Selon lui, au sein même de ce comité, il y a plusieurs paramètres et plusieurs intervenants qui interviennent sur l’aspect inondation et sur l’aspect déplacement de population. Par ailleurs, Mahamat Assileck Halata affirme que le gouvernement compte des milliers de personnes déplacées aujourd’hui, c’est pourquoi il lance un appel aux partenaires afin d’aider le Tchad à faire face à tout cela.
Quel est mécanisme mis sur pieds par le gouvernement pour prévenir les inondations et ses conséquences ?
Grâce aux instructions du président de la République, un comité national de gestion d’inondation a été mise en place, il y a de cela deux semaines. Au sein même de ce comité, il y a plusieurs paramètres et plusieurs intervenants qui interviennent sur l’aspect inondation et sur l’aspect déplacement de population. Le ministère de l’urbanisme et tous les ministères sectoriels interviennent pour endiguer le problème d’inondation avec le comité technique qui regroupe en son sein tous les techniciens de ministères qui sont en contact avec les communes d’arrondissement et la mairie centrale pour rapidement réagir aux facteurs d’inondation. Ce travail nous permet aujourd’hui, quand un arrondissement est inondé, de déployer les engins que les partenaires mettent à notre disposition (bennes, poclins et grandes pelleteuses) qui vont curer, dégager les bassins et les grands canaux de drainage d’eaux qui font que les eaux repartent vers la station hydraulique de Lamadji ou encore par les autres voies de drainage conçus. S’il y a une population qui est touchée et qu’elle est obligée de bouger, c’est le ministre de la solidarité et des actions humanitaires qui prend le relais pour caser provisoirement ces familles de sinistrés, le temps qu’une solution puisse être trouvée.
Avant-hier et hier, malgré nos charges dans nos différents départements ministériels, nous avons fait le terrain et nous partageons les tâches : Chacun vers un arrondissement là où il est prioritairement absolu d’intervenir et nous regardons comment soulager la population. Hier encore, une réunion a été faite avec les maires d’arrondissement, on a demandé à chaque maire de quantifier ses besoins le plus rapidement possible. Ce qui a été fait. Les interventions se font depuis hier à aujourd’hui sans problème. Aujourd’hui, le premier ministre fait des visites inopinées sur des sites.
Et les provinces ?
Je fais remarquer que le comité n’intervient pas seulement à N’Djamena mais partout dans le pays. Ce phénomène d’inondation touche les villes de provinces où au tant de sinistres sont enregistrés.
Pourriez-vous nous donner le bilan de cette calamité naturelle ?
Dans le Tibesti, on a enregistré 54 de nos frères qui sont morts ensevelies dans les zones aurifères. Dans le Wadi Fira, des ponts ont cédé, ce qui bloque les allées et venues des commerçants. Ça fait une perte économique. Dans la province de Salamat où le Bahr Azoum a débordé complètement, certains villages sont inondés. Dans les provinces du Batha, du Guera et du Kanem plus précisément à Mao, le ravin a cédé. Toutes ces inquiétudes sont sous le joug du comité national de gestion d’inondation. Nous nous activons pour que cela ne puisse pas être encore plus grave que ce qui l’est.
Quelle disposition avez-vous prise éviter de telle situation prochainement ?
Aujourd’hui, au sein du comité, on a une équipe qui réfléchit sur tout ce qui est inondation à présent et une autre équipe qui réfléchit maintenant à moyen et long terme pour pouvoir faire face aux inondations. Il ne faut pas qu’on attende qu’il ait sinistre ou inondation avant qu’on puisse interagir.
Pouvez-vous nous quantifier le bilan de victimes ?
Je ne peux pas vous quantifier spontanément parce que cela se fait chaque jour quand il pleut. Les familles se déplacent quand les zones sont inondées. Les inondations affectent plus de 400 personnes pour l’instant. Dans la province de Sila, la situation est alarmante, le programme alimentaire mondial est entrain de se déplacer pour voler au secours de personnes sinistrés. On peut compter au-delà de milliers de personnes déplacées aujourd’hui c’est pour quoi on lance un appel aux partenaires de nous aider à faire face à tout cela. Un bilan provisoire à Ndjamena, à ma connaissance, il n’y avait heureusement pas de victimes. Le cas du Tibesti est le plus inquiétant où 54 de nos frères dans les zones aurifères sont morts ensevelies.
