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Tchad : La Ligue des Droits de l'Homme fonctionne depuis deux ans dans l'illégalité


Alwihda Info | Par - 11 Mars 2015


Comment peut-on comprendre que ces mêmes responsables de la LTDH qui prétendent combattre l'injustice, la corruption, la mauvaise gouvernance et la confiscation de pouvoir refusent, aujourd'hui, une alternance démocratique et se maintiennent en toute illégalité pour prendre cette noble organisation de droit de l'homme.


Tchad : La Ligue des Droits de l'Homme fonctionne depuis deux ans dans l'illégalité
Rien ne va plus au sein de la Ligue Tchadienne de Droit de l'Homme. Des dissensions internes ont fait leur apparition entre, d'une part, les cellules de la Ligue Tchadienne des Droits de l'Homme, et, d'autre part, la coordination et la présidence intérimaire.

Les cellules de la LTDH ont réclamé l'organisation d'un congrès pour permettre d'élire un nouveau bureau exécutif afin de mettre un terme à l'intérim assuré conjointement par le président intérimaire M. Adoum Mahamt Boukar et le coordinateur M. Baldal Oyamta.

Ce qui est actuellement rejeté par ces derniers qui cherchent vainement à se maintenir en criant au complot pour un intérim qui dure depuis deux ans après la mort de leur leader charismatique. Or, les textes de base de la Ligue Tchadienne des Droits de l'Homme stipule que l'intérim, en cas de vacance de pouvoir, ne devrait pas excéder trois mois et que toutes les cellules se retrouveront par la suite pour mettre sur pied l'intérim.

Lors de la mise sur pied, le bureau et les cellules n'ont pas été associées mais les deux responsables (Baldal Oyamta et Adoum Mahamat Boukar) se seraient concertés sur le partage du gâteau afin de mettre les autres devant le fait accompli, sans les consulter préalablement. La Ligue Tchadienne des Droits de L'Homme fonctionne depuis deux ans dans l'illégalité, avec des responsables qui n'ont aucune légitimité. Comment peut-on comprendre que ces mêmes responsables de la LTDH qui prétendent combattre l'injustice, la corruption, la mauvaise gouvernance et la confiscation de pouvoir refusent, aujourd'hui, une alternance démocratique et se maintiennent en toute illégalité pour prendre cette noble organisation de droit de l'homme en otage au détriment de leur intérêt personnel. Les représentants de différentes cellules et l'équipe dirigeante intérimaire se retrouveront demain pour tenter de trouver une solution.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)