaire général de l'Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l'Environnement au Tchad (ADHET), M. Abba Daoud Nandjele a fait ce matin, à INADES formation de Sabangali, un point de presse relatif à la recrudescence de l'insécurité dans la ville de N'DJAMENA et le reste du pays, ainsi que les attaques et les menaces pressantes qui pèsent sur l'environnement.
Ce point de presse de l'ADHET vise à attirer l'attention du gouvernement sur les risques aggravants de ce phénomène d'insécurité, à savoir les assassinats récents de détenus en voie de transfèrement, la visite nocturne d'individus aux domiciles de particuliers, des personnes enlevées ou bien tuées, des menaces de mort quotidiennes et les braquages opérés pour des biens arrachés.
Le secrétaire général de l'Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l'Environnement au Tchad, Abba Daoud Nandjele a déploré le fait que des détenus ou prisonniers dont les noms, les dates et les motifs de leurs arrestations figurent dans les écrous, aient été assassinés.
"Le ministère de la Justice doit faire toute la lumière sur ce drame froid qui pose la question de la sécurisation des détenus et des prisonniers dans les lieux de détention", a-t-il souligné, avant de faire observer que s'il n'y a plus de sécurité dans les maisons d'arrêt, il va sans dire que la Justice ne peut plus envoyer les détenus dans ce lieu pour être tués par la suite.
"Il faut s'attendre à ce que les populations se constituent en comité de défense face à l'absence de l'État. Pourtant le gouvernement a mis à la disposition des forces de sécurité, police, gendarmerie, d'importants moyens opérationnels, de transmission, de communication et de déplacement qui permettraient la surveillance du territoire en temps réel et la mobilité immédiate des agents de sécurité pour des interventions d'urgence", a-t-il martelé.
Par ailleurs, il déplore la pression humaine de grande envergure exercée sur la faune dans les régions du Salamat, Guera, Chari-Baguirmi, avec pour conséquence l'inondation des marchés par des carcasses d'animaux parfois protégés par la loi, avec la complicité passive des agents des eaux et forêts moyennant une modique somme.
L'Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l'Environnement au Tchad exige entre autres du gouvernement de relever de leur fonction les commissaires de police et commandant de brigade incapables de maintenir la sécurité dans les ressorts de leurs juridictions administrative, pour les remplacer par des personnes de bonne moralité ; mais aussi de relever de leur fonction les chefs de canton faisant fi du braconnage et des destructions des ressources halieutiques.
Par ailleurs, l'Alliance exige que les auteurs de l'assassinat des prisonniers soient recherchés et traduits devant la justice pour qu'ils répondent de leurs actes. "Le Tchad ne peut pas être un État dans lequel on peut se livrer continuellement à un règlement de compte odieux", estime-t-elle.
Ce point de presse de l'ADHET vise à attirer l'attention du gouvernement sur les risques aggravants de ce phénomène d'insécurité, à savoir les assassinats récents de détenus en voie de transfèrement, la visite nocturne d'individus aux domiciles de particuliers, des personnes enlevées ou bien tuées, des menaces de mort quotidiennes et les braquages opérés pour des biens arrachés.
Le secrétaire général de l'Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l'Environnement au Tchad, Abba Daoud Nandjele a déploré le fait que des détenus ou prisonniers dont les noms, les dates et les motifs de leurs arrestations figurent dans les écrous, aient été assassinés.
"Le ministère de la Justice doit faire toute la lumière sur ce drame froid qui pose la question de la sécurisation des détenus et des prisonniers dans les lieux de détention", a-t-il souligné, avant de faire observer que s'il n'y a plus de sécurité dans les maisons d'arrêt, il va sans dire que la Justice ne peut plus envoyer les détenus dans ce lieu pour être tués par la suite.
"Il faut s'attendre à ce que les populations se constituent en comité de défense face à l'absence de l'État. Pourtant le gouvernement a mis à la disposition des forces de sécurité, police, gendarmerie, d'importants moyens opérationnels, de transmission, de communication et de déplacement qui permettraient la surveillance du territoire en temps réel et la mobilité immédiate des agents de sécurité pour des interventions d'urgence", a-t-il martelé.
Par ailleurs, il déplore la pression humaine de grande envergure exercée sur la faune dans les régions du Salamat, Guera, Chari-Baguirmi, avec pour conséquence l'inondation des marchés par des carcasses d'animaux parfois protégés par la loi, avec la complicité passive des agents des eaux et forêts moyennant une modique somme.
L'Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l'Environnement au Tchad exige entre autres du gouvernement de relever de leur fonction les commissaires de police et commandant de brigade incapables de maintenir la sécurité dans les ressorts de leurs juridictions administrative, pour les remplacer par des personnes de bonne moralité ; mais aussi de relever de leur fonction les chefs de canton faisant fi du braconnage et des destructions des ressources halieutiques.
Par ailleurs, l'Alliance exige que les auteurs de l'assassinat des prisonniers soient recherchés et traduits devant la justice pour qu'ils répondent de leurs actes. "Le Tchad ne peut pas être un État dans lequel on peut se livrer continuellement à un règlement de compte odieux", estime-t-elle.