Interview réalisée par Djimet Wiche
Quel est mécanisme mis sur pieds par le gouvernement pour prévenir les inondations et ses conséquences ?
Grâce aux instructions du président de la République, un comité national de gestion d’inondation a été mise en place, il y a de cela deux semaines. Au sein même de ce comité, il y a plusieurs paramètres et plusieurs intervenants qui interviennent sur l’aspect inondation et sur l’aspect déplacement de population. Le ministère de l’urbanisme et tous les ministères sectoriels interviennent pour endiguer le problème d’inondation avec le comité technique qui regroupe en son sein tous les techniciens de ministères qui sont en contact avec les communes d’arrondissement et la mairie centrale pour rapidement réagir aux facteurs d’inondation. Ce travail nous permet aujourd’hui, quand un arrondissement est inondé, de déployer les engins que les partenaires mettent à notre disposition (bennes, poclins et grandes pelleteuses) qui vont curer, dégager les bassins et les grands canaux de drainage d’eaux qui font que les eaux repartent vers la station hydraulique de Lamadji ou encore par les autres voies de drainage conçus. S’il y a une population qui est touchée et qu’elle est obligée de bouger, c’est le ministre de la solidarité et des actions humanitaires qui prend le relais pour caser provisoirement ces familles de sinistrés, le temps qu’une solution puisse être trouvée.
Avant-hier et hier, malgré nos charges dans nos différents départements ministériels, nous avons fait le terrain et nous partageons les tâches : Chacun vers un arrondissement là où il est prioritairement absolu d’intervenir et nous regardons comment soulager la population. Hier encore, une réunion a été faite avec les maires d’arrondissement, on a demandé à chaque maire de quantifier ses besoins le plus rapidement possible. Ce qui a été fait. Les interventions se font depuis hier à aujourd’hui sans problème. Aujourd’hui, le premier ministre fait des visites inopinées sur des sites.
Et les provinces ?
Je fais remarquer que le comité n’intervient pas seulement à N’Djamena mais partout dans le pays. Ce phénomène d’inondation touche les villes de provinces où au tant de sinistres sont enregistrés.
Pourriez-vous nous donner le bilan de cette calamité naturelle ?
Dans le Tibesti, on a enregistré 54 de nos frères qui sont morts ensevelies dans les zones aurifères. Dans le Wadi Fira, des ponts ont cédé, ce qui bloque les allées et venues des commerçants. Ça fait une perte économique. Dans la province de Salamat où le Bahr Azoum a débordé complètement, certains villages sont inondés. Dans les provinces du Batha, du Guera et du Kanem plus précisément à Mao, le ravin a cédé. Toutes ces inquiétudes sont sous le joug du comité national de gestion d’inondation. Nous nous activons pour que cela ne puisse pas être encore plus grave que ce qui l’est.
Quelle disposition avez-vous prise éviter de telle situation prochainement ?
Aujourd’hui, au sein du comité, on a une équipe qui réfléchit sur tout ce qui est inondation à présent et une autre équipe qui réfléchit maintenant à moyen et long terme pour pouvoir faire face aux inondations. Il ne faut pas qu’on attende qu’il ait sinistre ou inondation avant qu’on puisse interagir.
Pouvez-vous nous quantifier le bilan de victimes ?
Je ne peux pas vous quantifier spontanément parce que cela se fait chaque jour quand il pleut. Les familles se déplacent quand les zones sont inondées. Les inondations affectent plus de 400 personnes pour l’instant. Dans la province de Sila, la situation est alarmante, le programme alimentaire mondial est entrain de se déplacer pour voler au secours de personnes sinistrés. On peut compter au-delà de milliers de personnes déplacées aujourd’hui c’est pour quoi on lance un appel aux partenaires de nous aider à faire face à tout cela. Un bilan provisoire à Ndjamena, à ma connaissance, il n’y avait heureusement pas de victimes. Le cas du Tibesti est le plus inquiétant où 54 de nos frères dans les zones aurifères sont morts ensevelies.
Interview réalisée par Djimet Wiche