Le Centre Carter, par le biais de son programme de lutte contre la filariose lymphatique, la schistosomiase et le paludisme, soutient depuis plusieurs années six pays dans leurs efforts pour éradiquer l'onchocercose. Selon Gregory Noland, directeur du programme, quatre de ces pays sont en voie d'élimination de la maladie, conformément aux directives de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Le Tchad fait partie des six pays bénéficiant de cet appui.
Soutien continu et défis actuels
La mission du Centre Carter au Tchad vise à renforcer le partenariat avec le ministère de la Santé Publique et de la Prévention afin d'éliminer définitivement l'onchocercose dans le pays. Le ministre Abdelmadjid Abderahim a exprimé sa gratitude envers le gouvernement américain et le Centre Carter pour leur soutien indéfectible. Il a souligné que la crise soudanaise et l'afflux massif de réfugiés exercent une pression considérable sur le système de santé tchadien.
L'implication communautaire, clé du succès
Le ministre a insisté sur l'importance de l'adhésion des communautés pour atteindre les objectifs fixés. "On ne peut pas vaincre l'onchocercose sans la contribution de la communauté. La communauté doit être au cœur des activités sanitaires", a-t-il déclaré. Il a également plaidé pour le renforcement du système de santé et le transfert de compétences.
Reconnaissance et appel à la collaboration renforcée
Le ministre a remercié le Centre Carter pour son appui technique et financier dans l'éradication du ver de Guinée au Tchad. Il a appelé à une collaboration renforcée pour améliorer le bien-être de la population tchadienne et a instruit les techniciens de son département à travailler en étroite collaboration avec la délégation du Centre Carter.