Le 5ème vice de président de l’Assemblée nationale, le député Rakhis Ahmat Saleh s’est préoccupé ce 29 avril 2021, de la situation que traverse Tchad. Par ailleurs secrétaire général du parti pour l’unité et la reconstruction(Pur), il s’est dit, après avoir rendu un hommage à Idriss Deby, inquiet par rapport à la mise en place de Conseil Militaire de Transition, dirigé par le général Mahamat Idriss Deby pour une période de 18 mois renouvelable.
« Si l’urgence sécuritaire pourrait justifier une solution militaire à la tête du pays selon certaines langues, il faut être lucide pour reconnaitre que le CMT suscite des inquiétudes légitimes d’une grande partie des Tchadiens qui aspirent à la paix et à une transition démocratique », a déclaré le député. C’est d’ailleurs ce qui justifie l’initiative des marches pacifiques violemment réprimées par les forces de l’ordre. « Nous condamnons avec rigueur, cette bavure injustifiée sur une population qui n’a fait qu’exprimer son droit fondamental », indique le secrétaire général du Parti pour l’unité et la réconciliation(Pur), Rakhis Ahmat Saleh.
Cette situation tragique aurait pu être évitée si le président de l’Assemblée nationale, qui a déclaré son indisponibilité à assumer ses prérogatives constitutionnelles, a daigné consulter au préalable le bureau de l’Assemblée nationale. Selon Rakhis, le pays se trouve dans une situation troublante, pendant que le Conseil Militaire de Transition refuse de dialoguer avec l’opposition armée. « Refuser le dialogue, quelle que soit la partie adverse, n’est pas une bonne option car, cela ne contribue aucunement à la réconciliation nationale, et à enterrer la hache de guerre. Les trente dernières années ont montré à suffisance que la situation militaire n’est toujours pas la meilleure dans la vie d’une nation », dit-il.
Exprimant le besoin de préserver la paix, l’unité et la concorde nationale sur l’ensemble du territoire, le 5ème vice-président de l’Assemblée nationale, appelle le CMT à l’organisation dans un court délai, d’un dialogue national véritablement inclusif et crédible, impliquant toutes les forces vives afin de décider de manière consensuelle, la marche à suivre pour l’instauration des institutions démocratiques en vue de la pacification du pays par l’organisation des élections crédibles et transparente.
« Le Tchad regorge de compétences indépendantes, capables d’observer une neutralité dans la gestion des affaires publiques durant la période de transition. Ainsi, il ne sert à rien de se précipiter dans des choix qui contribueraient à maintenir le pays dans un changement dans la continuité du système », insiste-t-il. Il encourage les politico-militaires et les partis politiques de l’extérieur, à un cessez-le-feu, de sursoir à toutes les actions militaires de nature à perturber la tenue d’un dialogue inclusif réclamée avec insistance pour le bien de notre pays.
En outre, il rappelle aux Tchadiens de l’intérieur et à la diaspora que l’heure n’est plus au déchirement, mais à l’unité d’action républicaine. « Autant nous avons besoin d’un changement, autant nous devrons contribuer à apporter un changement durable », conclut-il.
« Si l’urgence sécuritaire pourrait justifier une solution militaire à la tête du pays selon certaines langues, il faut être lucide pour reconnaitre que le CMT suscite des inquiétudes légitimes d’une grande partie des Tchadiens qui aspirent à la paix et à une transition démocratique », a déclaré le député. C’est d’ailleurs ce qui justifie l’initiative des marches pacifiques violemment réprimées par les forces de l’ordre. « Nous condamnons avec rigueur, cette bavure injustifiée sur une population qui n’a fait qu’exprimer son droit fondamental », indique le secrétaire général du Parti pour l’unité et la réconciliation(Pur), Rakhis Ahmat Saleh.
Cette situation tragique aurait pu être évitée si le président de l’Assemblée nationale, qui a déclaré son indisponibilité à assumer ses prérogatives constitutionnelles, a daigné consulter au préalable le bureau de l’Assemblée nationale. Selon Rakhis, le pays se trouve dans une situation troublante, pendant que le Conseil Militaire de Transition refuse de dialoguer avec l’opposition armée. « Refuser le dialogue, quelle que soit la partie adverse, n’est pas une bonne option car, cela ne contribue aucunement à la réconciliation nationale, et à enterrer la hache de guerre. Les trente dernières années ont montré à suffisance que la situation militaire n’est toujours pas la meilleure dans la vie d’une nation », dit-il.
Exprimant le besoin de préserver la paix, l’unité et la concorde nationale sur l’ensemble du territoire, le 5ème vice-président de l’Assemblée nationale, appelle le CMT à l’organisation dans un court délai, d’un dialogue national véritablement inclusif et crédible, impliquant toutes les forces vives afin de décider de manière consensuelle, la marche à suivre pour l’instauration des institutions démocratiques en vue de la pacification du pays par l’organisation des élections crédibles et transparente.
« Le Tchad regorge de compétences indépendantes, capables d’observer une neutralité dans la gestion des affaires publiques durant la période de transition. Ainsi, il ne sert à rien de se précipiter dans des choix qui contribueraient à maintenir le pays dans un changement dans la continuité du système », insiste-t-il. Il encourage les politico-militaires et les partis politiques de l’extérieur, à un cessez-le-feu, de sursoir à toutes les actions militaires de nature à perturber la tenue d’un dialogue inclusif réclamée avec insistance pour le bien de notre pays.
En outre, il rappelle aux Tchadiens de l’intérieur et à la diaspora que l’heure n’est plus au déchirement, mais à l’unité d’action républicaine. « Autant nous avons besoin d’un changement, autant nous devrons contribuer à apporter un changement durable », conclut-il.