Le secrétaire général de l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET), Abba Daoud Nandjede. © Alwihda Info
Le secrétaire général de l’Alliance des défenseurs des droits Humains et de l’environnement au Tchad (ADHET), Abba Daoud Nandjede a fait hier, samedi 9 février 2019, au siège de ladite association, un point de presse relatif à la situation sécuritaire au nord-est du pays.
Selon l’ADHET, cette incursion rebelle vise à créer l’instabilité, mettre un pays à sac, s’accaparer des ressources du pays et installer un régime adossé à des idéologies fumeuses inspirées et soutenues par des forces obscures et certaines puissances étrangères prêtes à financer tout extrémisme ou fanatisme, à l’effet d’installer un ordre religieux contraire aux valeurs universelles, en l’occurrence la liberté et les droits de l’Homme.
Elle relève que les temps de la lutte armée sont révolus et que le temps de la prise du pouvoir par des armes est terminé. « Quiconque veut le pouvoir est libre de se mettre ensemble avec ses compatriotes dans un cadre légal qui est le parti politique, s’il a des projets et une vision pour le Tchad, et convaincre les tchadiens s’il veut conquérir le pouvoir. Mais, si l’on est incapable d’avoir un projet politique, si l’on est incapable de convaincre ses compatriotes par les idées qu’on porte, il est hasardeux et inutile de créer la désolation dans les familles en prenant des armes pour s’exprimer. C’est pourquoi, en tant qu’organisation des droits de l’Homme, nous sommes contre tout groupe qui exploite la misère humaine, qui utilise la perte en vies humaines pour réaliser ses ambitions politiques, créer une situation, en profiter pour négocier une position politique ou une position dans les institutions », explique le secrétaire général de l’ADHET, Abba Daoud Nandjede.
Par ailleurs, il dit constater et regretter les déclarations insensées des acteurs politiques, suite au soutien de l’armée française aux côtés des forces de défense et de sécurité qui a permis de mettre en déroute la colonne des rebelles il y a quelques jours.
D'après lui, cette intervention est l’expression de la preuve de l’amitié entre les deux peuples français et tchadiens, car la valeur de l’amitié des relations humaines tout comme dans les relations entre les peuples ou les Etats est celle qui se fait sentir au moment où l’ami est dans le besoin, c’est pourquoi, il serait inadmissible que la force française qui stationne au Tchad puisse assister impuissamment à la destruction du Tchad ou à la remise en cause de la stabilité du Tchad. « Nous appelons les acteurs politiques qu’ils soient de l’opposition ou de la majorité à une concertation face à une telle situation à l’effet d’éviter toute mauvaise compréhension et d’avoir une communauté de vue sur cette question qui menace la vie démocratique en cette période préélectorale où l’on a besoin plus de sérénité et de stabilité. Car, sans sécurité et stabilité, il n’y a point de vie démocratique ou d’élection. L’opposition doit comprendre qu’elle ne peut pas en même temps réclamer des élections et admettre l’existence d’un contexte d’insécurité », affirme le secrétaire général de l’ADHET, Abba Daoud Nandjede.
Selon l’ADHET, cette incursion rebelle vise à créer l’instabilité, mettre un pays à sac, s’accaparer des ressources du pays et installer un régime adossé à des idéologies fumeuses inspirées et soutenues par des forces obscures et certaines puissances étrangères prêtes à financer tout extrémisme ou fanatisme, à l’effet d’installer un ordre religieux contraire aux valeurs universelles, en l’occurrence la liberté et les droits de l’Homme.
Elle relève que les temps de la lutte armée sont révolus et que le temps de la prise du pouvoir par des armes est terminé. « Quiconque veut le pouvoir est libre de se mettre ensemble avec ses compatriotes dans un cadre légal qui est le parti politique, s’il a des projets et une vision pour le Tchad, et convaincre les tchadiens s’il veut conquérir le pouvoir. Mais, si l’on est incapable d’avoir un projet politique, si l’on est incapable de convaincre ses compatriotes par les idées qu’on porte, il est hasardeux et inutile de créer la désolation dans les familles en prenant des armes pour s’exprimer. C’est pourquoi, en tant qu’organisation des droits de l’Homme, nous sommes contre tout groupe qui exploite la misère humaine, qui utilise la perte en vies humaines pour réaliser ses ambitions politiques, créer une situation, en profiter pour négocier une position politique ou une position dans les institutions », explique le secrétaire général de l’ADHET, Abba Daoud Nandjede.
Par ailleurs, il dit constater et regretter les déclarations insensées des acteurs politiques, suite au soutien de l’armée française aux côtés des forces de défense et de sécurité qui a permis de mettre en déroute la colonne des rebelles il y a quelques jours.
D'après lui, cette intervention est l’expression de la preuve de l’amitié entre les deux peuples français et tchadiens, car la valeur de l’amitié des relations humaines tout comme dans les relations entre les peuples ou les Etats est celle qui se fait sentir au moment où l’ami est dans le besoin, c’est pourquoi, il serait inadmissible que la force française qui stationne au Tchad puisse assister impuissamment à la destruction du Tchad ou à la remise en cause de la stabilité du Tchad. « Nous appelons les acteurs politiques qu’ils soient de l’opposition ou de la majorité à une concertation face à une telle situation à l’effet d’éviter toute mauvaise compréhension et d’avoir une communauté de vue sur cette question qui menace la vie démocratique en cette période préélectorale où l’on a besoin plus de sérénité et de stabilité. Car, sans sécurité et stabilité, il n’y a point de vie démocratique ou d’élection. L’opposition doit comprendre qu’elle ne peut pas en même temps réclamer des élections et admettre l’existence d’un contexte d’insécurité », affirme le secrétaire général de l’ADHET, Abba Daoud Nandjede.