Il est rare de croiser un père préparant un repas pour sa famille. Ce rôle est presque exclusivement attribué aux femmes : mères, sœurs, tantes, qui se chargent de nourrir le foyer. Dès leur jeune âge, les garçons apprennent que leur place n’est pas dans la cuisine, qui est considérée comme le sanctuaire féminin de la maison. Ainsi, il existe une règle non écrite stipulant que la cuisine est le domaine réservé des femmes, et les hommes sont souvent absents de cet espace, surtout lors de la préparation des repas.
Cependant, cette exclusion ne s'applique pas à l'extérieur du foyer. De nombreux hommes qui refusent de cuisiner à la maison trouvent la nécessité de le faire dans des restaurants ou comme employés domestiques pour des familles aisées. Madame Ives, résidente de N'Djaména, dénonce cette hypocrisie : "Je ne comprends pas l'attitude de mes frères du sud, qui refusent d'aider leurs épouses dans les tâches ménagères au village, mais qui, à N'Djaména, cuisinent et s'occupent des courses."
Cette dichotomie entre le foyer et le monde professionnel soulève des questions sur les vraies motivations derrière cette division des tâches.
Radié Issa, une autre résidente de la capitale, partage son indignation. Mariée depuis 25 ans, elle souligne que son mari n'a jamais mis les pieds dans leur cuisine, tandis qu'il travaille dans un restaurant toute la journée, où il cuisine sans hésitation : "Pourquoi les hommes acceptent-ils de cuisiner dans les restaurants, mais refusent de le faire pour leur propre famille ?"
Cette question met en lumière une contradiction flagrante dans les attentes sociales et les comportements des hommes.
Malgré les progrès vers l'égalité des genres, la société tchadienne reste largement patriarcale. Les femmes continuent de porter le poids des responsabilités domestiques, et le fait de cuisiner est souvent considéré comme un devoir exclusivement féminin. Il est crucial que les hommes commencent à reconnaître que cuisiner pour leur famille est tout aussi important que tout autre devoir familial.
La notion que la cuisine est uniquement le domaine des femmes doit évoluer. Les hommes modernes ont un rôle à jouer dans l'éducation de leurs enfants et dans la répartition des tâches domestiques. Promouvoir une approche plus collaborative dans la cuisine pourrait contribuer à un foyer plus équilibré et à une société plus égalitaire. Cuisiner pour sa famille ne devrait pas être perçu comme une tâche dévalorisante, mais comme un acte de soin et de responsabilité partagée.
Cependant, cette exclusion ne s'applique pas à l'extérieur du foyer. De nombreux hommes qui refusent de cuisiner à la maison trouvent la nécessité de le faire dans des restaurants ou comme employés domestiques pour des familles aisées. Madame Ives, résidente de N'Djaména, dénonce cette hypocrisie : "Je ne comprends pas l'attitude de mes frères du sud, qui refusent d'aider leurs épouses dans les tâches ménagères au village, mais qui, à N'Djaména, cuisinent et s'occupent des courses."
Cette dichotomie entre le foyer et le monde professionnel soulève des questions sur les vraies motivations derrière cette division des tâches.
Radié Issa, une autre résidente de la capitale, partage son indignation. Mariée depuis 25 ans, elle souligne que son mari n'a jamais mis les pieds dans leur cuisine, tandis qu'il travaille dans un restaurant toute la journée, où il cuisine sans hésitation : "Pourquoi les hommes acceptent-ils de cuisiner dans les restaurants, mais refusent de le faire pour leur propre famille ?"
Cette question met en lumière une contradiction flagrante dans les attentes sociales et les comportements des hommes.
Malgré les progrès vers l'égalité des genres, la société tchadienne reste largement patriarcale. Les femmes continuent de porter le poids des responsabilités domestiques, et le fait de cuisiner est souvent considéré comme un devoir exclusivement féminin. Il est crucial que les hommes commencent à reconnaître que cuisiner pour leur famille est tout aussi important que tout autre devoir familial.
La notion que la cuisine est uniquement le domaine des femmes doit évoluer. Les hommes modernes ont un rôle à jouer dans l'éducation de leurs enfants et dans la répartition des tâches domestiques. Promouvoir une approche plus collaborative dans la cuisine pourrait contribuer à un foyer plus équilibré et à une société plus égalitaire. Cuisiner pour sa famille ne devrait pas être perçu comme une tâche dévalorisante, mais comme un acte de soin et de responsabilité partagée.