Dans leur traditionnel message de noël, les évêques du Tchad ont mis l’accent sur le vivre ensemble, dans un document structuré en trois parties. Le thème central de ce message intitulé « tous frères dans la maison commune », appelle tous les citoyens à considérer le Tchad comme une maison commune où chacun a le droit d’y vivre.
Cette difficulté de vivre en frères dans la maison commune a amené la Conférence Episcopale du Tchad à réfléchir puis à adresser un message structuré en trois parties à toutes les couches de la société. Pour les évêques, notre comportement provoque une perte de confiance avec Dieu. Ainsi, nous compromettons gravement l’épanouissement humain que Dieu veut pour l’homme. Cela est vrai quand il y a conflit d’intérêts, c’est la fin d’une conscience de fraternité et de solidarité. La violence s’installera pour pervertir la relation entre Dieu et les hommes. "Le vrai frère n’est pas seulement le membre de ma communauté familiale, ethnique ou religieuse. Il est de la responsabilité des membres d'une famille de rester unis et solidaires. Avions-nous conscience que nous sommes frères et sœurs ? Notre pays est comme notre grande famille".
« Les tchadiens ont toujours le désir de vivre ensemble comme frères et sœurs », affirment les évêques. Ils l’ont confirmé lors de la conférence nationale souveraine en voulant vivre ensemble dans un Tchad uni, indiquent-ils. Vivre l’unité nationale appelle tout tchadien à construire avant tout la fraternité. La solidarité se construit autour des activités menées ensemble. Pour le bien être des Tchadiens, "nous devons coopérer et unir nos forces pour un même but, on parviendra à l’émergence de notre pays à laquelle aspirent tous citoyens", espèrent les évêques.
Les obstacles à la fraternité nationale au Tchad sont minimes. La fraternité est vraie si le besoin de chaque citoyen est satisfait et s’il bénéficie des ressources du pays dans le respect du bien commun. Le contexte géopolitique actuel apparait comme un recul qui ne favorise pas la fraternité. La cohabitation pacifique qui avait pris son envol se trouve confrontée aux difficultés, a relevé la Conférence Episcopale du Tchad.
D'après eux, "un projet éducatif a pour but de former, rendre capable et d’assurer des responsabilités aux citoyens mais nous constatons qu’il y a une multiplicité d’instituts qui ne visent pas toujours ces objectifs. Nous saluons l’effort de l’Etat et ses partenaires dans le domaine de la santé, mais on reste inquiet de la situation de la centrale pharmaceutique d’approvisionnement et d’achat, ainsi que de la prolifération des écoles de santé et des centres de soins hors de contrôle. La mauvaise gouvernance entraine des mécontents, engendre des tensions socio-politiques et brise le tissu social. La destruction de l’écosystème, nos ancêtres avaient mieux compris. Leur responsabilité par rapport à la terre, l’environnement était grande."
Au terme de ce message, les hommes religieux ont souhaité exprimer leur confiance et leur ferme volonté de marcher vers cet idéal et de promouvoir tout ce qui peut encourager le vivre ensemble. "Communautés tchadiennes, ce message s’adresse d’abord à vous. Les dirigeants et hommes politiques, nous vous invitons à avoir un sursaut de conscience politique pour amener au vivre ensemble comme les enfants d’une même famille dans la maison commune. En agissant ainsi, les tchadiens ensemble vivrons tous en frères dans la maison commune qu’est le Tchad", ont-ils déclaré.
Cette difficulté de vivre en frères dans la maison commune a amené la Conférence Episcopale du Tchad à réfléchir puis à adresser un message structuré en trois parties à toutes les couches de la société. Pour les évêques, notre comportement provoque une perte de confiance avec Dieu. Ainsi, nous compromettons gravement l’épanouissement humain que Dieu veut pour l’homme. Cela est vrai quand il y a conflit d’intérêts, c’est la fin d’une conscience de fraternité et de solidarité. La violence s’installera pour pervertir la relation entre Dieu et les hommes. "Le vrai frère n’est pas seulement le membre de ma communauté familiale, ethnique ou religieuse. Il est de la responsabilité des membres d'une famille de rester unis et solidaires. Avions-nous conscience que nous sommes frères et sœurs ? Notre pays est comme notre grande famille".
« Les tchadiens ont toujours le désir de vivre ensemble comme frères et sœurs », affirment les évêques. Ils l’ont confirmé lors de la conférence nationale souveraine en voulant vivre ensemble dans un Tchad uni, indiquent-ils. Vivre l’unité nationale appelle tout tchadien à construire avant tout la fraternité. La solidarité se construit autour des activités menées ensemble. Pour le bien être des Tchadiens, "nous devons coopérer et unir nos forces pour un même but, on parviendra à l’émergence de notre pays à laquelle aspirent tous citoyens", espèrent les évêques.
Les obstacles à la fraternité nationale au Tchad sont minimes. La fraternité est vraie si le besoin de chaque citoyen est satisfait et s’il bénéficie des ressources du pays dans le respect du bien commun. Le contexte géopolitique actuel apparait comme un recul qui ne favorise pas la fraternité. La cohabitation pacifique qui avait pris son envol se trouve confrontée aux difficultés, a relevé la Conférence Episcopale du Tchad.
D'après eux, "un projet éducatif a pour but de former, rendre capable et d’assurer des responsabilités aux citoyens mais nous constatons qu’il y a une multiplicité d’instituts qui ne visent pas toujours ces objectifs. Nous saluons l’effort de l’Etat et ses partenaires dans le domaine de la santé, mais on reste inquiet de la situation de la centrale pharmaceutique d’approvisionnement et d’achat, ainsi que de la prolifération des écoles de santé et des centres de soins hors de contrôle. La mauvaise gouvernance entraine des mécontents, engendre des tensions socio-politiques et brise le tissu social. La destruction de l’écosystème, nos ancêtres avaient mieux compris. Leur responsabilité par rapport à la terre, l’environnement était grande."
Au terme de ce message, les hommes religieux ont souhaité exprimer leur confiance et leur ferme volonté de marcher vers cet idéal et de promouvoir tout ce qui peut encourager le vivre ensemble. "Communautés tchadiennes, ce message s’adresse d’abord à vous. Les dirigeants et hommes politiques, nous vous invitons à avoir un sursaut de conscience politique pour amener au vivre ensemble comme les enfants d’une même famille dans la maison commune. En agissant ainsi, les tchadiens ensemble vivrons tous en frères dans la maison commune qu’est le Tchad", ont-ils déclaré.