Le président de l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT), Belngar Larme Laguerre a fait un point de presse, ce lundi 19 février 2018, à la Maison des Médias du Tchad, pour le lancement officiel d’une journée sans presse prévue ce mercredi 21 février prochain.
À travers ce point de presse, il attire l’attention de tous sur cette situation en vue de meilleures conditions d’exercice du journalisme au Tchad. A l’initiative de leur principale organisation faîtière, qui est l’Union des Journalistes Tchadiens, toutes les organisations des journalistes et médias, à savoir, l’Union des Radios Privées du Tchad (URPT), l’Association des Éditeurs de la Presse privée du Tchad (AEPT), la Ligue Tchadienne des Journalistes Arabophones (LTJA), le Patronat de la Presse du Tchad (PPT) et la Convention des Entreprises de la Presse Privée au Tchad (CEPPT), ont décidé d’une journée sans presse pour dénoncer ces comportements. Ils exigent de tous les autres corps de métiers un minimum de respect à l’égard du métier de journaliste.
L’Union des Journalistes Tchadiens, en collaboration avec toutes les organisations des journalistes et des médias, demande aux directeurs des télévisions, des radios publiques et privées, et aux directeurs de Publication d’observer scrupuleusement cette «journée sans presse», le mercredi 21 février 2018, dès 1h00 du matin jusqu’à minuit, sur l’ensemble du territoire tchadien.
Selon l’UJT, durant cette journée sans presse, les télévisions et les radios ne doivent rien diffuser, les journaux ne doivent pas paraître, et leurs vendeurs ne doivent même pas circuler avec des anciens numéros.
L’Union des Journalistes Tchadiens (UJT) déplore un acharnement sur des médias et journalistes dans ce sacrifice consenti au bénéfice de la population. En effet, le président de l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT), Belngar Larme Laguerre déplore que des journalistes en reportage dans des lieux de manifestations ou présents au sein des locaux de médias deviennent des cibles pour la police.
Il cite, entre autres, la violation des locaux de la radio Oxygène, les traitements inhumains et dégradants infligés au directeur de Publication d’Al Wihda Info, Djimet Wiché, lors de deux reportages, en moins d’un mois d’intervalle, dans les 5ème et 7ème arrondissements de la capitale, et les mauvais traitements infligés également à un reporter de la radio Dja FM, David Boulga, par le chef d’antenne de l’ANS du 4ème arrondissement. La plainte de David Boulga est resté sans suite au parquet de Grande Instance de N’Djaména.
« Chers journalistes, responsables et autres acteurs des médias, en observant cette journée, vous aurez participé à la préservation de votre propre activité. Il en sera de même pour nos lecteurs, téléspectateurs et auditeurs, sans distinction, qui comprendraient aussi que cette privation d’un jour a été décidée pour leur faire assurer de meilleures conditions dans l’offre continue d’informations. Aux autorités de la République, tout autant lectrices, auditrices et téléspectatrices, nous dirions en particulier qu’un journalisme qui exerce dans de meilleures conditions de sécurité demeure ce haut pivot du développement », explique le président de l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT), Belngar Larme Laguerre.
Selon l’UJT, malgré les sorties médiatiques de la quasi-totalité des organisations professionnelles des médias, à travers des points de presse, communiqués de presse et entretiens, ainsi que les multiples rencontres avec les autorités en charge de la sécurité publique et de la justice pour dénoncer toutes ces dérives, la pratique continue de plus belle.
Pire, relève-t-elle, aucun agent des forces de l’ordre et de sécurité n’a été inquiété par la justice en dépit de la saisine du parquet par les victimes.
À travers ce point de presse, il attire l’attention de tous sur cette situation en vue de meilleures conditions d’exercice du journalisme au Tchad. A l’initiative de leur principale organisation faîtière, qui est l’Union des Journalistes Tchadiens, toutes les organisations des journalistes et médias, à savoir, l’Union des Radios Privées du Tchad (URPT), l’Association des Éditeurs de la Presse privée du Tchad (AEPT), la Ligue Tchadienne des Journalistes Arabophones (LTJA), le Patronat de la Presse du Tchad (PPT) et la Convention des Entreprises de la Presse Privée au Tchad (CEPPT), ont décidé d’une journée sans presse pour dénoncer ces comportements. Ils exigent de tous les autres corps de métiers un minimum de respect à l’égard du métier de journaliste.
L’Union des Journalistes Tchadiens, en collaboration avec toutes les organisations des journalistes et des médias, demande aux directeurs des télévisions, des radios publiques et privées, et aux directeurs de Publication d’observer scrupuleusement cette «journée sans presse», le mercredi 21 février 2018, dès 1h00 du matin jusqu’à minuit, sur l’ensemble du territoire tchadien.
Selon l’UJT, durant cette journée sans presse, les télévisions et les radios ne doivent rien diffuser, les journaux ne doivent pas paraître, et leurs vendeurs ne doivent même pas circuler avec des anciens numéros.
L’Union des Journalistes Tchadiens (UJT) déplore un acharnement sur des médias et journalistes dans ce sacrifice consenti au bénéfice de la population. En effet, le président de l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT), Belngar Larme Laguerre déplore que des journalistes en reportage dans des lieux de manifestations ou présents au sein des locaux de médias deviennent des cibles pour la police.
Il cite, entre autres, la violation des locaux de la radio Oxygène, les traitements inhumains et dégradants infligés au directeur de Publication d’Al Wihda Info, Djimet Wiché, lors de deux reportages, en moins d’un mois d’intervalle, dans les 5ème et 7ème arrondissements de la capitale, et les mauvais traitements infligés également à un reporter de la radio Dja FM, David Boulga, par le chef d’antenne de l’ANS du 4ème arrondissement. La plainte de David Boulga est resté sans suite au parquet de Grande Instance de N’Djaména.
« Chers journalistes, responsables et autres acteurs des médias, en observant cette journée, vous aurez participé à la préservation de votre propre activité. Il en sera de même pour nos lecteurs, téléspectateurs et auditeurs, sans distinction, qui comprendraient aussi que cette privation d’un jour a été décidée pour leur faire assurer de meilleures conditions dans l’offre continue d’informations. Aux autorités de la République, tout autant lectrices, auditrices et téléspectatrices, nous dirions en particulier qu’un journalisme qui exerce dans de meilleures conditions de sécurité demeure ce haut pivot du développement », explique le président de l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT), Belngar Larme Laguerre.
Selon l’UJT, malgré les sorties médiatiques de la quasi-totalité des organisations professionnelles des médias, à travers des points de presse, communiqués de presse et entretiens, ainsi que les multiples rencontres avec les autorités en charge de la sécurité publique et de la justice pour dénoncer toutes ces dérives, la pratique continue de plus belle.
Pire, relève-t-elle, aucun agent des forces de l’ordre et de sécurité n’a été inquiété par la justice en dépit de la saisine du parquet par les victimes.